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Andy Kubert (Illustrateur)Adam Kubert (Illustrateur)
EAN : 9781302901035
432 pages
MARVEL - US (01/11/2016)
2/5   1 notes
Résumé :
Johnny Blaze and Dan Ketch race side-by-side as the Spirits of Vengeance, as Marvel's Midnight Sons rise to face a hellish threat like no other! Former Ghost Rider Blaze joins his successor Ketch and fellow Sons including Morbius, Blade, the Nightstalkers and the Darkhold Redeemers in the fight against Lilith, Mother of Demons, and her horrifying progeny!
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome comprend 2 histoires réparties sur 13, plus une histoire indépendante sur un quatorzième. La première s'intitule Rise of the Midnight Sons, la seconde s'intitule Spirits of Venom.

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- Rise of the Midnight Sons - Ghost Rider 28 & 31 (scénario d'Howard Mackie, dessins d'Andy Kubert, encrage de Joe Kubert), Spirits of Vengeance 1 à 4 (scénario d'Howard Mackie, dessin d'Adam Kubert, encrage Kubert, Chris Warner), Morbius 1 (scénario de Len Kaminski, dessins de Ron Wagner, encrage de Mike Witherby), Darkhold 1 (scénario de Christian Cooper, dessins de Richard Case, encrage de Mark McKenna), Nightstalkers 1 (scénario de D.G. Chichester, dessins de Ron Garney, encrage de Tom Palmer) - À l'époque de cette histoire, Ghost Rider se déplace encore à moto (pas encore en voiture comme dans les années 2010) et son hôte humain est Danny Ketch. Ce dernier a été blessé à la gorge récemment, et Ghost Rider n'ose plus reprendre sa forme humaine de peur que Ketch ne décède de ses blessures. Johnny Blaze n'est plus qu'un être humain, toujours motard, toujours avec sa combinaison bleue, mais avec un fusil de chasse tirant des cartouches du feu de l'enfer. Alors qu'ils poursuivent le supercriminel Blackout dans un cimetière, ils rencontrent un individu appelé Undertaker (avec une pelle et un chapeau) et Ketch a une vision dans le plan astral dont Ghost Rider perçoit quelques flashs.

Une créature appelée Lilith vient d'être réveillée par mégarde. Elle serait la mère de tous les démons (la race des Lilin), et elle commence par en rassembler quelques-uns autour d'elle. Les visions de Ghost Rider vont le conduire lui et Blaze, d'abord à New York où Michael Morbius a eu droit à une injection démoniaque contre son gré. Toujours à New York, ils rencontrent ensuite Louise Hastings, Sam Buchanan et Victoria Montesi qui essayent de récupérer des pages de l'ouvrage mystique Darkhold. Après avoir calmé Steel Vengeance, un autre supercriminel surnaturel, ils se rendent à Boston pour croiser le fer avec Hannibal King, Blade et Frank Drake. le face-à-face avec Litith et ses Lilin est encore loin.

Difficile de dire ce qui est le plus inattendu dans ce récit. À l'époque (1992/1993), les personnages magiques n'avaient pas le vent en poupe et cet événement éditorial avait pour objet de ramener plusieurs d'entre eux des limbes des personnages tombés en désuétude. Ce qui est tout aussi inattendu est que des séries comme Darkhold ou Nightstalkers aient pu survivre pendant plus d'un an. le bilan s'établit comme suit : Darkhold: Pages from the Book of Sins 16 épisodes, Ghost Rider/Blaze: Spirits of Vengeance 23 épisodes, Morbius: The Living Vampire 32 épisodes (presque 3 ans !), Nightstalkers 18 épisodes. Pas si ridicule que ça quand on repense au New Universe dont la série phare Star Brand avait difficilement survécu jusqu'à l'épisode 19.

Cet événement est piloté par Hward Mackie qui écrit 3 des 6 épisodes qui forment le récit de base appelé Rise of the Midnight Sons, auxquels ont ici été rajoutés Spirits of Vengeance 2 & 3. le fil directeur de l'intrigue est des plus basiques : Lilith est de retour chez les vivants, elle souhaite regrouper autour d'elle sa progéniture (les Lilin) et se débarrasser du Ghost Rider. À partir de là, Ghost Rider et Blaze se rendent à différents endroits où sont apparus des Lilin, soit spontanément, soit envoyés par leur mère Lilith. Chacun des 6 épisodes originels sont doubles pour que les scénaristes aient le temps d'installer leurs personnages. Mackie a du mal à faire coexister Johnny Blaze et Ghost Rider. L'un est un être humain normal, dur à cuire, mais sans superforce ni capacité de régénération particulière, l'autre est une créature surnaturelle que rien ne peut arrêter. le scénariste s'en sort en faisant jouer à Blaze le rôle de conscience de Ghost Rider. Andy Kubert réalise des dessins tout en sérieux, émotions surjouées, angles de vue dramatique et action à tous les instants, toutes les cases. L'encrage de son père ajoute une touche sombre et râpeuse qui renforce l'ambiance. Adam Kubert reprend les mêmes caractéristiques que son frère, mais avec des cases plus surchargées, débarrassées de tout élément normal, ce qui peut rapidement fatiguer le lecteur. Ces épisodes se lisent rapidement mais à force d'être dans l'agression et dans l'esbroufe, les personnages restent à l'état de clichés. Les motos, éléments essentiels des Ghost Rider, n'ont rien d'impressionnant et semblent en toc. le lecteur finit pas se désintéresser de cette narration superficielle, pleine de bruit et de fureur, sans substance en dessous.

Len Kaminski traite Morbius de la même manière, avec une dramatisation outrancière, et un manque de densité du scénario qui s'attache à essayer de créer une atmosphère gothique, mais avec 2 ou 3 éléments superhéros (à commencer par son costume), et sans plus de personnalité. Les dessins de Ron Wagner ne présentent pas le même panache que ceux des frères Kubert, ce qui fait plus ressortir leur application un peu pataude. Pour Darkhold, Richard Case réalise des dessins plus personnels, avec une meilleure appréhension de la bizarrerie grotesque et dérangeante. Par contre, le scénario met en scène un surnaturel de pacotille, une malédiction en toc, des personnages dont la personnalité n'apparaît que dans leur apparence visuelle. le lecteur reporte alors tout son espoir sur la troisième série lancée à cette occasion : Nightstalkers. Il déchante dès qu'il découvre l'apparence de néoromantique de Frank Drake avec sa chemise à jabot. Hannibal King n'est pas mieux loti avec son habit en provenance directe du dix-neuvième siècle. Ron Garney donne également dans l'exagération, mais plus lisible et plus rentre-dedans. le lecteur peut apprécier toutes les capacités surnaturelles de Lilith avec sa poitrine qui défie la gravité et les chocs, mais c'est plus lisible que Ron Wagner. le scénario s'occupe de regrouper les 3 membres des Nightstalkers, puis les fait affronter Ghost Rider et Blaze suite à une manipulation grossière de Lilith. D.G. Chichester utilise un canevas bien rôdé des comics de superhéros, fluide à défaut d'être original.

La fin de cette histoire arrive comme une délivrance pour le lecteur. Il a éprouvé le plaisir de savoir ce qu'était ce récit, et de plonger dans un recoin inhabituel de l'univers partagé Marvel. Il s'est rendu compte que Ghost Rider avait été assez populaire pour soutenir 2 séries sur son nom, et en lancer 3 autres. Il a apprécié la collaboration entre Andy Kubert et son papa. Pour le reste, il a encore du mal à croire que ces séries aient pu perdurer autant de numéros. 2 étoiles.

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- Spirits of Venom - Spirits of Vengeance 5 & 6, scénario d'Howard Mackie, dessins d'Adam Kubert, encrage de Bill Reinhold), Web of Spider-Man 95 & 96 (scénario d'Howard Mackie, dessins d'Alex Saviuk, encrage de Joe Rubinstein) - Après un combat acharné, Spider-Man (Peter Parker) a réussi à capturer et ligoter Hobgoblin (Jason Macendale), dans de la toile. Il l'emmène au commissariat de police le plus proche en se balançant de toile en toile, quand il est intercepté par Demogoblin et Spider-Doppelganger. Ils l'entraînent dans les sous-sol d'une église où ils croisent Venom, Hag & Troll, et Blaze & Ghost Rider, sans oublier le cadavre bien conservé de Deathwatch.

C'est reparti pour 4 épisodes d'affrontements physiques dans des configurations diverses et variées. Venom n'arrête pas de répéter qu'il veut tuer Spider-Man pour se débarrasser de lui une bonne fois pour toute, et mettre ainsi fin à leur antagonisme. Cependant il y a toujours une bonne raison (ou une excuse vaseuse de plus) pour que finalement il assiste les autres superhéros dans leur assaut contre les différentes versions du Hobgoblin. le prêtre responsable de la paroisse glisse quelques mots sur la protection des innocents, faisant ainsi le pendant de Ghost Rider qui répète à qui mieux-mieux qu'il doit châtier les coupables. Johnny Blaze répète en boucle qu'il n'aurait jamais dû suivre Ghost Rider, et qu'à chaque fois il se retrouve embringué dans des aventures pas possibles et trop dangereuses, au lieu d'être aux côtés de sa famille, ce qui ne l'empêche pas de continuer à se mettre en danger, tout en répétant que, lui, il est là pour sauver les innocents. Hobgoblin fait de la figuration. Demogoblin fait le méchant, ainsi que Spider-Doppelganger (un reste de The Infinity War). Deahwatch fait le cadavre inanimé, et il le fait bien (c'est peut-être le meilleur acteur de tout le lot). Même en ayant conservé un semblant d'intérêt pour les divers personnages, le lecteur se lasse d'un combat qui ne mène pas à grand-chose, et dans lequel les personnages sont réduits à leur plus simple expression, à une caricature d'eux-mêmes.

Alex Saviuk réalise des dessins pas très jolis à regarder, descriptifs, avec un effort pour que les personnages évoluent en fonction des obstacles du décor, jusqu'à ce qu'il se lasse lors des combats dans des tunnels trop étroits et qu'il arrête de dessiner les décors. Il se met alors à entasser les personnages les uns sur les autres, en fonction des exigences du scénariste qui doit dicter qui apparaît dans quelle case, pour qu'il puisse y inclure les dialogues nécessaires à exposer (voire expliquer) ce qui est en train de se passer, et pourquoi Venom a encore changé d'allégeance. le lecteur finit par se lasser des dentitions exagérées de Venom, de Demogoblin, de Spider-Doppelganger, à croire qu'il y a eu une épidémie foudroyante de dents acérées. Adam Kubert reste égal à lui-même avec des gros plans sur des visages déformés par l'intensité de coolitude ou de rage, toujours les cheveux (ou les flammes) dans le vent (qui doit être de surnaturel au vu de son omniprésence, mais pas toujours dans le même sens), Johnny Blaze qui prend des poses avec son flingue, ou avec ses lunettes de soleil (indispensables dans les égouts), Venom qui bondit dans les tous sens.

Cette deuxième histoire se lit vite (c'est déjà ça de gagné), sans déplaisir, mais sans aucun plaisir non plus, le côté baroque de la première histoire ayant disparu, pour sombrer dans une routine sans joie et sans âme. 1 étoile.

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- Eyes of the beholder (Midnight sons unlimited 1, 1993, 24 pages, scénario d'Howard Mackie, dessins et encrage de Klaus Janson) - À Tarrytown dans l'état de New York, une créature surnaturelle s'en prend à des passants le soir, sous la neige. Blaze et Ghost Rider arrivent en ville.

Le concept des Midnight Sons a eu tellement de succès qu'il a droit à un trimestriel en plus des séries mensuelles, appelé Unlimited, comme c'était l'usage à l'époque. le scénariste ressert une histoire de créature démoniaque s'en prenant aux innocents, dont la seule originalité est l'être humain qui la dirige et son histoire personnelle. Klaus Janson réalise des mises en page à la manière d'Adam Kubert, un peu télescopée, avec des perspectives parfois un peu tassées. Il reste quelques visages vraiment marqués, à l'encontre des canons plutôt lisses en vigueur dans les comics de superhéros, qui en deviennent effrayants. 2 étoiles pour une histoire vite lue, vite oubliée, sans visuel mémorable.
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