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3,39

sur 84 notes
J'avais aimé le premier roman de Gilly MacMillan, Ne pars pas sans moi.
En toute logique, j'ai poursuivi avec cette autrice, qui m'a déçue sur ses deux livres suivants.

Imperturbable, je me suis accrochée et me suis embarquée avec Pour tout te dire.
Eh bien pour tout vous dire à mon tour, ce sera le dernier pour ce qui me concerne.

Lucy, 9 ans, veut aller voir des feux allumés par un groupe d'illuminés, dans la forêt, à proche distance de chez ses parents.

Elle va pour se faufiler discrétos, mais son petit frère Teddy, de 3 ans et demi veut qu'elle l'emmène.
Et les voilà partis en pleine nuit.

Eliza, amie imaginaire autoritaire de Lucy, est de la partie...

Quand Lucy rentre chez elle, ses parents sont debout à attendre les enfants.

Mais seule Lucy se montre à la porte.

Des mois d'interrogations et d'interrogatoires s'ensuivent... Teddy demeure introuvable.
Lucy refuse de dire quoi que ce soit sur ce qu'il est arrivé à son petit frère, Eliza lui clouant le bec.

Des années plus tard, Lucy est une autrice célèbre, l'héroïne de ses romans, la fliquette Eliza Grey, etant suivie par des milliers de lecteurs.
Une page fans lui est même consacrée.

Dan, mari de Lucy, son assistant ayant tout pouvoir sur sa fortune, fait des choix discutables sans lui demander son avis...

Peu après leur emménagement dans une immense maison à retaper non loin de la maison de son enfance, Dan disparaît.

Le déroulement du roman, bien qu'improbable, se laisse suivre sans problème, mais sans grand intérêt non plus.

Et encore une fois, la fin m'a déçue.
J'ai poursuivi parce que je voulais connaître le sort réservé à Teddy.
Mais je suis restée sur ma faim.

Quant à ce qui est arrivé à Dan... c'est du grand n'importe quoi.

J'en ai fini avec Gilly MacMillan.

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"Pour tout te dire", ce roman mérite d être lu pour deux raisons: la première parce qu'il te fait entrevoir le métier d'écrivain, de l'intérieur, les écrivains dont c'est le métier, ce qui implique un revenu régulier et donc de bons chiffres de vente. La pression inouïe des maisons d'édition qui " souhaitent" un livre par an... Et les fans (dés qu'un auteur a inventé un personnage récurrent), d' un personnage dont ils attendent la suite des aventures, un personnage dont ils ne sauraient se passer, certains confondant la réalité et la création. le métier d'écrivain avec ce qu'il comporte de "basculement" dans un autre monde, qui fait qu'une autre personne ( le ou la conjointe) doit s'occuper de la vie courante, gérer les courses , les repas, et ...les comptes en banque. Une dépendance qui peut être toxique pour l'un comme pour l'autre, où celui qui seconde , qui aide, celui qui n'a pas la carrière, le succès, les retombées financières, doit rester à sa place.. Et c'est difficile, on le voit dans ce livre. Cette vie d'écrivain , entre le réel et sa fiction qui peut vite te faire basculer dans la folie.

Et c'est ce qui est magistralement démontré ici (et j'en viens à ma deuxième raison...faut suivre !), Lucy Harper est une romancière qui connaît un immense succès avec son personnage de flic Eliza Grey.

Seulement Eliza n'est pas "juste" un personnage de roman, elle est bien plus que cela. Elle est la meilleure amie, la seule, l'amie d'enfance .Oui mais voilà, elle est imaginaire.

Mais Lucy la voit , lui parle. Dés que Lucy a un problème, Eliza conseille, Eliza prévient du danger donne des solutions, garde la tête froide. Lorsque Lucy bote en touche, a des absences , c'est Eliza qui assure le suivi. Lucy peut vraiment compter sur elle, Lucy est un peu border-line...

Et c'est tout à l'honneur de Gilly Macmillian, (la vraie écrivain ! ) de prendre comme personnage principal, un personnage vacillant, sur lequel le lecteur ne peut pas compter, ne peut pas s'appuyer pour démêler le vrai du faux.

Car le mari de Lucy vient de disparaître au moment où elle n'a plus confiance en lui. L'homme au foyer, l'écrivain raté qui vit très confortablement des revenus de son épouse, celui qui a acheté une voiture de luxe, celui qui a acheté une propriété pile là où Lucy ne voulait jamais revenir. Une propriété avec une très jolie voisine , romancière ratée, comme lui.

Une maison qui jouxte la forêt où , le frère de Lucy a disparu lorsqu'ils étaient enfants.

Tiens une autre disparition ! Et une écrivain de roman policier qui est en contact avec des experts pour écrire ses sombres histoires, histoire de leur donner de la crédibilité.

Alors, Lucy est-elle responsable de ces disparitions ? Eliza arrivera-t-elle à la sauver ? A moins qu'il n'y ait rien à sauver.

Un roman très original qui reste légèrement mystérieux sur la fin, légèrement opaque et c'est ça qui est fort ! Captivant , tout en psychologie , un thriller à lire en apnée...
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Lucy Harper, auteure de polars célèbre grâce à son inspectrice, Eliza Grey, vient d'achever son nouveau livre et l'envoie à son éditeur. Elle a décidé de supprimer Eliza pour écrire le livre qui lui tient à coeur.

Hélas, cela ne plaît pas à Max son éditeur ni, surtout, à son époux Dan, écrivain raté qui gère les finances du couple et vient d'acquérir une demeure sublime (à retaper) après avoir craqué pour une voiture de sport. Quand elle écrit, Lucy s'enferme dans son bureau, dans une petite maison de banlieue dans le cas présent pour trouver l'inspiration.

Dan lui a fait une surprise en achetant cette nouvelle demeure, sans lui en parler, mais elle est située tout près de la maison où Lucy a vécu enfant dans ce village où un drame s'est produit quand elle avait neuf ans. En effet, alors qu'elle l'avait emmené avec elle pour assister à la fête du solstice d'été, celui-ci a disparu et tous les soupçons se sont portés sur elle car elle n'a pas voulu dire la vérité. Elle l'avait laissé dans le bunker où elle aimait aller seule, et quand elle est revenue, il n'y avait plus personne.

Alors qu'elle commence à se poser des questions sur Dan, suspectant qu'il la trompe avec une femme qui habite maintenant juste à côté d'eux, voilà que celui-ci disparaît mystérieusement alors que l'on retrouve sa voiture incendiée.

Le suspense est bien entretenu, Dan est-il ou non un pervers narcissique ? Que cachait-il ? Pourquoi a-t-il acheté cette maison ? le tout surfant sur la vague des réseaux sociaux, des médias avides de sensations qui la traquent sans cesse.

Est-ce que Lucy est folle ? Elle « discute » sans arrêt avec Eliza depuis l'enfance, et on assiste parfois à des scènes troublantes, (dissociation? subterfuge?) … et elle en a fait l'héroïne de ses romans, un double d'elle-même…

Gilly Macmillan alterne l'époque actuelle et celle où Teddy a disparu, ce que j'aime, bien en général, mais je ne me suis pas attachée à Lucy, malgré sa tendance à masquer ses émotions pour ne pas donner prise aux autres personnes, notamment les policiers, sa personnalité est étrange, flirtant avec la maladie mentale. J'ai bien aimé Lucy, enfant, car elle a du caractère, reste dans sa position initiale « je ne sais pas ce qui est arrivé à Teddy », ne variant pas d'un iota malgré les ruses des policiers, les pressions diverses de l'entourage. L'adulte qu'elle est devenue est plus dérangeante.

Un polar où le suspense et la manipulation psychologique sont au rendez-vous, où l'auteure nous oriente sans cesse sur des nouvelles pistes, nous faisant suspecter tout le monde, donc une lecture sympathique mais qui m'a laissée sur ma faim. J'ai davantage apprécié son précédent roman, « La Nanny ».

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Les escales qui m'ont permis de découvrir ce roman et de retrouver la plume de son auteure.

#Pourtouttedire #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Lucy, écrivaine célèbre, est habitée par Eliza, le personnage principale de ses romans policiers. Et ce n'est rien de le dire : double personnalité, bien avant la disparition de son frère il y a plusieurs années, et donc bien avant la disparition de son mari il y a quelques jours. Que sont-il devenus ? Est-ce que leurs morts seraient celles décrites dans l'un des polars de Lucy ; ou n'ont-ils pas vraiment été tués ? Rien n'est bien clair dans sa tête, ce qui donne un polar simple et efficace. Ce n'est pas le polar qui détonne mais on se laisse prendre au jeu. il n'aurait pas démérité à être plus tordu, ça restera donc un polar familial.
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Les livres en lice pour le Grand Prix des Lecteurs de L'Actu Littéraire ne se ressem-blent pas. Je vous ai déjà parlé de certains dont vous pouvez retrouver les chroniques complètes sur mon blog comme « L'ami des ombres » ou « le serment ». Ici, il s'agit du nouveau thriller de l'auteure anglaise, Gilly Mac Millan.

J'avais déjà pu lire sa plume avec « La fille idéale » qui était alors aussi en lice pour le Grand Prix des Lecteurs de L'Actu Littéraire- édition 2017. J'avais assez bien apprécié ce roman, malgré l'absence de grands rebondis-sements ou de surprises mais je n'avais pas su m'attacher à l'héroïne principale.

C'est drôle car j'ai le même ressenti pour son nouveau thriller, « Pour tout te dire ». Alors que j'ai bien aimé l'histoire en général j'ai trouvé le personnage de Lucy Harper, agaçante. Il n'a pas été rare que je lève les yeux au ciel par ses actions ou ses réactions. Elle fait preuve d'une grande passivité à maintes reprises. Bien qu'elle soit une soit-disant écrivaine de talent, écoulant des milliers d'exemplaires de ses livres, j'avais l'impression qu'elle n'était point finaude !

Alors que les histoires n'ont rien en commun, hormis peut-être d'avoir osé choisir des personnages principaux féminins, dans les deux cas, ce sont les mêmes sentiments que j'ai éprouvés à leurs égards et dans leurs constructions.

Un autre point sur lequel j'ai tiqué, c'est la résolution du livre. J'ai trouvé que certaines inconnues planaient et dans ce genre de lecture, cela m'irrite. Je considère ce point comme un point de vue absolument personnel. Je ne pense pas que d'autres lecteurs percevront la même chose.

A part ce désappointement pour Lucy Harper et la résolution du final, c'est un roman qui se lit facilement. Il s'agit ici de mystérieuses disparitions : à la fois celle de son petit frère alors qu'elle n'était elle-même qu'une gamine et celle de mari, écrivain désappointé face au succès de son épouse.

Ce n'est donc pas une lecture totalement négative mais juste qu'elle ne sera pas mon premier choix dans la sélection, je pense. Je ne ferme – par contre – pas la porte à cette auteure, ne dit-on pas : « Jamais deux sans trois ?! ».
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Pour tout te dire est un polar original, doté d'une intrigue prenante, qui nous tient en haleine jusqu'au dénouement. Il met en scène Lucy Harper, une auteure de polars, qui a connu le succès grâce à sa série sur Eliza Grey, une détective redoutable. Sauf que cette année, Lucy Harper décide de se séparer d'Eliza en la faisant disparaître. Une décision qui influe directement sur sa vie réelle, puisque ce fameux personnage n'est autre qu'une amie imaginaire, qui apparaît aux côtés de Lucy depuis sa plus tendre enfance, la suit partout, l'aide, la guide, mais est aussi responsable de nombreuses décisions négatives. Son mari, Dan, également en charge de tout le côté administratif de la carrière de sa femme, veut l'aider dans son travail d'écriture et décide d'acheter une nouvelle maison dans un endroit reculé, entouré de forêts : Charlotte Close. Un lieu inconnu des lecteurs, mais qui résonne étrangement familièrement dans l'esprit de Lucy.

En effet, des années plus tôt, alors qu'elle n'était qu'une petite fille, Lucy s'échappe de sa maison en pleine nuit, suivie par son petit frère Teddy, pour assister à une fête organisée dans la forêt à l'occasion du solstice d'été. Une imprudence qui lui sera fatal : cette nuit-là, alors qu'elle ramène Teddy dans un bunker secret pour qu'il puisse se reposer, ce dernier disparaît, sans que personne ne puisse rien y comprendre. Des années plus tard, cette affaire n'est toujours pas résolue et Lucy vit avec ce poids quotidien sur la conscience. Alors, quand Dan, son mari, disparaît à son tour, s'en est trop pour Lucy : l'enquête est réouverte, elle souhaite à tout prix comprendre comment et pourquoi surviennent ces étranges disparitions.

L'histoire est intéressante, les questions se bousculent dans l'esprit du lecteur, au fur et à mesure que nous avançons dans notre récit. Pour tout te dire est construit dans deux temporalités différentes, avec d'un côté le présent, où l'on côtoie une Lucy adulte, qui se questionne et cherche à mettre en lumière ces mystères ; puis de l'autre, des événements du passé, avec une Lucy petite fille, qui nous explique en détails la disparition de son frère Teddy et les innombrables heures d'interrogatoires qui en ont découlée.

Les personnages restent impénétrables. Il y a d'abord notre héroïne Lucy – mystérieuse, imaginative, peut-être un peu trop, elle surfe à la lisière de la folie, avec un comportement souvent énigmatique, incompris des autres. Désireuse de tirer au clair cette affaire, elle en vient néanmoins à mentir ouvertement aux forces de polices, à nier des faits, à en cacher d'autres. Son honnêteté est donc mise en doute. Il y a aussi son mari, Dan, qui reste également une énigme : pourtant protecteur et attentionné aux premiers abords, son attitude, que ce soit avec d'autres femmes ou dans la vie quotidienne, laisse imaginer un homme vicieux, malintentionné, qui pourrait même nuire pernicieusement à sa femme pour arriver à ses fins. Car Dan est un écrivain frustré. Sa femme a fait carrière, alors que lui est resté sur la touche, obligé de travailler dans l'ombre de cette dernière. Souhaite-il se venger ? Dans quel but ? Par quels moyens ? Les questions se bousculent dans l'esprit du lecteur, qui cherche avec impatience à comprendre le fin mot de l'histoire.

Un très bon thriller psychologique, impénétrable, prenant, avec lequel on passe un bon moment de lecture. Les questions sont nombreuses, c'est bien pour accaparer l'attention du lecteur, mais ça l'est moins quand elles restent sans réponse.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Et voici le tout dernier Gilly Macmillan, sorti en juin dernier, que j'ai lu cette nuit. J'avais juste terminé son tout premier "Ne pars pas sans moi" il y a 3 jours.

En 1991, dans un quartier de classe moyenne de Bristol, Angleterre. Lucy, une petite fille de neuf ans à l'imagination fertile, décide de filer dans les bois derrière chez elle : elle veut voir cette fameuse fête nocturne du Solstice d'été, dont les gens parlent comme une "fête de païens". Son amie imaginaire, Eliza, à laquelle elle parle parfois tout haut sans s'en rendre compte, lui donne du courage. Mais son petit frère Teddy, quatre ans, se réveille et veut accompagner sa soeur. En désespoir de cause, elle accepte. Ils ne font pas de bruit en sortant, il fait nuit, les parents dorment .Lucy fait passer son petit frère par-dessus le muret, et ils se dirigent vers l'immense feu de joie, et la musique, là bas dans la clairière aux abords du bois. Se cachant dans un bosquet, elle profite de la fête, des feux d'artifice. Mais le petit voulant rentrer, s'endormant, elle décide de le laisser dormir dans "sa cachette", en fait un bunker aménagé dont elle a trouvé l'entrée un jour avec Eliza. À la fin de la fête, Lucy va chercher son frère, mais il n'est plus là. Il reste juste la couverture. Elle rentre à la maison à toutes jambes, il est plus d'une heure du matin, et là, toute la maison est éclairée, elle sonne chez elle, sa mère ouvre, soulagée mais soudain dit "Où est Teddy" ? Lucy ne peut pas parler de sa cachette, Eliza serait trop en colère. Alors elle dit qu'elle ne sait pas, il a juste disparu. On ne le retrouvera jamais.


Vingt ans plus tard, Lucy est devenue une romancière à succès. Elle écrit des thrillers, dont l'héroïne est une inspectrice de police qui s'appelle Eliza Green. Oui, Eliza, comme son amie imaginaire. Lucy est mariée à Dan, qui écrit lui aussi mais n'arrive pas à se faire publier. Alors il s'occupe de tout pour sa femme : la logistique, les papiers, les finances, les courses, la cuisine. Et Lucy vient enfin de terminer son livre, son cinquième. Elle est un peu inquiète, avant d'envoyer ses 350 pages à son agent, Max. Et son inquiétude s'aggrave, car elle n'a aucun retour de Max, qui normalement dans la seconde qui suit, l'appelle, super excité, qu'il est déjà en train de le lire, qu'il adore !

Il faut dire que tout le monde, lecteurs, éditeurs, conseils de lecture adorent l'héroïne, Eliza Green. Il y a des blogs qui lui vouent un vrai culte. Lucy n'en n'a parlé à personne, mais elle fait mourir son héroïne dès le début de ce livre. En fait, elle en a marre d'Éliza, parce qu'à force, elle la voit partout. Alors elle n'a dit à personne que c'est un roman SANS Eliza. En attendant la réaction de son éditeur, elle se précipite vers son mari, pour lui dire que "Ça y est", elle a fini le roman. Elle ne dit rien à propos d'Eliza.
Quant à Dan, il semble déjà compter l'argent qui va en sortir, et annonce à Lucy qu'il a trouvé une maison. Une très grande maison. Dans le quartier où elle vivait, enfant. Un manoir, nécessitant beaucoup de travaux. Il s'avère qu'il l'a même acheté. Avec son argent à elle, sans lui demander même son avis, réalise Lucy.
La romancière est effondrée, mais elle essaie de faire bonne figure. Elle qui adorait leur petit appartement du centre de Bristol, l'animation de la ville, même en location, elle n'aurait jamais imaginé le quitter. Mais voilà, Dan semble si heureux. Il l'emmêne visiter la maison, qui a d'immenses fenêtres donnant sur le bois et la clairière. Elle est paniquée des souvenirs de ce quartier. Sans parler du délabrement de cette maison. Sans parler du coût des travaux. Et de la maison. Achetée avec son propre argent alors qu'elle hait cet endroit. Et l'annonce de son éditeur : "Nous ne publierons pas ce roman, nous allions te payer pour un "Eliza Green", les lecteurs l'attendent. Pas de publication, pas d'argent.

Lucy est perdue, son mari est de plus en plus distant, et il semble clair qu'il a une liaison avec une certaine Sasha, qui vit dans la luxueuse maison d'à côté, avec son mari James.
Tout le livre est raconté par Lucy. Sauf quelques pages en italique, insérées dans le roman. On voit Eliza comme Lucy la voit, on voit l'inadaptation de Lucy à ce lieu, cette maison qui lui fait peur, cette bande de snobs qui semblent la mépriser, même s'ils ne savent rien de son passé. Seul Dan et la police savent. Lucy se met à voir Eliza partout, elles se parlent, Eliza est plutôt la protectrice de Lucy. Elle peut prendre la parole lorsque Lucy n'est pas bien.. Lorsque Dan disparait, Lucy se met à douter d'Eliza. Aurait-elle fait du mal à Dan ? Alors là comme le roman est prenant on se perd en conjectures : Eliza est elle vraiment imaginaire ? S'agit-il d'un dédoublement de personnalité?

ALERTE SPOIL FIN DE L'ALERTE SPOIL.

QUOIIIII ???? Fin ? Hé oui, figurez-vous. On n'aura aucune réponse. Rien. du tout. J'ai vérifié, il ne s'agit pas là d'un début de saga. Ça s'arrête, point barre. Alors, ce débarquement abrupt de la fin de l'histoire, et le fait que les personnages soient tous si froids, qu'on n'arrive pas du tout à aimer la narratrice Lucy, je me dis qu'on a un gros souci. Pour une fois que le titre était la traduction du titre anglais "To Tell You The Truth", (Pour vous dire la vérité) sans trop de mièvrerie (un peu quand même) !! Les personnages secondaires n'ont aucune épaisseur, on semble nager dans une brume glacée tout le long du roman. Ce n'est pas une lecture totalement négative pour moi, le suspense est là, l'angoisse est pesante, jusqu'aux dix dernières pages. le style est bien, comme les autres de Gilly Macmillan, mais je suis restée ébahie. On dirait qu'il manque 100 pages. Ou que l'auteure a "expédié" la fin de son roman parce qu'elle avait un truc à faire. Je suis sidérée.








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Lucy est un écrivain à succès grâce à son personnage d Eliza Grey.
Mais la jeune femme se retrouve bousculée lorsque son nouveau roman est refusé par sa maison d édition et que Dan, son mari, a acheté sans la prévenir une belle demeure dans le village de son enfance refaisant surgir un ancien drame vécu. En effet, alors que elle n'était qu une enfant, son jeune frère Teddy a disparu.
Et pour couronner le tout, Dan disparaît !

Lucy, déstabilisée par la disparition de son mari, se replonge dans son passé. Toujours accompagnée, guidée par son personnage Eliza Grey, Lucy tente de se protéger autant que possible.

J'ai bien apprécié cet thriller bien qu il ne se passe pas énormément de chose. Nous suivons Lucy avec ses interrogations, ses angoisses, ses démons…
Un bon moment de lecture pour moi.
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Un thriller qui vous happe du début à la dernière page. Une écrivaine célèbre mariée à un écrivain raté, une ambiance Hitchcockienne sur la base d'une disparition, des manipulations terribles et des personnages secondaires très finement analysés, un meurtre et un quartier résidentiel à l'orée d'un bois : tous les ingrédients sont réunis là pour faire de ce thriller un roman oppressant et mystérieux à souhait, y compris un personnage central des plus suspect. L'écriture y est vive et percutante, l'analyse des personnages est construite et l'ambiance des plus palpable. A découvrir pour les fans de thriller ! Merci aux éditions les escales et à NetGalley pour le prêt de ce livre … un petit bémol peut être … la fin qui ne résout pas tout !
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J'ai bien aimé presque tous les autres livres de Gilly Macmillan
( elle m'avait ennuyé avec "Je sais que tu sais" ) .
Eh bien , "Pour tout te dire " est celui des six qui m'a le moins emballé .
Je n'ai pas trouvé l'héroïne très attachante , son mari encore moins .
Qu'une fillette ait une amie imaginaire n'est pas surprenant
mais qu' arrivée à l'âge adulte , cette femme continue à dialoguer
avec cette amie m'a exaspéré .
Il faut atteindre le 2e tiers du livre pour qu'il se passe enfin quelque chose mais je n'ai pas été passionné par l'intrigue et ni tenu en haleine ...
Il n'y a pas de suspense , à part un peu dans les 10 dernières pages .
Je ne garderai pas un souvenir impérissable de ce roman !
Gilly Macmillan n'a pas encore fait mieux que "Ne pars pas sans moi" .
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