Concept vraiment intéressant, ce livre - qui peut s'ouvrir un peu au hasard pour quelques minutes de lecture ou plus - se propose de (re)mettre en lumière les différentes collaborations ou influences entre artistes-phares du rock'n'roll, nous réservant même parfois l'une ou l'autre surprise.
Certes, on pourrait lui reprocher de ne pas aller assez en profondeur, mais il contient suffisamment d'informations pour vous donner envie d'aller voir plus loin, ce qui est déjà très positif.
De la lecture-plaisir pour les amateurs de rock.
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Moins de deux ans après la formation des Who, la lassitude du bassiste John Entwistle et du batteur Keith Moon était telle qu'ils parlaient déjà de partir. Moon pensa même à se joindre à The Jimi Hendrix Experience ou aux Moody Blues. "J'ai dû refuser, dit-il à propos de l'offre de Hendrix, parce que j'avais passé une bonne semaine avec les Who."
Mais tous ces désaccords produisirent des chansons mémorables - en plus des chefs d'oeuvre Tommy et Quadrophenia- qui constituent l'essence du groupe. "I can't explain" - à laquelle Jimmy Page, future star de Led Zeppelin, aurait contribué- annonçait leur marque de fabrique : des riffs saccadés et un nihilisme féroce, soutenus par des rythmes solides.
Avant Nirvana, les règles du rock alternatif étaient simples. "Tu pouvais dépasser Sonic Youth, raconta Courtney Love, mais pas Jane's Addiction". Enthousiasmé par le concept du festival alternatif de Reading, au R.-U., que lui décrivit le batteur de Jane, Stephen Perkins, qui y participa en 1990 (avec les Pixies en tête d'affiche), le chanteur Perry Falwell créa son festival itinérant, Lollapalooza, à l'occasion de la tournée d'adieu de son groupe en 1991.