- Et puis c'est pas de la folie, c'est une action militante croquignolesque !
- Nous verrons si les experts seront de votre avis.
- C'est pas vos psys à deux balles qui vont m'apprendre si Fanfan a le chou qui fane !
- Hé, oh ! Hé !
- T'étais encore dans les burnes de ton père qu'on militait déjà ensemble ! Peigne-cul !
- Mais lâchez-moi !
- Michel, amène le taser.
- NAZIIIS !
- N'en fais pas trop, va ! T'as pas la tenue adéquate.*
- Y a pas de tenue pour s'indigner !
(p. 16-17)
[* déguisé en abeille]
Et un coup de fourche dans ton grand nez ça-te dirait ?
Me rate pas, alors! Parce que moi, c'est pas dans le nez que je vais te la mettre la fourche !
-Qu'est-ce que tu viens faire ici ? T'es sur une propriété privée !
-M'emmerde pas, c'est pour les bêtes que je suis là.
-Fous-moi le camp, je te dis ! Mes bêtes elles préfèrent crever que de voir ta tronche !
-Ben, puisque t'as l'air d'être le chef du troupeau, t'as qu'à leur montrer l'exemple !
- Yeah ?! Le biouche ? You know ?
- Il veut prendre le bus.
- Tu parles anglais, toi, Roger ?
- Il était pas mauvais à l'école, le Roger. Il aurait pu faire des études, même. Mais y avait que la pêche qui l'intéressait.
- Allez, suivez-moi, je vous montre. Follomi... Là ! Zeu bus.
- Bus ? Nah ! Not the bus ! Le biouche ! Le biouche ! Orpiniac ? Something like that... La biouche !
- Eh bé oui, le bus ! Vroum ! Zeu biousse !
- Nah ! Forget it. Stupid ass.
- Kesseussé, ce zèbre, encore ?
- On dirait le pépé de Barberousse.
- Je croyais que tu parlais anglais, Roger...
- Eh bé, oui, mais... pas lui apparemment.
(p. 18-19)
J'ai déjà eu honte, dans ma vie, comme ça, en amateur, mais depuis deux jours, j'ai vraiment l'impression d'être passé professionnel.
Notre vidéo de l'attaque des Abeilles a fait "la buse" sur Internet.
Pfffiou ! Dis donc, parler à des flics, ça reste quand même le dernier grand vertige intellectuel. À nos âges on devrait être dispensés.
C'est pas vos psys à deux balles qui vont m'apprendre si Fanfan a le chou qui fane!
- Pierrot : Tu sais ce que je crois ?
- Antoine : Non...
- Pierrot : Je pense que le monde ne nous mérite pas ! A nous deux, c'est bien simple, on fait trembler les puissants, et on relance l'économie ! Et encore, on n'est pas chauds, il est même pas onze heures !
- Antoine : Et Mimile n'est même pas là !
"_J'ai déjà eu honte, dans ma vie, comme ça, en amateur, mais depuis deux jours, j'ai vraiment l'impression d'être passé professionnel.
_Pareil."