Jamais sans ma fille

L'horreur de se dire que rien n'est fiction

Betty Mahmoody nous livre sa bouleversante histoire.
Elle part en Iran pour deux semaines de vacances dans la famille de son mari. Elle n'en a pas réellement envie mais il fait pression sur elle, alors elle accepte "cette corvée".
Ils partent tous les deux avec leur fille.

Mais au moment de reprendre le chemin pour l'aéroport, son mari lui annonce qu'ils ne repartiront pas. L'homme a tout pouvoir sur sa femme et sa fille dans son pays, la voilà prisonnière. Elle sera séquestrée, battue, subira ce mari devenu monstre, diabolique, manipulateur.

Le combat de Betty commence : fuire. Elle rencontre des gens plus odieux les uns que les autres. Mais il y aura aussi les rencontres qui vont bouleverser son funeste destin. Celle qui lui font croire en l'humain à nouveau.

Je ne suis personne pour juger ce livre. Je n'ai aucun droit sauf celui de m'incliner face à temps de courage et de volonté.
Ce récit est bouleversant, sa fuite est... INCROYABLE, son courage incommensurable.

J'ai lu qu'à sa sortie ce livre avait fait polémique, jugé raciste. Je trouve au contraire qu'à aucun moment elle ne fait le moindre amalgame.
Il existe une suite que je lirais, un film que je regarderais...

L'amour d'une mère est sans conteste le plus puissant au monde.

Ce livre est avant tout une histoire vraie ! Il relate le periple incroyable de Betty Mahmoody, retenue en otage avec sa fille en Iran par son propre mari médecin iranien...Le séjour à Téhéran, initialement prévu pour 2 semaines, va se transformer en calvaire pour Betty, qui aura bien du mal à s'extirper d'un milieu familial et d'un système entièrement régi par la loi de la république islamique.
Une histoire familiale qui illustre bien le défi que représentent les différences religieuses et culturelles entraînant des choix de vie et de société parfois irréconciliables. Un récit datant des années 1980 mais qui reste profondément d'actualité.

Livre très poignant qui nous montre la réalité tel qu'elle est.

je l'ai lu il y a déjà pas mal de temps mais j'ai le souvenir d'une histoire captivante, touchante.

J'ai terminé de lire ce livre il y a des mois et je prends seulement le temps de poser quelques mots ici maintenant. Ce récit réel exprime l'indicible... Betty est marié à Moody, ensemble ils ont une petite fille nommée Mahtob. Tout dans l'attitude de Moody, Betty s'en rend compte après coup, l'invitait à comprendre le destin tragique qu'il leur préparait ...
Un jour Moody, sous prétexte de présenter sa famille américaine à sa famille iranienne, emmène femme et enfant en Iran. L'accueil est euphorique, tout le monde est enchanté. Betty et sa fille compte les jours avant leur départ ... qui n'est absolument pas prévu. En Iran, la femme et l'enfant appartiennent de plein droit à l'homme de la famille : Betty ne peut donc quitter l'Iran ni emmener sa fille que si Moody l'y autorise !
La détention est longue et cruelle : coups et blessures, privation de sa propre fille pendant des semaines, aucune aide efficace de l'ambassade Américaine, Betty finit par contacter plusieurs passeurs jusqu'à LA bonne et grande évasion, périlleuse ... mais salvatrice, on le sait puisque ce récit nous est parvenu.
Un témoignage glaçant d'une culture, il y a trente ans, où régnait en maître le patriarcat absolu.

Betty, femme de Moody avec qui ils ont eu une petite fille nommée Mahtob.
Ce couple a de base une relation équilibré dans un petit coin d'Amérique, ils s'aiment depuis quelques années maintenant et de leur amour est née Mahtob.
Qu'est-ce qui pourrait aller mal dans leur petit paradis? Vous allez vite déchanter.

Moody désireux de partir en Iran pour deux semaines afin de visiter sa famille, supplie sa femme Betty de l'y accompagner avec leur fille Mahtob. Betty elle, est tout d'abord réticente car ce pays lui fait peur (après tout, le fossé qui sépare la culture de l'Iran et de l'Amérique est énorme), sans oublier qu'il y a la guerre là-bas.
Moody fait donc la promesse en jurant la main sur le Coran, que tout se passerait bien et que ce voyage ne durera que deux semaines. Qu'il n'obligera jamais sa femme à faire quelque chose sans son consentement, contre son gré.
Betty est donc rassuré par son geste et accepte de partir avec lui et sa fille, pour deux semaines.

Déja à son arrivé en Iran, Betty est chamboulée par le fait de voir toute ces femmes couvertes, voilé du Tchador malgré la chaleur étouffante du pays, une odeur de saleté et de transpiration lui accroche le nez, c'est un pays ravagé par la guerre et la politique. Toute la famille de Moody est la pour l'accueillir comme un prince ainsi que Mahtob qui est couverte de cadeau. Betty elle, est mise à part et semble être mal vue de la part de la soeur de Moody (Ameh Bozorg).
Au fur et à mesure que les jours passent, Betty se rend compte que l'Iran est un pays d'Homme, une femme doit sortir couverte, rien ne doit dépasser sous peine de se faire arrêter par la police spécial. Elle ne supporte plus la saleté, le manque d'hygiène, les cris qui clame la "mort à l'Amérique", les mauvais regards... Alors quand le jour du retour arrive, elle et sa fille sont toute heureuse à l'idée de rentrer en Amérique. Mais voila ce moment où tout va basculer.
Moody refuse de rentrer. Il impose sa loi, ils resteront vivre en Iran, qu'elle le veuille ou non.
Il change alors de visage, il devient violent verbalement mais aussi physiquement. Il se défoulera même sur sa fille. C'est lui l'homme, c'est lui qui décide.

Betty va alors s'acharner pour quitter l'Iran, faisant face à une multitude de difficultés.
Mais elle est prête à tout, pour retourner chez elle, avec sa fille.

Un témoignage que j'ai adoré tout au long du livre. Je n'ai presque pas décroché tellement son récit m'a happé.
Une femme et une petite fille très courageuses.


Lien : http://esquissedesmots.fr/in..

Un roman tout à fait bouleversant, basé sur l'histoire vécue par l'auteur en Iran.

Quel témoignage ! On ne peut rester insensible face à ce récit.

''Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts ni par les plus rapides, mais par ceux qui n'abandonnent jamais'' voilà la leçon de vie que j'ai tiré suite à la lecture de ce livre!!!!

Ce livre-témoignage a connu un très grand succès lors de sa parution, car l'Iran était alors l'ennemi de l'Occident encore plus qu'aujourd'hui. Il raconte une histoire vraie, celle de Betty, une Américaine qui a connu aux Etats-Unis son mari iranien, a eu avec lui un bébé et a finalement accepté de faire un court séjour dans sa belle-famille. Dès son arrivée à Téhéran, elle découvre qu'elle est tombée dans un piège: elle ne sortira plus d'Iran, à moins d'y laisser définitivement sa fille - ce qu'elle n'envisage pas. Elle se rebelle. Mais elle subit des vexations, des humiliations, des violences; elle doit se soumettre aux lois islamiques, notamment en portant le tchador; elle voit sa petite fille oublier vite sa culture américaine. L'ambiance dans laquelle est plongé le lecteur est angoissante et oppressante. Finalement, à force de chercher désespérément une issue à cette situation mortifère, Betty la trouve ! C'est une victoire à la Pyrrhus pour elle...
Voici donc pour l'histoire, qui a de la valeur uniquement parce qu'elle est véridique. Le lecteur sent bien l'authenticité de ce témoignage. Le livre est écrit sans aucun souci littéraire et avec une technique de narration très (trop ?) efficace, comme des coups de poing. Une chose m'a gêné, dès le début du récit: Betty part en Iran avec sa famille et rien ne laisse deviner qu'il y a déjà un grand malaise dans son couple; le piège infernal qui l'attend est donc une surprise qui m'a presque horrifié. Mais je trouve abusif ce procédé de narration, qui a manifestement pour but d'aggraver le jugement que nous porterons sur son mari et sa belle-famille iranienne. Par ailleurs, en lisant ce livre, je ne peux pas tout à fait faire abstraction de l'arrière plan de "choc des civilisations" entre le monde des lumières (l'Occident) et celui des obscurantistes (en Iran). Naturellement, je suis moi-même très hostile aux conceptions archaïques de la famille prônées par les ayatollahs et d'autres islamistes forcenés. Cependant, je ne crois pas qu'une confrontation "bloc contre bloc" puisse ouvrir de bonnes perspectives. Mais, naturellement, les grandes questions géopolitiques n'étaient pas le problème de Betty…