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Ce livre fait seulement 229 pages. Et pourtant, j’ai mis trois semaines à le lire. Et ce n’est certainement pas parce que j’ai voulu savourer chaque phrase, non, non, non.
Je me suis accrochée pour tenter d’arriver au bout, mais finalement, même ça je n’ai pas réussi.

Pourquoi ?
Parce que les descriptions sont fort mal choisies et très mal dosées. L’auteur a voulu faire en sorte qu’on visualise parfaitement chaque personnage, chaque vêtement, chaque caractéristique de la culture chinoise de l’époque, mais au prix du rythme de l’écriture. Il va jusqu'à décrire les joues, bouches, dents ou même LOBES D’OREILLE des personnages qu’il veut nous présenter ! Jusqu’à introduire des monologues explicatifs sur la culture dans une discussion entre deux Chinois – ce qui n’est pas logique, puisque les deux sont tout à fait au fait de leurs propres croyances ! Surtout que ce sont les bases culturelles qui sont évoquées : les sept affects de l’âme, notamment. J’aurais préféré retrouver ce discours dans une note de bas de page ou dans la narration, ç’aurait déjà été plus crédible.
Bref, on est noyés sous un flot d’informations.
Pour exemple, le combat entre Déache et Bourcrane est annoncé depuis trois pages, mais Olivier Luisetti décrit les vêtements des guerriers, les attitudes, l’emplacement de la reine, la perception qu’elle a de ce duel. Et lorsqu’enfin l’action arrive, lorsqu’enfin le gong résonne, il place deux paragraphes de description tandis que les adversaires tournent l’un autour de l’autre. Il décrit le cou musculeux de l’un, son nez, sa bouche large, ses yeux, petits et enfoncés… Dans un passage supposément actif, ces détails nuisent cruellement à l’action.

L’action, justement, est le deuxième point négatif car presqu’inexistante. Elle est d’une part avalée par les descriptions, et d’autre part, réduite à quelques vagues intrigues qui se trainent.
Ces intrigues étaient même sans queue ni tête de mon point de vue, car il est difficile de les recouper – et pourtant elles ont un lien ! Il n’y a pas qu'un seul personnage qui essaye de comprendre ce qu’il se passe, mais plusieurs, chacun dans son coin. Et ils prennent leur temps pour résoudre leur part de l’énigme. Ce n’est pas un mal en soit, j’ai lu beaucoup de livres dont les mystères étaient morcelés et très épais, et qui faisaient appel à plusieurs acteurs. J’en ai même apprécié beaucoup. Mais contrairement à eux, La Promise des Monarchies de l’Ombre n’offre pas de rebondissements dignes de ce nom. Les révélations n’étaient pas assez captivantes pour maintenir mon attention et j’ai laissé tomber parce que l’histoire ne se recyclait pas.
Pourtant, le scénario avait tout pour être attrayant – à l’instar de la quatrième de couverture. De nombreux événements inexpliqués sont visiblement liés : la résurrection de cadavres, le rêve récurrent de plusieurs jeunes filles qui ne se connaissent pas, la folie qui s’empare peu à peu de Bourcrane, héritier du trône des Fils des Montagne… Il y a plein de questions en suspens, de mystères à comprendre.

Mais le dernier problème, ce sont les personnages, pas assez développés à mon goût. Tout comme je n’ai pas accroché pas à ces embryons d’histoire qui baignent dans un immobilisme soporifique, je n’ai trouvé chez eux aucune aspérité à laquelle me raccrocher. Car même si j’ai mis trois semaines à lire ce livre, il ne faut pas oublier qu’il ne fait que 229 pages et qu’il y a de nombreux protagonistes : Hua, Houriya, Vivpière, Bourcrane, Zaho… Sans oublier les secondaires. Comment développer leurs caractères, leurs réactions quand seulement deux chapitres sont consacrés à chacun ?
Même le découpage des points de vue ne m’a pas satisfaite. Certains chapitres faisaient dix pages quand d'autres en comptaient une quarantaine. Et 40 pages sur un personnage, c’est extrêmement long s’il n’y a pas d’action. L'auteur aurait gagné à les séparer entre trois protagonistes pour tonifier le rythme de l’histoire.

Il y a quand même un point positif à cette lecture : on en apprend beaucoup sur la Chine de l’époque. Les croyances, les habitudes socio-culturelles, la situation géopolitique… Finalement, peut-être qu’Olivier Luisetti n’a pas voulu romancer son histoire pour être au plus près de la réalité, et donc, ne pas utiliser les ficelles de la fiction pour rendre la lecture plus palpitante. Peut-être. Mais dans ce cas, il aurait certainement plus gagné à faire un documentaire qu’un roman.

Conclusion : ne vous fiez pas à la quatrième de couverture. Les royaumes combattants : je m’attendais à un peu plus de duels et de guerres. Finalement, il n’y a qu’un seul combat : celui de Déache et de son fils.
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Chaque chapitre est consacré à un nouveau personnage, lesquels sont nombreux et ont un lien plus ou moins ténu entre eux. L'histoire reste assez obscure : il s'agit de retrouver la promise qui enfantera l'enfant capable de sauver le monde ou de le conduire à sa perte. C'est donc une lutte entre le Bien et le Mal, entre La Mère obscure pour laquelle travaille un étrange cavalier et le Dieu Zargose et son fils Abbaddon, à travers ses disciples, les Emissaires écarlates. J'ai souvent eu l'impression que l'on perdait le fil de vue, de ne pas voir où l'auteur voulait en venir car chacun semble mener sa petite vie de son côté et ça ne fait pas vraiment avancer l'intrigue. D'ailleurs, certains n'ont aucun rôle dans celle-ci comme la jeune Hua, je m'interroge donc sur leur utilité. Autant dire que je n'ai pas vraiment apprécié. Je reste avec un goût à la fois de trop et de trop peu. Trop de détails superflus qui viennent encore alourdir un texte déjà flou telles les explications fournies par l'auteur sur la manière ancienne de faire la guerre et celle des nouveaux Royaumes Combattants. Trop peu de développements quant à ce qui aurait pu rendre l'histoire intéressante comme cette fin qui vient enfin éclairer l'intrigue, la nourrir mais qui n'en est pas vraiment une. C'est une fin en queue de poisson. Tout ce que je déteste. On reste avec l'impression d'avoir lu tout ça pour ça càd RIEN, comme si l'auteur ne savait pas comment finir son histoire et laissait donc le lecteur se débrouiller tout seul. En fait, il semblerait que ce soit un tome 2 mais ça ressemble beaucoup plus à un tome d'introduction, où l'on pose le décor et l'on présente les personnages. L'histoire ne décolle qu'à la fin et retombe aussitôt.
J'ai également un souci avec le style de l'auteur. J'ai aimé les premières lignes, lorsque l'on est dans la narration mais les dialogues me posent problème. Les personnages parlent par énigme. A petite dose, c'est agréable, dépaysant et ça peut même paraitre charmant mais à forte dose, ça devient vite énervant.
J'ai lu la deuxième moitié en diagonale, parce qu'il s'agissait d'un partenariat avec Babélio et l'éditeur, Fantasy Editions (que je ne connaissais pas, une bonne occasion de découvrir autre chose) que je remercie néanmoins mais j'avais hâte d'en finir. C'est assez brouillon, même si le contexte est intéressant et s'il y a des éléments à creuser.
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La promise des monarchies de l'ombre, c'est un roman qui me mettait l'eau à la bouche et qui avait tout pour me plaire. Seulement, ma joie fut de courte durée. Après une cinquantaine de pages, j'ai ressenti un cruel manque d'intérêt pour ce qui se déroulait sous mes yeux.

Déjà, le style de l'auteur est particulier. J'ai eu la sensation qu'Olivier Lusetti voulait nous en mettre plein la vue avec ses tournures de phrase et son style. Un peu comme un exercice où il cherche à voir jusqu'où il peut aller. Alors certes au début, on prend plaisir à lire cette manière d'écrire si particulière, mais peu à peu, on est lassé et on se dit que oui, on a saisi, Olivier Lusetti a une plume travaillée. À trop en faire, cela a eu sur moi l'effet inverse de celui désiré. du coup, le roman fut laborieux à lire et j'y ai mis beaucoup plus de temps que nécessaire pour lire seulement 235 pages.

Ensuite concernant le roman en lui-même et l'intrigue proposée, là ce fut catastrophique dans le sens où chaque fois je n'avais qu'une envie, refermer ce livre et passer à autre chose. On voyage bien en chine, c'est très bien rendu et intéressant, mais j'ai eu la sensation que le roman était décousu. Un peu comme-ci le manuscrit était tombé au sol et les feuilles s'étant éparpillées, on les avait mal assemblés. Pourquoi ? Parce qu'à chaque nouveau personnage présenté par l'auteur, j'attendais un fil directeur avec l'intrigue ou les autres personnages déjà proposés, mais rien. Ce fut un peu comme si l'auteur dressait des tableaux de personnages comme pour nous préparer à un jeu de rôle (choisissez votre joueur) et qu'ensuite on découvrait un petit bout de la vie de ce héros avant de passer à autre chose. Très déstabilisant à mon sens !

D'ailleurs, l'auteur a voulu tout miser sur son style et donc sur les descriptions. C'est long, ça manque d'action, on se demande où on va sans avoir aucune réponse après avoir refermé le roman. J'ai eu un début d'attachement pour Hua qui très vite a disparu pour je ne sais quelle raison.

Alors au final, je pense que l'auteur avait une très bonne idée de départ, mais qu'il a voulu trop en faire au niveau stylistique et du coup, c'est l'intrigue et les personnages qui en pâtissent. Dommage, parce qu'en lâchant un peu du leste au niveau du style pour davantage s'amuser, on aurait pu avoir quelque chose de beaucoup plus sympa. Dommage que pour moi cela n'a pas fonctionné !
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Lorsque l'on m'a proposé ce livre pour une Masse Critique spéciale je ne pouvais qu'être séduit par le genre et l'époque et je remercie donc au passage Babelio et Fantasy-Editions pour me l'avoir proposé. J'espérais y retrouver le plaisir que j'avais eu notamment avec la trilogie "L'impératrice de la soie" de José Frèches qui se déroulait dans ce même contexte de Chine ancienne (même si c'était à une époque un peu plus récente il me semble) et m'avait vraiment fait voyager dans ces contrées mystérieuses.

C'est donc avec une certaine impatience que j'ai entamé avec un premier chapitre qui nous fait comprendre que nous allions avoir une lutte où même les dieux seraient impliqués, le cadre est donc posé. Classiquement on entre alors dans une phase de présentation des différents personnages... qui malheureusement m'a semblé quasiment durer jusqu'à la fin et fut le début d'une lecture pour le moins laborieuse.

Après avoir fermé la dernière page je retiendrais deux raisons principales à mes difficultés avec ce livre. La première sera au niveau du style, beaucoup trop chargé à mon goût. Tout y est décrit avec tellement de détails que j'en oubliais complètement l'histoire, noyé sous cette profusion de mots qui, s'ils donnent un ton très érudit, desservent à mon avis la narration. Ça m'a d'ailleurs fortement rappelé le roman de la momie de Téophile Gautier qui m'avais donné la même impression même si dans ce dernier j'avais trouvé la trame de fond intéressante. Ce qui m'amène au second point négatif qui est le manque d'une véritable histoire. J'ai plus eu la sensation de lire un recueil de nouvelles qui se contenterais de me présenter une galerie de personnages ou alors des chapitres d'introduction d'une longue saga, et j'ai donc été très frustré et surpris de voir la fin arriver en en sachant aussi peu sur cette lutte des Dieux que le préambule m'avais laisser entrevoir. Peut-être fallait-il lire avant "L'envoyé des Monarchies de l'ombre" mais j'ai vraiment eu tout du long l'impression de manquer de certaines clés pour ne serait-ce que commencer à comprendre ce que l'on essayait de me présenter.

Je saluerais quand même un travail de recherche évident qui aura parfois enrichi ma culture personnelle, tout en regrettant de ne pas avoir été plus à même d'apprécier un style qui n'est définitivement pas fait pour moi malgré un environnement qui m'avait fait saliver.
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Livre lu dans le cadre d'une Masse Critique spéciale de Janvier 2014.

J'avais repéré ce livre depuis quelques temps grâce à la critique enthousiaste de Lisielle et le résumé m'intriguait car il semblait partir sur différents personnages sans aucun lien apparent. Par contre, la couverture me semble un peu surchargée bien que jolie. J'ai donc eu la chance d'être sélectionnée par Babelio pour découvrir ce roman et je remercie la maison d'éditions pour l'envoi.

La critique de ce livre a été difficile à commencer car dépassé la moitié des 230 pages, je ne savais toujours pas quoi en dire à part différents points négatifs... À commencer par la première coquille dès le premier chapitre, Abbadon ou Abaddon ? Vu qu'on trouve la première orthographe que quelquefois, je penche pour la seconde sans aucune certitude car je ne suis pas au faite avec les mythologies chinoises. Ensuite, il y a deux points négatifs plus liés à la maison d'éditions qu'à l'auteur, à savoir l'impression du premier chapitre sur la page de gauche et le cadre historique de l'histoire situé à la fin du roman plutôt qu'en début, je n'ai pas pour habitude de commencer les romans par la fin...

Dès les premières pages, j'ai relevé une expression qui revenait un peu trop fréquemment à mon goût, « A n'en point douter ». J'avais peur de me retrouver avec le même type de répétitions que dans « Le livre et l'épée » d'A. Rouaud avec son « oeil torve ». Finalement, par la suite, la répétition a cessé, et heureusement !!

Le seul point que j'ai à reprocher à l'auteur vient de sa façon de traiter son histoire. le fait de changer de personnages à chaque chapitre ne me gêne pas en soi si ceux-ci nous ont été présentés au préalable ainsi que leurs différents liens. Mais dans ce roman, cela n'a pas été le cas, nous passons donc d'un personnage à l'autre sans vraiment comprendre pourquoi ni véritablement s'attacher à l'un d'entre eux. J'en suis à me demander si ce livre ne serait pas un tome 2, certaines notes de fin de page font d'ailleurs référence à un autre roman...

L'écriture de l'auteur est néanmoins agréable à lire et le livre fut rapidement lu même si je ne me souvenais pas de l'histoire dès que je le refermais. Cela était peut-être dû au fait que je n'arrivais pas à m'attacher à un personnage en particulier. L'histoire en elle-même est trop décousue même si le lien, ténu, est le fils du dieu Zargose... À chaque fois où cela commençait à devenir intéressant, nous avions de grandes descriptions des visages des protagonistes qui tuent le rythme. Les personnages sont décrits en long, en large et en travers mais leurs caractères, pour la plupart, restent plutôt vagues. On a beaucoup d'informations sur eux mais pas les plus importants en mon sens. du coup, la plupart des personnages m'ont paru bien plat, pas assez de nuances pour les rendre réellement intéressant. Par ailleurs, j'aurais bien apprécié un lexique en fin de volume car certains termes ne sont plus trop usités, voire pas du tout.

Vers la fin de ma lecture, j'ai vraiment eu l'impression que ce livre était un tome intermédiaire car il nous manque certains éléments et l'histoire n'avance pas très vite, peut-être à cause du nombre de personnages « principaux ». Mais bizarrement, il n'est fait mention nulle part de notion de série malgré 2 titres quasi identiques : « L'envoyé » et « La promise des monarchies de l'ombre ». Ce sentiment a été effectivement vérifié lors de l'épilogue où une bonne partie des questions soulevées sont restées sans réponses. Dommage car j'aurais aimé connaître le lien entre toutes ces micro-histoires et le dénouement final. Malheureusement, ayant peu apprécié ce roman, à part l'écriture de l'auteur, je ne lirais pas la suite (ou le début) de ce livre. Je n'ai strictement rien compris à l'histoire et je me suis ennuyée une bonne partie de ma lecture même si je l'ai engloutie en 4 jours.

Je n'ai d'ailleurs pas compris pourquoi ce roman est classé en fantasy car à part quelques résurrections et un dieu bizarre, ce livre pourrait aller dans le fantastique, et encore... Tout le long de ma lecture, j'ai cherché des éléments de fantasy sans en trouver à part quelques traces infimes de fantastique. L'action est sensée se dérouler en Chine ancienne mais ce n'est jamais l'impression que j'ai eu, quelques termes par-ci par-là y font penser. Mais je n'ai jamais eu l'impression d'y voyager contrairement à mes lectures de Shan Sa.

Comme vous l'aurez compris, cette découverte n'a finalement pas porté ses fruits mais comme on dit : « Chacun ses goûts » donc à vous de vous laisser tenter ou non par la couverture ou le résumé, voire même par des critiques plus enthousiastes que la mienne. Pour ma part, dès que ma PAL me le permettra, je découvrirais avec plaisir d'autres ouvrages de cet auteur dont j'ai néanmoins apprécié la plume (sinon je ne pense pas que j'aurais lu aussi vite malgré la faible épaisseur de celui-ci).

Je remercie néanmoins Babelio et Fantasy-éditions pour la découverte même si elle a été très mitigée.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Je suis vraiment empruntée pour vous parler de ce roman, car je dois bien admettre que j'ai failli abandonner ma lecture. Je pense même que de l'avoir lu en lecture commune m'a amené une motivation que je n'aurais pas eu seule dans mon coin. Si le début était plus que prometteur, j'ai malheureusement très vite déchanté...

Ce qui attire au début de ce roman, c'est la plongée dans cette chine antique. Les mots sont beaux, le texte dépaysant, le récit intrigant. Seulement, cette belle promesse ne dure pas longtemps et rapidement l'histoire tourne en rond, part dans tous les sens, et notre incompréhension ne fait qu'augmenter au fil des pages... L'auteur nous expose énormément d'éléments mais avec un style qui s'alourdit au fil des lignes pour devenir vraiment pénible et indigeste. Les réflexions et la philosophie prennent alors une place énorme, nous éloignant du récit et de l'action, ce qui ne m'a pas vraiment convenu.

Outre la difficulté à comprendre le sens du texte, le fil rouge se délie au fur et à mesure pour disparaître presque entièrement. Nous suivons plusieurs personnages, conscient qu'ils ont un lien avec une prophétie, mais jamais nous n'arrivons à toucher clairement ce lien. Les explications ne viennent pas, les conclusions non plus, et le roman se termine comme il a commencé, sans guère d'avancée de l'intrigue et avec une sensation de temps perdu...

Finalement j'espérais une scène finale palpitante et même là je n'ai pas été exaucée! Alors que l'histoire tourne autour de cette fameuse prophétie, le texte s'arrête avant même sa conclusion! Autant dire que mon niveau de frustration a été maximal tout comme mon énervement. Tout cela pour ça en somme... une lecture qui n'en valait vraiment pas la peine.

En bref, un phrasé et un vocabulaire parfois indigestes voire incompréhensibles ainsi qu'une histoire qui part dans tous les sens et qui tournent en rond font de ce roman une découverte moins bonne qu'espérée et un livre que je vais très vite oublier...
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Il est toujours très difficile de descendre un livre que l'on a gracieusement reçu en échange d'un avis.
Mais pour rester totalement honnête et objective, je ne peux qu'affirmer que ce livre ne m'a absolument pas embarquée, pire m'a profondément ennuyée.
Tout m'est apparu confus.j'ai besoin d'un fil conducteur, d'une trame narrative claire à laquelle m'accrocher, de personnages que j'aime suivre. Là, c'est un foisonnement d'informations, certes la mythologie et le contexte sont très riches, le style très soigné et poétique, mais le tout m'a laissée pas mal sur le côté.
L'auteur alterne les chapitres, les personnages et les situations . le tout dans un contexte original, et dans un style assez alambiqué. Bref,à la moitié du roman, nous en étions encore à alterner sur les personnages sans que les destins ne se croisent enfin, pour nous amener à une vision plus globale.
Nous suivons tour à tour, une sorte de super héros qui doit sauver des gens, poussé par une voix mystique qui lui parle, une jeune orpheline qui va intégrer un couvent, un prince héritier maléfique et les manigances de sa mère, une jeune vierge, oracle, qui est possédée dans ses rêves par un magnifique homme, ou demi dieu... bref tout est assez confus, le tout servi sur une mythologie complexe, parsemée ici et là de textes mystiques... et au bout de 200 pages je n'avais toujours pas compris où tout cela allait mener les personnages.
Bref, une lecture laborieuse, un roman pour lequel il m'a été impossible d'adhérer, je me suis forcée à le lire, pour pouvoir rédiger cet avis. C'est un constat d'échec... Mais cela reste l'avis de quelqu'un qui aime la simplicité et la fluidité de lecture, ainsi qu'une réelle intrigue facile à accrocher....
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Et bien que dire de ce livre ? le résumé était prometteur, la couverture deux fois plus ce qui m'a décidé à tenter ma chance pour cette lecture à la masse-critique de Babelio. Au final je suis totalement déçue, j'ai comme l'impression de m'être fait avoir, les promesses du résumé ne sont pas tenues... ou plutôt dirons-nous que le résumé explique parfaitement le peu qu'il y a dans ce livre. On s'attend à récit fantastique se déroulant dans la Chine Antique et on n'en a que les prémices, ne dévoilant que le potentiel de l'intrigue et nous laissant totalement indifférent.

Malgré une plume aisée, fluide et vraiment intéressante, on voyage parfaitement dans la Chine Antique et je dirais que c'est le seul point positif de cette lecture. Il y a énormément de descriptions au fil des pages, peut-être un peu trop ce qui devient à la longue rébarbatif et tue l'action dans l'oeuf, mais on s'imagine parfaitement dans toutes ces contrées. On ressent parfaitement le travail de recherches dans les descriptions poussées aussi bien en termes de localisation, de temporalité, des langages et des événements réels qui s'y sont produits. Il y a aussi un énorme travail sur les différentes religions dépeintes par l'auteur et pourtant par moment j'ai ressentit comme des oublis par moment.

On se retrouve avec un tas de personnages qui pourraient être intéressants mais qui ne sont que survolés, n'ayant aucun ou presque aucun liens les uns envers les autres. On a vraiment du mal à comprendre la trame de l'histoire, ce qui est vraiment dommage. Tout ses personnages raconte une partie de l'histoire de leur point de vue, donnant parfois une vue sur leur passé et leur ressentit, et pourtant on n'y accroche. Bourcrane et sa mère m'ont intéressé, ce qui s'explique par le fait que ceux sont les deux qui ont le plus la parole et qui au final sont les plus développé de tous. Malheureusement, de trop passer du coq à l'âne sans aucun repères temporaux ni même de logique entre les personnages nous décourage.

Passons à l'intrigue du récit : un démon arrive sur la Terre du Milieu, apparait dans les rêves de toutes les demoiselles des royaumes et cherche sa promise. D'accord, c'est prometteur mais ça s'arrête là. Il n'y a pas de logiques entre les diverses actions des différents groupes. Mais le plus grave selon moi, c'est que cela ne décolle à aucun moment, pas ou presque pas d'actions, ça reste mou et même lorsqu'on pense enfin avoir des batailles ou une guerre. Encore une fois j'ai été déçue...

A plusieurs reprises il est fait mention du préquel de ce livre, on peut apparemment les lire indépendamment mais ce n'est pas mon avis. Je m'explique : du début à la fin, j'ai eu l'impression qu'il me manquait quelque chose pour totalement comprendre les faits et la fin me conforte dans cette impression. Parlons d'ailleurs de cette fin, qui enfonce le clou en nous frustrant et qui nous laisse dans le flou total. Je remercie tout de même Fantasy Editions pour cette lecture, on n'est malheureusement pas gagnant à tous les coups.
Lien : http://leschroniquesaleatoir..
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J'ai reçu ce roman dans le cadre d'un Masse Critique privilégié mais ça a été une énorme déception.

A aucun moment je n'ai réussi à véritablement rentrer dans l'histoire. Olivier Lusetti crée une galerie de personnages mais ceux-ci suivent leur destin sans qu'aucun lien entre eux n'apparaisse. Il doit y avoir un lien entre toutes ces histoires mais malheureusement à la fin du roman ce lien reste caché voire inexistant.

Il a aussi une volonté de coller à la réalité historique en utilisant des termes chinois et en parsemant les dialogues de considérations philosophiques orientales. Mais cela rend assez vite le récit confus. L'utilisation de noms de lieux perd le lecteur qui ne les connait pas et ce n'est pas avec la misérable carte qu'il va s'en sortir.

En plus du manque d'attrait pour l'histoire, il y a aussi ce style d'écriture plein d'emphase. Je crois que l'on pourrait dire que l'auteur aime s'entendre parler.

Pour finir, une chose qui m'a choqué, car je le rencontre assez rarement dans des romans, ce sont les fautes d'orthographe et de ponctuation. le pire c'est que ce ne sont pas des fautes difficiles à corriger, alors ce livre a-t-il été relu avant d'être publié ?
Lien : http://lecturesdechiwi.wordp..
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Une nouvelle ? Un roman ? Un premier roman ?

Vous allez me dire que je suis extrêmement présomptueuse de juger ainsi ce roman alors que je suis moi-même incapable d'en écrire un. mais chacun sa passion, la mienne étant la lecture. Toutefois, une fois la Promise des Monarchies des Ombres en main... Je me suis tout d'abord demandée si cela n'était pas une grande nouvelle, ou un ensemble de nouvelles. Car encore à l'heure actuelle, je suis incapable de vous faire un résumé de ce livre. Certes, je comprends la trame, mais le récit manque, selon moi, de continuité. Ainsi, on a l'impression que c'est une nouvelle à laquelle on a jouté des bouts de récit, l'auteur ne sachant pas très bien où il voulait nous emmener. le rythme du récit ainsi créé donne une lecture saccadée qui se décompose ainsi : Focus sur un personnage - description ou récit ou monologue - petit bout d'action (pitatatoum) Et on recommence pendant près de 300 pages...

Et du coup, ceci m'empêcherait de suivre ? Et bien lorsqu'on a plus de descriptif que d'actif.... Au bout d'un moment.... On pique du nez. C'est comme si l'auteur voulait à tout pris respecter un schéma . A ceci on ajoute un mélange de vocabulaire moderne et ancien, des redondances dans le récit et des tournures maladroites... Il faut à tout prix qu l'auteur apprenne à se lâcher. Nous ne somme pas à l'école mais entre nous. Pas besoin de nous mettre des artifices quand l'idée est bonne. On n'est pas à un concours. On se raconte une histoire.


Dans mes yeux de néophyte, je ne peux me décider si on a une mythologie orientale ou occidentale

Alors oui, je le reconnais, moi et l'ancien Tibet... Je me soigne, je vous rassure mais mettez moi de la mythologie orientale sous le nez et je risque d'être très mauvais juge, même si j'en connais maintenant les grandes lignes. Par contre, la mythologie grecque, européenne, c'est mon dada. Alors mettez moi un petit parallèle avec l'enfance d'Héraclès (mon demi-dieu préféré), dans un récit tibétain, je bondis ! (cela dit, l'homme à la chevelure rousse, est-il occidental ?) Je me demande pourquoi c'est là dedans§

Parce que si on écrit de l'oriental, on reste dans la bonne mythologie. Alors oui, je sais, j'avais réclamé que l'auteur se lâche un peu mais il y a tout de même des cases à respecter. Évidemment, tout ceci cumulé avec la construction du récit, mon esprit est à l'affût (parce que franchement, les descriptions...) et oui, je vois et je repère les choses qui sont de suite beaucoup plus familières.

Et j'en profite pour dire que mettre des définitions de mots tibétains entre parenthèses, quand on a déjà utilisé des notes en bas de page... On fait soit l'un, soit l'autre, soit un lexique, mais pas un mix !


Un bilan en berne face à un projet prometteur mais que je n'ai pas compris.

Car oui, le projet est sympa. Mais je pense que l'auteur a peut être fait preuve de timidité et de maladresse face à lui. Nous n'avons pas eu l'occasion de plonger dans son univers, de sonder les personnages comme on aurait aimé. Une simple modification du rythme du récit aurait déjà grandement amélioré mon état.

Car j'ai eu une sensation d'avoir eu un premier jet et je suis déçue en cela car les promesses de ce livre n'ont peut être pas été respectées, que ce soit de mon côté que de celui de l'auteur. Un grand merci toutefois à Babelio de m'avoir offert la possibilité d'entrer dans un nouvel univers.

Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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