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Byron et Knut se sont séparés mais courent toujours après Margot, qui elle court après Jack l'indien qui possède les lettres de Madison.

Dans ce tome, fini le western et les grands espaces, nous voici à Washington. le ton est également beaucoup plus sérieux et permet de dénoncer les lobbies des armes à feu, les inqualifiables magouilles pour réduire les territoires indiens pour leur profit. Bref petite satyre de la société américaine. Heureusement quelques situations cocasses nous font encore sourire.
Une bonne conclusion pour cette série. Qui peut-être reviendra pour de nouvelles aventures de Byron et Margot!

Le dessin est toujours soigné et en adéquation avec le ton de la bande dessinée.
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Je n'ai pas retrouvé dans cet album ce que j'aimais tant dans les tomes précédents :la dérision, le côté Far West, le côté burlesque de Lupano, l'envie de passer un message, certes utopique mais tellement souhaitable !
Cette fois-ci, nous nous retrouvons à Washington D.C. le ton se politise et chacun tente de tirer le meilleur parti de la situation. C'est beaucoup plus sérieux, moins rocambolesque. On sent que Lupano a surtout envie de tirer à boulets rouges sur cette Amérique qui prône la loi du plus fort et qui autorise le port d'armes. Il a raison, certes mais je préfère quand il le fait avec cynisme et ce petit grain de folie qui caractérise certains de ses scénarii.
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J'ai toujours eu un faible pour les auteurs qui me parlent de l'Amérique telle qu'elle est en vrai et qui, avec un certain cynisme noir me démontre qu'en effet, l'être humain est difficilement récupérable lorsque l'on agite devant lui la possibilité de palper des billets.

Dans les albums de Lupano, on a croisé des tas de gens peu fréquentables : des magouilleurs, des tueurs, des salopes, des bonnes soeurs méritant les flammes de l'enfer, mais les pires seront toujours ceux qui reprennent d'une main ce qu'ils avaient donné de l'autre.

Notamment les 30.000.000 (30 millions, vous lisez bien) d'hectares de terres données aux indiens après les guerres… Et les amerloques viennent toujours donner des leçons de morales aux autres.

Si dans l'Ouest d'où nous sommes parti, ce sont les flingues qui font la loi, à la jeune capitale de Washington D.C. c'est la finance qui fait la loi. Et la jeune société baptisée N.R.A, si vous voyez de qui je veux parler. le lobby des armes qui ne voudrait pas voir son futur marché juteux s'écrouler pour quelques papiers signés Madison.

La loi du plus fort étant toujours la meilleure, va falloir ruser afin d'arriver à ses fins. Si on y arrive, parce que les bâtons dans les roues sont nombreux dès qu'il s'agit de business florissant ou de lobby.

C'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai retrouvé toute ma petite bande à la poursuite des fameuses lettres : Margot et ses atouts qui se trouvent aussi bien dans sa te^te que dans son corsage qu'elle a bien rempli, Byron en fâcheuse posture, Knut et son langage à lui, nos deux jeunes indiennes, Jack, son père adoptif.

Ce tome 4 clôt la série et les fins de séries sont attendues avec impatience, mais aussi avec crainte car la question reste toujours de savoir comment les auteurs vont mettre fin à tout ça. Vont-ils rallier la fiction à la réalité (on sait ce qu'il en est du 2ème amendement) ou faire une uchronie avec un Amérique qui changerait de bord ?

Les États-Unis resteront tels qu'ils sont, ils ne changeront pas, seule le décor de notre bédé à changé puisque nous avons quitté les plaines de l'Ouest pour la « civilisation » de l'Est et ses grandes villes, ce qui donne un air mon western à ce dernier album qui clôt de manière honorable la série, à mon avis.

Puisque les États-Unis ne peuvent changer, autant que ce soit l'un des personnages qui fasse preuve d'un peu d'humanité, bien que je ne l'aurais jamais imaginé faire preuve d'amour ou de compassion. Les miracles n'ont pas lieu qu'à Lourdes, apparemment.

Un dernier tome moins burlesque que les précédents, des petits coups de plumes assassines envers les States et leur mentalité, leur mode de fonctionnement qui écrase les minorités qui y habitaient bien avant les nouveaux arrivants, une fin inattendue où la fiction rejoint la réalité, avec une explication appartenant aux auteurs mais qui pourrait être plausible aussi.

Une belle saga que je prendrai plaisir à relire encore et encore.

Mais je laisserai le dernier mot à notre cher ami Knut Hoggaard et sa poésie bien à lui :
— Lha SoolOop ! LaA SSSoLoôp ! La LooAaaah Mon KUuL ! Moooonde eeest fouuu !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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La série avait débuté avec une frénésie burlesque, dotée d'un scénario construit et travaillé. Vous l'entendez ? ... le soufflet s'affaisse ! ffffffuiiit !

Dans ce dernier opus, nous nous éloignons des contrées sauvages, arides et poussiéreuses du Far West pour se rendre à Washington. Où la finance règne et influe sur les lois et la moral Américaine.

Le scénariste prend partie de rallier la fiction à un contexte historique réaliste. Oh non ! Adieu rêve, adieu illusion. La fin ternie la fantaisie et la frénésie pourtant déployées avec brio dans les albums précédents.
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moins intéressant que les tomes précedents
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Je ne sais pas trop quoi penser de cette fin. Les fins de série, on les attend toujours avec impatience et celle-ci s'est laissée désirer pendant longtemps. C'est une fin attendue, où la politique prend plus d'ampleur. Les auteurs se sont appuyés sur des faits historiques pour servir leur histoire et en cela, cette BD est intéressante et habile. Une lecture en demi-teinte parce que la fin imaginée pour le personnage de Margot par exemple ne m'a pas plu, la violence des armes plus présente m'a un peu dérangé. Ce n'est cependant pas un achat que je ne regrette.
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