Un palais de glace et de lumière

Je t'aime, souffla-t-il. Plus que la vie, plus que mes terres, plus que ma couronne.

- Comment ? demandai-je en désignant son métier à tisser et les pièces exposées sur les murs. Comment parvenez-vous encore à créer malgré ce que vous avez perdu ?
Si elle sentir la fêlure dans ma voix, elle n’en laissa rien paraître.
- Parce qu’il le faut, répondit-elle tandis que son regard plein d’affliction rencontrait le mien.
Ces paroles simples me heurtèrent de plein fouet.
- Je dois créer, sinon tout aura été vain. Je dois créer pour ne pas sombrer dans le désespoir, pour trouver la force de me lever chaque matin. Je dois créer parce que je n’ai pas d’autre moyen d’exprimer ce que je ressens.

Je ne peux pardonner à personne de te faire souffrir.

Je t'aime. Plus que la vie, plus que mes terres, plus que ma couronne.

– Je dois créer, sinon tout aura été vain. Je dois créer pour ne pas sombrer dans le désespoir, pour trouver la force de me lever chaque matin. Je dois créer parce que je n'ai pas d'autre moyen d'exprimer ce que je ressens.

Faites en sorte de laisser ce monde meilleur que vous l'avez trouvé.

-Je ne voudrais pour rien au monde manquer à mes bébés illyriens

Aux étoiles qui entendent les vœux, Feyre.

Nous avancions au milieu de la foule compacte du marché en passant sous un treillis de globes qui commençaient à s'allumer. Surgi d'une part de moi-même en sommeil et silencieuse, le nom du tableau fusa devant mes yeux : De glace et de lumière.

"Au bienfaisantes ténèbres dont nous sommes issues et auxquelles nous retournerons."
"Aux étoiles qui entendent les voeux, Feyre, me dit il.
Aux rêves exaucés, Rhys."