L'étable de Barnabas et Eskra Kane et leur fils Billy, adolescent, est en feu et très vite le bétail est détruit et, plus grave, leur aide Matthew Peoples décède dans la catastrophe qui laisse aux alentours une neige noire de suie, prégnante sur tous les bâtiments. Un drame qui compromet leurs projets de retour au pays et d'installation en Irlande, leur pays d'origine. Fort de son courage et de sa volonté, Barnabas ne baisse pourtant pas les bras, et, malgré les dettes, entreprend de reconstruire l'étable. C'est sans compter l'hostilité de certains de ses voisins qui voient d'un mauvais oeil ces irlandais ayant fait fortune aux Etats-Unis et qui se sont offerts des terres en Donergal sans connaître grand chose à la terre.
Une grosse déception avec ce roman de
Paul Lynch, j'avais aimé
Un ciel rouge, le matin" mais j'ai failli abandonner la lecture de
la neige noire à la moitié du roman, je l'ai terminé en lisant en diagonale. En cause le style ampoulé et pseudo poétique et / ou les problèmes de traduction (non revue ou mot à mot). Deux exemples du style et traduction tantôt grandiloquente tantôt absconse du roman :
"Il s'enveloppe de ses propres ténèbres sous un ciel nocturne sans nuage, illuminé par la lointaine beauté des étoiles qui lui révèlent une échelle de temps inaccessible à son intelligence".
"Persiste en lui l'ombre d'un arbre dépenaillé, couchée au sol dans une clarté d'avant-jour, la sinuosité évocatrice de ses vrilles sinistres, dont la forme irréelle recule à présent devant l'arrivée du soleil."
Une narration lourde et, sur le fond, j'ai trouvé les personnages assez caricaturaux, pas toujours finement décrit du point de vue psychologique, bref, un roman à oublier que je ne recommande pas.