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3,8

sur 440 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Quoi de plus prometteur qu'un roman, épais, dont l'histoire se situe au coeur de l'Angleterre victorienne? Eh bien promesse tenue!

Deux jeunes femmes ouvrent la narration : elle sont jumelles, parées toutes les deux d'une somptueuse chevelure rousse. Là s'arrête le rêve romantique : l'une d'elles, Rose, qui fut la plus jolie, est affublée des séquelles d'une variole sévère et l'autre, Iris souffre depuis sa naissance des conséquences d'une fracture de clavicule qui a entraîné une déformation de la colonne vertébrale (?!!!).

Les deux jeunes femmes gagnent petitement leur vie dans l'échoppe d'une vieille acariâtre addict au laudanum. Elles y fabriquent des poupées destinées à des fillettes nanties. Pour Iris qui rêve de peindre, poser de la couleur sur des lèvres de porcelaine est un piètre ersatz.

On est à quelques semaines de l'ouverture de l'exposition universelle, et pour le trio de peintres qui se réclament de la période préraphaélite, les enjeux sont de taille.
Ajoutons un drôle de personnage dont la fascination pour la mort s'assoupit dans sa passion de taxidermiste, et qui jouera un rôle funeste dans cette histoire.

Il ne manque qu'un gamin des rues, Albie, dont la mâchoire ne s'orne que d'une seule incisive et qui rêve d'un dentier. C'est par lui que les liens se créeront entre les personnages.

C'est passionnant, romantique à souhait, et comme souvent dans les romans qui se déroulent à cette période de l'histoire de l'Angleterre, l'injustice du sort des femmes est bien mis en lumière .

Le roman prend même des allures de thriller dans les derniers chapitres, ce qui ajoute au plaisir de cette histoire.


Un très bon moment de lecture.

#LaFabriqueDesPoupées #NetGalleyFrance

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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C'est une étrange histoire, incroyablement originale que ce premier roman...
On est à Londres , en 1850, à la veille de l'Exposition universelle et les esprits s'échauffent... Louis, et ses amis peintres, aimeraient que leurs tableaux soient sélectionnés et qu'ils soient épargnés , et mieux : remarqués par les critiques d'art.
A quelques rues de leurs ateliers , deux adolescentes jumelles travaillent dans une boutique de poupées pour une vieille bique acariâtre, jusqu'à vingt heures par jour [ oui, vous avez bien lu ...]. L'une colle des cheveux pendant que l'autre met des couleurs sur les visages. Rose était la plus jolie jusqu'à ce que la petite vérole grêle son visage et Iris a une déformation de la clavicule. Elles fabriquent des poupées d'après photos de fillettes, certaines de leurs oeuvres sont destinées à être glissées dans des cercueils afin de tenir compagnie...
Afin d'échapper à cette atmosphère morbide, Iris rêve de devenir peintre, sans grand espoir....
A quelques rues de là, deux orphelins , un frère et une soeur, gagnent leurs vies comme ils le peuvent . La gamine se prostitue , tandis que le petit Albie, édenté(!), assemble quelques bouts de tissus pour Rose et Iris, ou ramasse des cadavres d'animaux pour un taxidermiste...
A quelques rues de leur insalubre logement, vit Silas , un taxidermiste qui espère qu' une de ses "oeuvres" sera retenue pour l'exposition universelle.
Et au milieu de toutes ces rues , le peintre Louis, trouve enfin un modèle pour son fameux tableau, tandis que Silas va développer une obsession, sous le regard inquiet du gamin des rues...Oh mon dieu, il ne fallait pas être pauvre , et encore moins orphelin dans Londres , à cette époque...
Entre le roman " Le Parfum "et "Oliver Twist " (et bien plus que cela ), ce livre installe un curieux climat ,à la fois clair et monstrueusement obscur ,qui finit en un suspens démentiel .
Odeurs de putréfaction, cadavres d'animaux, difformités, laideur, jalousie, obsessions mortifères, extrême pauvreté, solitude infinie, dureté de la vie, précarité, désespoir opposés à la beauté...
Celle de l'art, d'un amour naissant, de la sensualité, de la passion pour un métier.
Est-ce que cela suffit pour contrebalancer le malaise naissant de quelques passages ? Non.. [ Cette nuit, j'ai fait un cauchemar où il était question de souris...mais je suis une petite nature qui a une répulsion pour le métier de taxidermiste...]. Mais ça m'est égal. Ce roman vaut bien un mauvais rêve, parce qu'il a d'immenses qualités. Originalité, puissance évocatrice , énorme travail de documentation sur le Londres de cette époque. Alors, non, on en sort pas indemne et oui : on y pense longtemps après avoir refermé la dernière page. Signe d'un grand livre ? Signe d'un merveilleux objet de curiosité qui sera, sans nul doute, adapté sur grand écran. C'est un livre qu'on "voit, en même temps qu'on le dévore...
Et ce n'est qu'un premier roman, ladies and gentlemen...quel talent !

Challenge Plumes féminines
Challenge Mauvais genres
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Il y a une vieille légende qui circule comme quoi il existerait un lecteur passionné ou lectrice qui irait s'acheter un nouveau livre une fois qu'il ou elle aurait écoulé sa PAL. Eh bien ce ne sera pas moi mais je m'y attache tout de même un peu. Roman acheté juste avant le premier confinement, je me suis dans un prime abord attaqué à des lectures faciles et joyeuses, ayant besoin comme tout un chacun durant cette période de m'évader vers un je ne sais quoi mais toujours est-il que je savais que si j'avais lu cet ouvrage à cette époque, je ne l'aurais probablement pas apprécié à sa juste valeur comme c'est le cas aujourd'hui.

Ce sont la couverture et le titre qui m'ont poussés vers cet achat compulsif (comme une droguée vers tout achat dès qu'il s'agit de livre...mais je me modère tout de même, empruntant de plus en plus d'ouvrages dans la médiathèque dans laquelle je travaille et essayant comme je le disais de réduire un peu ma PAL avant d'en acheter de nouveaux, j'essaie mais je sais d'avance que je n'y arriverai pas).

Revenons à ce qui nous concerne ici : Rose et Iris sont jumelles et n'ont pas eu la main heureuse en venant au monde. Si elles avaient tout pour devenir du moins extrêmement jolies, Rose, ayant contracté la scarlatine durant son adolescence, en gardera des cicatrices à jamais, enlaidissant son visage tandis qu'Iris a une malformation de la clavicule, ce qui la distingue également. Elles sont jumelles et s'étaient promis durant leur période d'insouciance de toujours rester unies et de monter leur propre affaire en créant leur boutique de fleurs mais le sort en a décidé autrement. Les voilà qui travaillent toutes les deux dans une boutique de confection de poupées pour l'acariâtre Madame Salter. le peu qu'elles gagnent sert à peine à aider leurs parents. Heureusement qu'elles sont logées et nourries mais pas dans les conditions qu'elles avaient espérées. Aussi, le jour où Louis, un peintre mal reconnu encore dans ce Londres du XIXe siècle fait la proposition à Iris de poser pour lui contre rémunération et lui promet, elle qui a toujours aimé cela et devait se cacher pour s'atteler à sa passion, à savoir la peinture, de lui apprendre les techniques de celle-ci, Iris, quoique dans un temps réticente, va finalement accepter à la proposition du demandeur. Cela est pour la partie la plus gaie de l'histoire mais il y a un revers de médaille car, tapi dans l'ombre, Silas, un taxidermiste miséricordieux et mal-aimé de tous, admire Iris jusqu'à l'obsession. Etant dérangé par nature, jusqu'où ira ce dernier pour avoir ce qu'il désire ?

Un roman extrêmement bien écrit avec des descriptions superbes concernant l'exposition universelle ou encore les critiques de la Royale Académie des beaux-arts et les expositions de ceux qui avaient la chance d'être sélectionnés (il fallait alors rentrer dans le moule et non pas, comme Louis et ses amis qui, se déclarant membres du FRP, (mouvement préraphaélites) avaient parfois la fâcheuse tendance à déranger en exprimant haut et fort ce qu'ils avaient à dire. Un roman sur la liberté, celle de vivre, celle de peindre, celle de penser et tout simplement aussi celle d'exister ! Une lecture que je ne peux que vous recommander vivement !
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Ce livre est un premier roman et je peux vous dire qu'il est très réussi! Iris est un personnage vraiment attachant. Elle doit faire face à une soeur jalouse, des parents austères, un travail vraiment difficile. Elle n'espère qu'une seule chose: être libre et pouvoir peindre. Silas, lui, a une personnalité bien plus sombre et complexe que l'on découvre au fil des pages. Comme toile de fond, nous avons le chantier de l'Exposition universelle puis son ouverture, le monde de l'Art mais aussi la pauvreté, l'Amour, l'amitié... J'ai vraiment adoré parcourir les rues de Londres, une ville en effervescence en cette époque victorienne. L'ambiance est vraiment particulière entre enchantée et pesante. (...)

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Au coeur du Londres du XIXeme siècle, et à la veille de l'Exposition Universelle, l'auteure, dont c'est le 1er roman dresse un portrait noir de la vie londonienne : on se retrouve entre Dickens et Burton.

Au milieu de ses ruelles sombres, on croise un personnage lumineux, Iris, jeune ouvrière qui se rêve peintre à l'heure où les femmes n'y ont pas leur place. Elle s'affranchira de ses parents et de sa soeur jumelle, grâce à un peintre reconnu Louis, qui au-delà d'en faire sa muse, lui ouvrira les portes de la création.
Mais, elle va aussi croiser un être infame rôde dans Londres, tel Jack l'éventreur, un taxidermiste, dérangé et dérangeant, un magnifique personnage sombre.

J'ai adoré ce roman non seulement pour les personnages, cette iris qui prend sa liberté et son autonomie et surtout l'univers qui est décrit et le travail historique réalisé.
J'imagine rarement un roman en adaptation mais celui-ci en mériterait une et par un des plus grands, Tim Burton.

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Ah quel beau 1er roman, quelle belle écriture et très riche documentation sur l'époque Victorienne, à l'approche de l'exposition universelle de Londres.
Tout y est, une ambiance feutrée à souhait, des personnages tous plus ou moins névrosés, en quête personnelle très pointue.
Qu'est-ce que j'aime cette période si bien retranscrite, le Londres des années 1850, sa misère, ses bas-fonds, ses riches artistes ou encore ses prostituées en pleine activité.
Elizabeth Macneal nous y plonge lentement mais sûrement si bien qu' il nous faut du temps pour bien nous'imprégner de cette ambiance lugubre et qu'on croirait se retrouver dans une ambiance à la Dickens. Mais quel délice à la lecture!
Je viens de passer du temps sur ce roman mais vraiment j'ai tout apprécié, les jumelles Rose et Iris, tenues de travailler du matin au soir à la fabrique de poupées de cette vieille patronne Mme Saulter, le peintre préraphaëlite, Louis Frost à la recherche de ses modèles pour parfaire ses tableaux, le fameux taxidermiste Silas Reed, obsédé par ses animaux et le jeune Albie, petit miséreux des rues.
Que de monde, mais des personnages très bien exploités et un roman choral des plus réussis.
Je souhaite que ce roman fasse un bon bout de chemin et qu'il soit bien apprécié par les amateurs de cette époque Victorienne.
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Coup de coeur pour ce beau roman historique qui mélange plusieurs genres dont le thriller. Pour un premier roman il est très réussi et il faudra surveiller cette auteure de près.

Nous sommes en 1850 à Londres lors de la préparation de l'exposition universelle qui se tiendra au Crystal palace l'année suivante. Rose et Iris sont jumelles, elles ont vingt ans et travaillent dans la fabrique de poupées de Mme Salter, surnommée Mme Satan vu sa gentillesse. Rose a perdu sa grande beauté après avoir attrapé la variole cinq ans auparavant, tandis que sa soeur souffre d'une déformation de la clavicule de naissance. Elles ont reçu une éducation très stricte à laquelle Rose se plie sans rechigner alors qu'Iris est rebelle depuis toujours, enfin dans les limites de la société de l'époque. Elle rêve d'être peintre. Elle a l'occasion de devenir modèle pour Louis, un peintre du mouvement préraphaélite, ce qui déclenche un grand scandale dans sa famille qui la rejette. Additionnez à cela un gamin des rues misérable et édenté dont la soeur se prostitue pour survivre, un taxidermiste psychopathe, un groupe de peintre, et ajoutez-y l'agitation de Londres lors de l'exposition universelle et sa préparation, les cabarets minables et les principes aussi moralisateurs qu'hypocrites de la société victorienne, vous obtiendrez ce magnifique premier roman tout en clair-obscur. La fin est digne d'un bon thriller.

En dehors de Louis, les autres peintres de leur cercle sont des personnages historiques. Ce roman nous montre à la fois la lumière qui règne sur la ville, avec une grande effervescence intellectuelle, du mouvement dans la peinture avec les préraphaéliques, on devine même les signes avant coureur de l'impressionnisme dans la manière qu'aura Iris d'utiliser la couleur et de sortir des sujets académiques, littéraires ou mythologiques. Les inventions se multiplient et l'immense exposition universelle les met en lumière. Louis est riche, mais c'est bien le seul personnage du roman. Ce livre montre surtout la vie des petites gens et en particulier des plus pauvres. Comme on le sait la société victorienne est marquée par d'énormes différences sociales entre les nantis et les plus misérables. Il n'y pas de classe moyenne, même si certains ne sont pas totalement misérables comme les parents ou la patronne des jumelles. Il y a toutefois une misère très profonde qui touche les orphelins, souvent réduits au vol ou à la prostitution. L'Etat ne fait évidemment rien pour eux, seules quelques dames de la haute société, comme la soeur de Louis, essaient de mettre en place des programmes pour les sortir de cette misère noire. Ce marasme encourage les déviances comme celles de Silas le taxidermiste, sorte de Jack l'Eventreur avec trente ans d'avance.

L'auteure insiste particulièrement sur le manque de considération et les inégalités flagrantes dont sont victimes les femmes, en dressant le portrait des deux soeurs, dont l'une se soumet à l'idéologie du moment tandis que l'autre réclame une plus grande part de liberté et le droit de diriger sa vie par elle-même. Mais cela ne se fait pas sans conflit, avec ses proches ou avec elle-même. La société opprime cruellement les femmes, en particulier les plus pauvres. l'arme principale des dominants est la morale. Une femme qui ne se conduit pas comme attendu est une femme perdue et les plus pauvres qui ont intégré ce modèle n'hésitent pas à écraser de leur mépris leurs compagnes qui sortent du cadre, que ce soit à cause de la misère comme les prostituées ou par désir de liberté. L'exemple de la femme de ménage de Louis qui dédaigne ouvertement Iris est très parlant. Cette dernière fait remarquer à Louis que pour lui vivre en concubinage est considéré comme une liberté artistique tandis qu'elle ne vaut guère mieux aux yeux de sa famille et de la société qu'une prostituée, ce qui lui fera accepter l'idée du mariage à laquelle il s'opposait pour des raisons de principe.

Les personnages sont tous très fouillés et leur psychologie très développée. Ils sont tous différents et forment un système complexe et vraiment très réussi. Ce livre est un coup de coeur pour moi et je le recommande très chaleureusement. Je note aussi la magnifique couverture qui m'a attirée en premier avant de savoir quoi que ce soit sur ce roman.

Un grand merci à Netgalley et aux Presses de la cité pour cette belle découverte.
#LaFabriqueDesPoupées #NetGalleyFrance
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Très original, passionnant… et un joli décors pour un film !

Une 1ère de couverture magnifique qui attire vraiment la curiosité et une mise en bouche bien alléchante en 4ème de couverture !
Un livre qui tient toutes ses promesses… Transportée en 1851 pour l'Exposition Universelle, j'ai eu grand plaisir à sillonner les rues de Londres auprès de personnages très attachants…
Sans trop en dire…. Il y a notamment Iris, jeune femme, en soif de liberté qui souhaite devenir peintre, Silas, un taxidermiste, dérangé qui rêve du succès et François, un peintre séduisant, en pleine ascension et puis tous les autres… qui apporte une richesse au roman.

Cette histoire se rapproche vraiment du style Dickens avec un regard social sur cette époque. Ainsi, sont pointés du doigt : l'injustice, le travail des enfants, la maltraitance, la brutalité, la pauvreté, la crasse. Peu de perspectives d'évolution, lorsque l'on nait pauvre… mendicité, prostitution, vol, le tout sous les coups et autres violences infligés par les entremetteurs. Mais tout cela est bien peu de choses pour la société de l'époque…

Pour ce qui concerne les artistes qui ont une grande place dans ce roman, il est vraiment plaisant de suivre le courant des jeunes peintres « préraphaélites ». Louis est un personnage très romanesque. Ses correspondances avec Iris sont tendres et pleines d'humour… On est sous le charme… et on souhaite vraiment qu'Iris devienne sa Cendrillon.

Succès vraiment mérité à l'autrice pour son premier roman.

A lire absolument…
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Quelle lecture !
ça a mal commencé pourtant : j'ai peiné sur les 30-40 premières pages, et j'avoue avoir regardé les commentaires de lecteurs de Babelio pour voir si ça valait la peine de continuer et comme la grande majorité des babelionautes était enthousiaste, je me suis dit "poursuivons, l'histoire va bien finir par prendre son envol" ...
et en fait, à partir de la page 54, je n'ai plus lâché le livre ensuite. Waou !!!
Il y a quelque chose d'Esprits criminels, de Dickens et du @Parfum de Suskind dans ce roman, un assemblage que je trouve vraiment réussi et brillantissime !
L'histoire prend corps dans le Londres du milieu du XIX°s, l'Exposition universelle et les préraphaélites; les personnages incarnent un "type" de l'époque sans (trop de) caricature et tous -sauf Reed- sont plutôt attachants. L'auteure maîtrise parfaitement le rythme de l'intrigue. On sent venir l'inéluctable lentement, puis de plus en plus vite et à la même vitesse disparaissent tous les éléments qui auraient pu empêcher le "drame"; ensuite j'ai suffoqué, lutté, impuissante et aveugle, avec Iris ... La psychologie des personnages me semble bien rendue et crédible : l'envie de liberté d'Iris, la frivolité du dandy-artiste de Louis et ses acolytes, l'érotomanie et l'amnésie criminelle de Reed, les tergiversations d'Albie...
Les personnes sont magnifiquement incarnées dans un décor parfaitement planté de manière minutieuse mais sans détails inutiles. Un vrai bonheur, pas un mot en trop, pas un mot manquant.
Pour une fois, j'ai trouvé que l'ellipse temporelle, ici employée dans le final, était un trait de génie !
Enfin la couverture est très belle et illustre bien l'histoire.
BRIL-LANT !!!
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Dès la présentation, j'ai apprécié les personnages pour qui j'ai ressenti de l'empathie. Aussi bien Iris que Silas ont une histoire émouvante et j'ai été pressée de connaître la suite de leur vie, leur rencontre, leur destin lié. Au fil des pages ces personnages s'étoffent, leur caractère est dévoilé, leurs failles et leurs travers gagnent en importance et finalement l'inquiétude et le malaise remplacent l'empathie.
L'ambiance créée par le magasin de curiosités de Silas et son tempérament taciturne et renfermé m'ont replongée dans des souvenirs et / out impressions laissées par le Parfum de Suskind et j'y ai trouvé beaucoup de similitudes.
J'ai beaucoup aimé la plume de cette autrice et ce roman est un coup de coeur. Je ne peux développer plus car cela risquerait de « divulgacher » ( pour ne pas employer « spoiler » ) une partie trop importante du roman. Je ne peux que vous recommander de le découvrir par vous-même !
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