Derrière sa jolie couverture et un titre accrocheur, se cache une histoire bien sombre que celle de La Fabrique de Poupées, d'Elizabeth Macneal. Des poupées comme on en connaît, il y en aura peu dans ce roman historique. Il faut plutôt s'attendre à un tout autre genre de "poupées"... Du genre empaillées. C'est peu avant l'Exposition Universelle de 1850 à Londres, que débute cette sombre histoire où l'art et le suspense se confondent. Une histoire où l'odeur de térébenthine du peintre Louis Frost se mêle à celle, plus morbide, d'un taxidermiste nommé Silas pour enfin ricocher sur celle d'Iris, jeune femme en quête de liberté. Quel est donc le rapport entre ces trois personnages ? Si l'amour est partie prenante du roman, il serait aisé de le placer en son cœur. Car chacun de ces protagonistes n'aspire en premier lieu qu'à combler leurs ambitions artistiques et ce, de façons bien différentes... Tandis que la lumière et la sensualité inondent la toute fraîche relation entre le peintre et son nouveau modèle et apprentie sous les traits d'Iris, l'ombre grandissante et inquiétante du taxidermiste grandit. De façon obsédante et entêtante, l'image de la jeune femme nourrit ses fantasmes longtemps enfouis... Avant de te dévoiler ma gourmandise associée au livre, laisse-toi embarquer par ce court podcast !
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