Je me suis tourné vers ce titre pour mon goût pour
Lupano. Appréciant son écriture sur des titres que j'appelle "tarantinesque" avec cette façon de lancer plusieurs intrigues différentes et de tout recroiser en alliant humour et personnage absurde (comme
Ma révérence ou L'Homme qui n'aimait pas les armes à feu), je pensais tomber sur un de ces titres. Mais finalement on est dans un titre plus absurde et décalé.
Ce triptyque est intéressant mais tire en longueur par moment avec des scènes bien trop longues je trouve. Les personnages apportent également beaucoup d'intérêt mais je me suis lassé au fil des pages, cernant trop rapidement ce qu'il nous propose.
Pour autant,
Lupano nous livre à nouveau un titre avec un discours social comme il l'aime tant et n'hésite pas à taper sur certains fonctionnement du système qui lui déplaît.
Graphiquement, le travail de
Relom est propre sans être transcendant à mon goût mais le tout fonctionne très bien pour l'atmosphère et l'ambiance que
Lupano installe. L'alchimie des deux fonctionne très bien.