L'homme qui n'aimait pas les armes à feu, Tome 1 : Chili con carnage

Dans le désert de l'Arizona, l'avocat anglais névrosé Byron Peck et le colosse danois aphasique Knut Hoggard sont à la poursuite de la vamp franco-russe Margot de Garine, autant pour récupérer quelque chose que par vengeance lui fourrer un bâton de dynamite rose bon dans le cong et éparpiller ses restes aux quatre vents (humour Lupano ?), ladite vamp est elle à la recherche de la même chose dérobée dans une attaque de train par une troupe de pillards mexicains tous plus affreux les uns que les autres (humour Lupano ?), et elle doit se glisser dans le lit du Senor Cruz pour la récupérer… Sinon Tim « Pretty Face » Bishop le teubé mythomane se met martel en tête de délivrer une demoiselle en détresse et Jack l'indien taciturne compte bien tirer les marrons du feu avant que le bruit et la fureur ne s'abattent sur le repaire des bandits mexicains…
On est dans le western spaghetti baroque et barré typique du cinéma italien des années 1970, mais en l'état celui-ci ne restera pas forcément dans ma mémoire :
- pas fan des pages entières remplies d'idiotismes hispanisants…
- pour les tenants et aboutissants de l'intrigue, il faut attendre le tome suivant… (Personnellement je trouve que chez Lupano les mauvais choix de narration sont récurrents)
- les personnages sont plus antipathiques qu'intrigants et ambivalents… j'imagine que les remarques sexistes et racistes sont là pour préparer le terrain à l'antisexisme et l'antiracisme dans les tomes suivants (je commence à bien connaître Lupano)
- les cases qui sont là juste pour casser des blagues auxquelles je n'adhère pas (l'humour est quelque chose de très subjectif, genre la faux de la santa muerte qui après un choc tombe pour transpercer le crâne d'un gros teubé jouant le rôle de cerbère de la porte)

Peu de chose à dire sur les dessins Paul Salomone qui collent bien au western spaghetti décalé, même si l'encrage et la colorisation sont ça et là perfectibles. Au final mon avis aurait été tout autre si le tome 2 qui nous explique comment on en est arrivé là avait été le tome 1…

PS : le titre, les illustrations de couvertures et les illustrations intérieures sont un peu trompeuses quant au contenu réel de la série…

Bof bof bof, je n'ai pas franchement été convaincue par cette BD qui reprend tous les grands lieux communs du Western Spaghetti en les exploitant de façon tellement lourde que je n'ai, finalement, éprouvé que très peu d'intérêt. On tourne les pages sans ennui, certes, mais les personnages sont navrants, terriblement vulgaires et les situations sont d'un burlesque vaudevillien tellement tiré par les cheveux que je ne ne suis pas du tout rentrée dans l'histoire.
Certains choix narratifs n'ont pas du tout aidé (mettre des planches entières en espagnol sans sous-titres par exemple....j'ai plutôt choisi les langues germaniques donc je suis sans doute passée à côté d'informations/de vannes).
Je ne comprends pas trop le titre, accrocheur il est vrai, mais qui ne trouve d'autre écho dans la BD que le fait qu'il le répète lui même à l'envi tout en se baladant les armes à la main...
Je n'ai pas non plus adhéré au dessin.
Bref, une BD qui n'est pas pour moi...

Vais je me souvenir de cette lecture ? Quelques jours certainement le temps de lire la suite, mais je ne suis pas sûre que ça aille bien au delà.
Le premier problème, les pleins pages de texte espagnol.... sans aucun sous-titre... heureusement que je n'ai pas choisi Allemand LV2 dans mes jeunes années - j'ai pu comprendre, mais ça a totalement cassé mon rythme de lecture.
L'histoire en elle même, je ne sais pas trop quoi en penser, j'ai lu sans vraiment y accrocher. On commence par 2 situations totalement improbables, qui se rejoignent dans une succession de rebondissements.
Oui je sais on est dans le domaine de la BD, c'est de l'imaginaire et ça n'a pas besoin d'être ni réel, ni réaliste.... Sauf que, j'aime bien le réalisme, et donc là je reste un peu sur ma faim.
Quant au titre.... euh... L'homme s'adapte - plutôt bien d'ailleurs- et du coup je ne comprends pas ce choix !

J'ai trouvé ce premier tome très confus. J'ai même failli ne pas le terminer.Je n'ai pas trouvé le dialogue très réussi non plus.

L'album m'a amusée au début, puis assez ennuyée. le côté grotesque, western spaghetti, humour à la Terence Hill vire au lourd. C'est assumé, c'est le genre qui veut ça. Les auteurs y sont allés franco. Il y a quelques scènes qui m'ont fait sourire sur la fin. Les expressions des visages sont très désagréables à regarder, les traits sont grossiers et grimaçants. Les dessins manquent de contraste entre le premier plan et l'arrière plan. le titre d'appel “L'homme qui n'aimait pas les armes” ne trouve pas grand écho dans le récit. Cet homme élégant m'a plutôt l'air d'avoir des intentions bas de gamme avec sa dynamite emmaillotée de rose. Margot est pulpeuse dans sa mignonne culotte, d'accord. Mais ce ce sera pas une raison suffisante pour y revenir.

Une histoire sympathique, mais sans plus. Les auteurs ne poussent pas assez loin le coté immoral et décalé pour être vraiment drôle, tout cela reste un peu trop gentillet. Conseil de lecture dans le même genre : « al crane » D Alexis et Lauzier..