How I live Now

J'ai un problème avec cet album.
J'adore la couverture, j'aime beaucoup le dessin épuré de Christine Circosta, que j'ai eu la chance de rencontrer il y a quelques semaines, mais j'ai beaucoup de mal avec l'histoire qui m'a été racontée.
Je ne sais pas ce que vaut le roman de Meg Rosoff.
J'ignore donc si l'adaptation, faite ici, est fidèle.
Je sais qu'il n'est pas toujours aisé de résumer un ouvrage, parce qu'une BD doit en retranscrire l'intensité, à la fois par le texte et par le dessin.
J'ai trouvé le récit confus et à vrai dire je n'ai pas aimé l'histoire.
Daisy (en réalité Élisabeth, mais qui préfère qu'on l'appelle ainsi) débarque à Londres, chez sa tante. C'est son père qui l'a envoyé là, entre autres parce qu'à New York, où elle vit, ça ne se passe pas bien.
En Angleterre, changement de décor.
Elle se retrouve à la campagne, dépaysement total.
Avec ses cousins, Edmond (qui ne la laissera pas longtemps indifférente) la petite Pipper, Isaac et Osbert, Daisy va découvrir une nouvelle vie.
C'est à partir de là, que le récit m'a perdu.
Une guerre, invisible, avec un ennemi non désigné, va bouleverser la vie des jeunes gens.
Je n'ai pas très bien compris ce qui arrivait (j'ai l'impression que les protagonistes non plus, du reste), d'autant qu'à un moment crucial, où l'on pense obtenir des réponses à nos interrogations... Coupez !
Changement de décor, nous revoici aux États-Unis...
J'ai mis un moment à essayer de comprendre ce qui s'était passé et ça, ce n'est pas bon signe.
Bref, une déception que cette lecture, mais peut-être que le roman original est difficile à adapter, tout simplement... Peut-être aussi que c'est moi qui suis passé à côté du sujet...

Histoire de famille, histoire de guerre, histoire d'innocence perdue, histoire d'amour et de retrouvailles, "How I live Now" est un roman graphique intrigant et foisonnant.

J'ai été embarqué dans ce livre sans pour autant y trouver totalement mon compte. C'est pourtant bien écrit, il se passe tout un tas de choses intéressantes, j'aime les thématiques abordées mais ça manque un peu d'explications, de liant par moment et les graphismes ne me laisseront pas un souvenir mémorable.
J'ai pourtant aimé suivre les personnages dans leur cheminement. Il se passe des choses qui m'ont intrigué mais malheureusement je n'aurai jamais vraiment de réponses. C'est frustrant même si ça laisse libre cours à l'imagination. Mais c'est frustrant.

Dans un futur proche, tandis qu'une Troisième Guerre mondiale menace d'éclater, la jeune Daisy est envoyée par son père chez sa tante en Angleterre. Officiellement, pour la mettre à l'abri, dans la campagne anglaise, officieusement, parce que l'adolescente s'entend très mal avec sa jeune belle-mère... Solitaire et dépressive, Daisy souffre d'un profond mal-être et se reproche la mort de sa mère, décédée en lui donnant naissance. Mais son arrivée chez ses cousins va l'aider à s'épanouir. Auprès de Piper, la petite dernière et de ses trois frères, Daisy s'ouvre enfin et apprend la légèreté. Surtout auprès d'Edmond, un gamin espiègle avec lequel elle semble étrangement connectée... Bientôt, alors que la guerre fait rage, les deux cousins ne peuvent réfréner leur amour...

Adaptée d'un roman de l'Américaine Meg Rosoff, cette superbe BD se distingue d'abord par son histoire pleine d'étrangeté et de poésie, tout en étant très actuelle. le contraste entre le contexte politique anxiogène et les scènes bucoliques de toute la première partie participe largement de cette atmosphère particulière. On entre immédiatement en empathie avec Daisy, on souffre avec elle, on suit ses errances, ses doutes, ses peurs... à tel point qu'on en oublierait presque l'aspect incestueux de l'histoire d'amour, la guerre mondiale brouillant tous les repères. Il faut saluer aussi le talent de la dessinatrice Christine Circosta qui sert merveilleusement le propos avec un trait aérien, un style toute en finesse et des couleurs sublimes. Les coquelicots, omniprésents au début de la BD sont comme autant de rappel de la fragilité de la vie et préfigurent les taches de sang du carnage à venir... Une histoire forte de résilience, parfois dure et cruelle, à conseiller à partir de 12/13 ans.

Je n'ai lu ni le roman, ni vu le film, j'étais donc en terre vierge. Plus que le dessin, c'est la couleur qui m'a séduit. Elles vit lors des rares éclaircies, elle sombre dans la guerre et la peur. La nature est belle également. Les visages assez inexpressifs m'ont tenu à distance d'une chronique de résilience. J'ai ressenti l'écrasement grâce au découpage des cases en plan large lors de longues marches vers la paix. L'humeur sombre générale a terni mon moral et du coup mes sentiments à l'égard d'un roman graphique de bonne facture, mais finalement terne dans son propos. L'histoire d'amour incestueuse m'a laissé de marbre.J'ai tout de même envie de voir le film, après une bande-annonce alléchante.
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« How I live Now : Maintenant, c'est ma vie » est adapté d'un roman de Meg Rosoff. Nous avons également eu un film. Et maintenant il nous revient dans un album avec une couverture très belle. Lylian s'est chargé de l'adaptation et Christine Circosta des illustrations.
Le graphisme est beau, agréable, doux, les teintes varient selon le lieu. Mais cette maison à la campagne un peu isolée, grande, avec toute cette nature autour est souvent celle qui rayonne le plus et qui nous fait passer de bons moments. Elle a l'air hors du temps, préservée des tourments extérieurs, au moins pour un temps.
Elisabeth, qui préfère finalement qu'on l'appelle Daisy, jeune femme de 15 ans, new-yorkaise est envoyée chez de la famille, des cousins, à Londres, sous le prétexte d'une guerre.
Cette fameuse guerre, on nous en parle dès le départ, mais elle aura l'air une partie du temps éloignée, et l'autre de nous frapper de plein fouet et nous rendre impuissants. La famille est très sympathique et accueillante. Daisy va particulièrement se lier à Piper, qui est dans ses âges, et avoir des sentiments amoureux pour Edmond. Un lien unique et étrange semble les unir, même au-delà de leur situation.
Tant qu'ils sont ensemble dans la maison, tout semble loin, sauf quand ils regardent les informations. Ils sont encore jeunes.
Une partie du temps, ils vont devoir se débrouiller seuls, la mère des cousins de Daisy étant partie en voyage, c'est évidemment à ce moment là que tout se déclenche de plus en plus.
Une autre partie du temps, d'autres gens vont intervenir. Ces jeunes gens sont impuissants, volontaires, et font ce qu'ils peuvent pour survivre.
Daisy nous raconte cette histoire d'une belle manière, nous y abordons bon nombre de thématiques fortes. Je vous laisse bien sûr découvrir les détails par vous-mêmes.
L'histoire est intéressante, intrigante, nous pourrons retenir de ce livre qu'il est beau, intéressant, original, amer et cruel à la fois, avec une forme de poésie. La lecture se fait très facilement. Je ne sais pas si des choses sont éludés par rapport au roman, mais parfois on aimerait sans doute en savoir un peu plus, mais finalement c'est surtout cette famille à laquelle on s'attache et qu'on suit, et plus particulièrement Daisy, vu que c'est avec elle que nous faisons le voyage et que nous avons les mêmes informations qu'elle.
Un très bel album qui fait de l'effet, qui nous happe. Il nous fait autant sourire que pleurer, et assurément nous touche en plein coeur.
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À l'aube d'une troisième guerre mondiale, Daisy une adolescente de 15 ans américaine est envoyée en Angleterre, chez sa tante. Elle va rencontrer ses cousins Edmond, Isaac, Osbert et Piper. Tante Penn part négocier la paix en Norvége et les 5 adolescents se retrouvent seuls. Légèrement coupé du monde et de ce qu'il se passe réellement, Daisy et Edmond vont découvrir l'amour et la passion du début des premières fois. Malheureusement la guerre les rattrape et sépare tout ce monde. Daisy et Piper feront tout pour retrouver les garçons.

Je me suis transporté dans cette adaptation du roman de Meg Rosoff. J'ai adoré les dessins, la colorisation qui est vivante. Il y a tellement de naïveté, de légèreté malgré ce qu'ils vivent. Il y a de l'angoisse aussi, de la nostalgie. On arrive sans mal à ressentir ce que traverse Daisy. Un amour peut-être défendu mais combien fragile et précieux en temps de guerre.

J'ai adoré retrouver ses coquelicots tout le long du livre, surtout connaissant leur signification pour l'Angleterre. Un beau clin d'oeil.
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Une histoire très touchante et sensible, au coeur de la guerre où on va observer le quotidien des personnages, leur séparation, le manque de nourriture, la mort et la tristesse. Mais aussi l'amour, l'espoir, la passion pour le jardinage et la nature, les fleurs avec toutes ces illustrations de la végétation (des fruits, des coquelicots, des plantes, la campagne et ses animaux,…). Les dessins ne sont pas trop mon style c'est plus les couleurs utilisées qui m'ont séduite, déjà la couverture aux couleurs automnales m'a directement attirée !
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Un one shot qui raconte l'histoire d'une famille d'ados, des cousins livrés à eux même en temps de guerre. Tout d'abord protégés par la campagne environnante joliment dessinée, ils sont rattrapés par la mort, la séparation et l'exil. On les suit jusqu'à la fin du conflit. le traitement des traumatismes est abordée avec tendresse , le dessin et les couleurs agréables agrémentent bien le récit, l'image finale est magnifique.

L'amour, malgré tout
How I live now est un album mélancolique et poétique qui nous conte une histoire d'amour entre deux adolescents dans un monde en guerre…

Des premiers émois à la passion amoureuse, le lecteur va suivre ce récit d'un amour interdit mais si beau et touchant qu'on ne peut que pardonner aux amants. Alors que le monde s'écroule, leur amour éclos dans une bulle qui leur donne la furieuse impression d'être hors du monde et hors du temps. Mais la réalité va se rappeler à eux de façon fracassante, ébranlant leurs certitudes et menaçant de tout balayer… Doit-on y voir une allégorie de l'amour qui, après avoir enfermé les amants dans un cocon, doit se confronter à l'épreuve du temps et aux aléas de la vie pour éprouver sa force ? La question reste en suspens…

Libre adaptation du roman éponyme de Meg Rosoff, ce récit de Lylian est superbement mis en image par le trait plein de délicatesse et de poésie de Christine Circosta qui baigne ce récit d'une douce et poignante mélancolie…
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J'ai choisi cette BD pour sa couverture. J'ai découvert qu'après que c'était en réalité l'adaptation d'une oeuvre. N'ayant pas lu cette oeuvre je ne sais pas si l'histoire est correctement retranscrite.
J'ai trouvé le dessin assez inégal, certaines pages sont somptueuses, d'autres paraissent bâclées. Il y a de grosses incohérences au niveau du dessin à mon gout : le personnage principal ne mange pas et les autres lui répètent sans cesse qu'elle est maigre... mais ça ne se traduit pas du tout en dessin! Elle a le même corps que les autres et de la poitrine (impossible pour une personne anorexique).
J'ai trouvé la narration beaucoup trop présente. C'est un peu agaçant d'avoir un texte qui nous explique sans cesse ce que l'on voit déjà à l'image.
Et pour l'histoire, je ne peux pas vraiment juger puisque je ne connais pas l'oeuvre originale. Mais déjà l'inceste pour moi c'est compliqué. Après le premier baiser j'ai eu du mal à continuer ma lecture. Ensuite cette guerre sortie de nulle part, ces adolescents qui ne semblent pas vraiment touchés par le problème... Les frontières bloquées, la mère des enfants ne peut pas rejoindre sa famille (et meurt en tentant de passer la frontière) mais visiblement le personnage principal peut retourner sans problème aux Etats-Unis...
Un peu trop d'incohérence à mon gout. Dommage.