Traquemage, tome 2 : Le chant vaseux de la sirène

On retrouve avec plaisir les aventures de notre Berger Pistolin et de a cornebique. Après avoir laissé sa non amie la fée dans une taverne il reprend la route pour aller s'attaquer aux mages.

Ce deuxième opus est aussi hilarant que le premier. Les jeux de mots sont magnifiques et le scénario a mourir de rire. Comme pour le premier tome les petits détails font de grands effets. Et puis avec l'imagination tout est permis.. j'ai une nouvelle vision du miel grâce à nos auteurs.
Les graphismes sont en complète adéquation avec la narration.

Je n'en jette plus je me régale avec cette B.D.
Petit bémol quand même pour moi, Myrtille pas assez présente à mon goût

Pistolin, flanqué de sa fidèle Myrtille, n'est plus le besogneux fabricant de pécadou aux saveurs si délicates au palais. Les vicissitudes de la vie en ont fait un redoutable traqueur de mages. Ces mêmes mages qui ont sauvagement éclaté son troupeau de cornebiques, le transformant, de fait, en candidat potentiel pour Pôle Emploi.
Mais voici que se dessine, au loin, le ravissant petit village de Saint-Azur-en-Lagune.
Dominé par le chateau de l'ignoble Kobéron, mage de niveau plus que correct aux dires de Merlinmag', numéro spécial fée du logis de mai, Saint-Azur-en-Lagune a depuis pas mal périclité.
Morne bourgade aux insoutenables relents de vase, spécialité désormais incontournable de ce triste bled, elle n'est plus que l'ombre d'elle-même.
Peu n'importe, Pistolin, fort de son bon droit et de son illusoire potentiel vengeresque, allait faire rendre gorge à ce méchant mage omnipotent.

Toujours aussi barré, ce Traquemage continue dans la droite ligne du premier.
L'écriture loufoque est à l'aune des épreuves traversées par notre fier anti-héros.
L'absurde accouche d'une nouvelle figure mythique.
Pistolin, bien parti pour marquer les esprits.
La légende est en marche.

Pistolin, producteur de pécadou, a quitté le petit village de Troussec depuis que son troupeau de cornebiques a été décimé par l'armée de Kobéron. Alors, bien décidé à traquer et pourquoi pas, tuer tous les Mages, il se rend à Saint-Azur-en-Lagune, là où demeure Kobéron l'étincelant, roi du ciel et de la lumière et patati et patata... Accompagné de sa fidèle Myrtille, qui s'est pris de sacrés coups dans le derrière, il est à la fois désemparé et penaud quand il doit accomplir son destin. Il faudrait d'abord que les sirènes acceptent de remonter du fond de l'eau l'épée de Traquemage, puis qu'il réussisse à se hisser au palais de Kobéron sans se faire bouffer par les aigles et enfin qu'il lui fourre un gluon dans le pif afin de neutraliser sa magie ! Pffff, pas évident comme plan !

Avec sa coupe de cheveux improbable, ses guenilles, Pistolin a tout sauf l'air d'un héros. Et pourtant, valeureux vengeur, non pas masqué, il fonce droit vers son destin. C'est l'honneur de son cheptel de cornebiques et de son pécadou qui sont en jeu tout de même ! Pistolin, chasseur de Mages, est un personnage que l'on retrouve avec grand plaisir. Tout droit issu de l'imagination de Wilfrid Lupano, il nous entraine dans des aventures aussi rocambolesques que fantaisistes. On fera aussi la connaissance de sirènes sans queue, de Merdin l'enchianteur et d'une fée pompette. Insolent, barré, jouissif, cet album vaut son pesant de pécadous. le dessin de Relom sied parfaitement à cette ambiance décalée et absurde et les personnages ont la gueule de l'emploi !

Pistolin mange son dernier pécadou, symbole de sa lutte contre les mages qui l'empêche de faire son métier d'éleveur de cornebiques. Mais dans sa quête contre la magie, il n'est pas au bout de ses surprises!

Second opus de cette satire complètement délirante de la fantasy, et un peu aussi de notre société de consommation!
Pistolin, notre anti-héros un peu naïf, se retrouve à Saint-Azur où il sera confronté à Merdin l'enchianteur (comprenez qu'il vous arrivera plein de trucs chiant si vous l'approchez), à un lagon devenue vase par cause de fientes d'aigles, à un clan de sirènes cul-de-jatte revanchardes, et de son premier mage qui verra en lui un grand producteur de pécadous (de quoi faire flancher sa détermination à l'extermination de la magie!)
Bref on passe de nouveau un bon moment de détente et de rigolade en lisant Traquemage!

On rit bien avec ce deuxième tome de cette série, du fantasy humoristique bien délirant, finalement pas si lourd qu'il n'y paraît, c'est du Lupano dans ses oeuvres, bien déjanté, avec des dialogues pétillants, des anti héros de haut vol. J'espère que la fin de fera pas retomber le soufflé.

Pistolin le berger fromager aspirant tueur de sorcier a décidé de se rendre à Saint-Azur-en-Lagune, fief du seigneur Kobéron, le mage tout puissant. Là-bas, il le mettra hors d'état de nuire en récupérant une épée magique aux mains des sirènes et en enfonçant un Gluon (ver de dragon) dans le nez du magicien... tout un programme pour celui qui n'est armé que d'un morceau de Pécadou, le fromage de cornebique, et de ses idéaux.

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J'avais un mauvais pressentiment concernant ce seconde tome. Beaucoup trop d'attente depuis le tome 1 et la crainte d'une suite sans retrouver les saveurs du premier opus, franchement bon.
Mais non, la suite est aussi bonne, certes un poil courte, comme souvent avec les bonnes choses.
Ici, nous avons affaire à des personnages, situations et lieux hauts en couleur, de l'enchianteur, bien sûr, le maudit qui fait pleuvoir des trucs chiant sur ceux qui le côtoient, à Kobéron le mage sirènophage désabusé, en passant par une ribambelle de bouseux tous plus jobards les uns que les autres.
Passage éclair pour Pistolin, les mages sont nombreux et si les auteurs veulent en faire tomber un par tome, il faut forcément speeder un peu.
Plusieurs passages sont mémorables : la rencontre avec l'enchianteur, le quiproquo aquatique, la tirade des fées, le marché de Saint-Azur, la folie de Kobéron, les reproches anti-capitalistes de la petite fée pochetrone.

Après un premier tome hilarant posant les bases d'un tout nouveau sous-genre de la fantasy (la « rurale fantasy fromagère », si si !), Lupano et Relom reviennent enfin avec un tout nouvel album des aventures du Traquemage. On retrouve donc Pistolin, producteur du renommé fromage Pécadou, toujours en quête des Mages qui ont décimé son troupeau de cornebiques Seulement pour en venir à bout, il lui faut à tout prix mettre la main sur Duranbar, l'épée légendaire du tout aussi célèbre Traquemage. Problème : l'épée en question se trouve sous la garde des sirènes, au fond d'un lagon. Voici donc notre paysan momentanément reconverti en héros en route pour Saint-Azur en Lagune, cité côtière sur laquelle règne le mage Kobéron. Enfin, « cité », c'est vite dit ! Car à force de déverser dans le lagon des tonnes et des tonnes de fiente d'aigles géants et de décimer les sirènes locales, le lieu s'est peu à peu transformé en un bouge infâme réputé seulement pour ses vers de vase et sa bière immonde (la Vasebourg, évidemment). Voilà qui s'annonce bien pour notre Pistolin ! D'autant que ce dernier se voit affubler d'un nouveau compagnon qui vient se joindre aux déjà cocasses Myrtille (une cornebique salement défigurée par magie) et Pompette (une fée toujours bourrée) : Merdin l'Enchianteur ! Oui, oui, vous avez bien lu, un enchianteur, soit quelqu'un qui, suite à une malédiction, à la fâcheuse tendance à attirer des ennuis (à faire chier, quoi) tout ceux qui croisent son chemin. Avouez qu'il fallait la trouver celle-là !

Toute la saveur de ce second tome vient des trésors d'humour déployés par Wilfrid Lupano qui, comme à son habitude, n'hésite pas à agrémenter son scénario de remarques bien senties sur les travers de notre société et surtout de notre système politique actuel. Notre ami Pistolin sera ainsi confronté à différents moments de sa quête aux problèmes causés par la surpêche (c'est officiel, les sirènes sont désormais une espèce en voie de disparition !) ou encore à la détérioration d'un site naturel à cause de la pollution qui a favorisé la prolifération d'algues nocives partout sur la côte. L'auteur y va également de ses critiques à l'égard de la grande distribution et des marges colossales qu'elle se fait sur le dos des petits producteurs, ainsi que de la multiplication des intermédiaires qui, là encore, ne favorise pas les agriculteurs. Les dialogues sont truculents et l'humour de Lupano fait toujours mouche. Les graphismes de Relom sont tout à fait dans le même esprit et s'accordent avec le ton décalé du récit. Les airs dépités que Myrtille adresse à son propriétaire sont à mourir de rire, de même que les têtes d'ahuris de Pistolin et Merdin aux misères desquels on ne peut s'empêcher de compatir. La farce sait d'ailleurs se faire également cruelle et réserve à certains personnages des sorts peu enviables. C'est notamment le cas de la pauvre Merluche, ou encore des étonnantes pensionnaires de « La morue qui chante » dont la nature risque fort de vous surprendre. le pauvre Pistolin en est pour sa part encore tout retourné !

Pari réussi pour Lupano et Relom qui signent un second tome à la hauteur du premier en faisant la part belle à l'humour et la magie. de la fantasy campagnarde qui sent bon le terroir et promet de bons moments de rigolade.

Quel récit totalement délirant, peut-être même meilleur que le premier opus ! On y retrouve Pistolin, le producteur de Pécadou, accompagné de Myrtille, sa fidèle cornebique, en route pour accomplir son destin : débarrasser le monde des mages, en commençant par Kobéron. Cette quête va le conduire à croiser la route de sirènes (enfin, de demies sirènes... si,si), d'aigles géants, à goûter à la vasebourg (la fameuse bière de Saint-Azur-en-lagune), à côtoyer un enchianteur... tout ceci vous paraît fantasque ? Fantastique, ça l'est ! Arrosé en outre d'une bonne louche d'humour et d'ironie... à déguster d'urgence !

Voila un deuxième tome à la hauteur du premier. Il n'y a pas à dire Wilfrid Lupano sait y faire avec l'humour. Dans un autre genre que les Vieux Fourneaux.
Un ton très décalé, à prendre au second degré, pour un récit léger et drôle pour passer un bon moment. Ce n'est pas pour autant que la lecture est creuse. Quelques notions d'écologie, d'artisanat, de société de consommation... du coup ça passe très bien, ce n'est pas rébarbatif et ça nous touche tout autant.
Bien sur le loufoque ne cache pas une histoire creuse. Une quête, un peu irréalisable, de la magie, des légendes réutilisées, la découverte d'une région... C'est très sympathique, on se laisse embarquer dans cet univers et dans cette quête.
Les personnages sont à l'image du récit. Drôles, loufoques, cachant des traits de personnalités importantes, attachants. Même Myrtille n'est pas oubliée. Les méchants aussi ont une personnalité et une histoire.
Les dessins ont cette touche humoristiques au couleurs vives, tout aussi agréable.

On a hâte de découvrir la suite.

Pour la suite de ses aventures, Pistolin va rencontrer des personnages encore une fois hauts en couleur dont Merdin l'Enchanteur... Ça donne le ton de ce nouveau tome dans lequel on n'est pas en reste. Pistolin touche à son but, et cette nouvelle aventure est à nouveau pleine de truculence et de moments de vrai régal pour le lecteur. Entre les sirènes qui n'ont plus de queue, le royaume complètement envasé et la découverte que ce roi justement est fan des pécadous, ces fameux fromages que ne peut plus fabriquer Pistolin faute de cornebique dans son troupeau, le lecteur ne s'ennuie pas et se trouve enchanté.