"Touch him one more time," Juliette says quitely, "and I will rip your heart out of your body."
"How do I get them out of my head?"
"Set them on fire."
Her eyes go wide.
"In your mind," I say, attempting a smile. "Let them fuel the fire that keeos you striving." I reach out, touch my fingers to her cheek. "Idiots are highly flammable, love. Let them all burn in hell."
"Who says you can't be cute and kick ass at the same time?" Kenji winks at me. "I do it every day."
"You know what ? Who cares what yoy're wearing?" Kenji says. "It's all in the attitude, anyway. It's about how you carry yourself."
I look up at him, feeling the height difference between us more acutely than ever. "But I'm so short."
"Napoleon was short, too."
"Napoleon was horrible," I point out.
"Napoleon got shit done, didn't he?"
"Me?" I said, stunned. "How do I have leverage ?"
Castle sighed. "You certainly are brave for your age, Ms. Ferrars, but I'm sorry to see your youth so intextricably tied to inexperience. I will try to pu it plainly: you have superhuman strenght, nearly invicible skin, a lethal touch, only seventeen years to your name, and you have singlehandedly felled the despot of this nation. And yet you doubt that you might be capable of intimidating the world ?"
Et me revoici ici.
Dans l'abîme.
En dissolution lente dans l'acide de mes émotions.
(...) et je me retrouve à espérer la seule Chose que j'ai toujours voulue. La seule chose dont j'ai toujours rêvé. J'espère tout le temps avoir un ami.
J'en rêve. J'imagine l'effet que ça doit faire. De faire des sourires et d'en recevoir. D'avoir quelqu'un à qui se confier, quelqu'un qui ne me jetterait rien à la figure, qui ne plongerait pas mes mains dans le feu, qui ne me battrait pas sous prétexte que j'existe. Quelqu'un qui apprendrait que l'on s'est débarrassé de moi et qui tenterait de me retrouver, qui n'aurait jamais peur de moi.
Quelqu'un qui saurait que je ne chercherai jamais à lui nuire.
- C'est juste, confirmé-je en me détournant. Et nous n'avions pas grand-chose. Mais je me souviens avec plaisir de certaines choses - de certains bons moments avant que le Rétablissement n'arrive au pouvoir. J'avoue que je regrette juste de petits riens qui me rendaient heureuse... Je me tourne vers Kenji en souriant.
- Tu comprends ?
Il hausse un sourcil. Je poursuis :
- Comme... le bruit du camion du marchand de glaces l'après-midi, Ou le facteur qui faisait sa tournée. Le soir, je me mettais à la fenêtre pour regarder les gens rentrer du travail...
Ici, il n'y a personne pour m'entendre.
Pour me dire que je ne suis pas morte. (p455)