Lucky losers

J'ai découvert Laurent Malot avec « de la part d'Hannah[1] » qui avait été un coup de coeur, et dont la promotion n'a pas été assez importante à l'époque. J'ai enchaîné avec « L'abbaye blanche[2] », que j'ai trouvé moins intéressant, et ensuite « Lucky Losers ». Ce dernier est un coup de coeur. le roman est classé jeunesse, mais il peut intéresser les adultes. L'auteur manie un certain humour avec brio et aborde des sujets importants sous des airs de légèreté. Il a habilement travaillé les situations pour nous rendre les personnages principaux attachants.

Ce roman est addictif. Une fois ouvert, il est difficile de le refermer avant la fin.
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Auteur : Laurent Malot
Résumé : Sean Kinsley, anciennement londonien pur, habite en Bretagne depuis un an depuis que sa mère a surpris son père dans les bras d'un homme. Finalement, celui-ci a perdu sa femme, son amant, sa fille et sa vie à Londres. Sean habite avec son père qui boit pour oublier. le garçon a de nouveaux amis, et tente de reconstruire sa vie, jusqu'au jour où il propose un défi à trois bourges qui sont venus le faire chier. Commence une aventure qui retourna toute la ville, la région et même plus. Car ce n'est pas un simple défi sportif. C'est la lutte des classes qui commencent.

Mon avis : J'ai beaucoup aimé. Ce livre m'a retournée et, j'ai un peu honte de le dire, a changé ma vision des choses. Alors si toi aussi tu es contre toutes ces injustices de la vie. Que tu sois fils d'ouvrier, de cadre, de prof ou de bibliothécaire, ce livre est fait pour toi. Ce livre est un appel à la solidarité de tous. Ce livre est un souffle d'espoir. Ce livre nous dit que si on veut, on peut. Et que le monde change grâce à des petits gestes, des petites rébellions, des petits gens qui disent stop aux injustices qu'on leur fait subir au quotidien. C'est comme ça que commence la lutte, en disant non. En disant stop.

Prix des Incos 2018 3ème/2nde
Trois lycéens d'un lycée populaire sont confrontés à l'arrivée massive des lycéens de la haute qui ont vu leur lycée finir en fumée. Tout part d'un pari sportif aussi inattendu qu'impossible, et c'est toute une ville qui s'enflamme. Sous forme de lutte des classes enfantines c'est tout un peuple qui se réveille sous l'oeil averti de journalistes plus ou moins reconnus mais aux talents similaires ! On se plait à croire nous aussi en la victoire de ces trois jeunes prolo conscient de leurs faiblesses mais fort d'une unité qui fait plaisir à lire. On s'attache à ce jeune garçon moitié anglais moitié breton, à ce père au bord du gouffre parfois, beau, toujours, on s'attache aux gens de ce village, au combat plein de vivacité des jeunes, à la contagion qui prend forme chez les plus vieux. La fin est exceptionnelle, commune, joyeuse. Nous sommes nous aussi dans les gradins du centre équestre, nous attendons dans un souffle commun et un espoir réel le dénouement de toute cette histoire abracadabrantesque. sans trop y croire, même si cela réchauffe le coeur de penser que ça a été fait, qu'on a été au bout, nous aussi, avec eux.
Un livre qui parlera aux gens qui s'insurgent et qui croient que c'est encore possible de faire bouger quelques lignes, un joli livre qui donne envie d'y croire, le temps d'une lecture.

Peut être un peu difficile à lire pour des 3èmes, peu enclin à accrocher à une histoire qui traite de politique d'emploi et de lutte des classes mais intéressant quand même, avec plusieurs histoires qui s'emmêlent, plusieurs destins qui se lient.

Laurent Malot signe ici un roman réjouissant sur la lutte des classes. Si la fin fait un peu trop "happy end", l'auteur a le mérite de dépeindre les plans sociaux et la peur du chômage des salariés concernés Un brin caricatural et idéaliste, il permet de faire réfléchir sur l'engagement

Rencontré au Printemps du Livre de Montaigu, Laurent Malo me semble faire partie de ces rares auteurs un peu touche à tout tant ses ouvrages se suivent et ne se ressemblent pas. Romans, polars,satire sociale, son univers semble sans limite. Pour ma part, c'est une découverte et je peux dire qu'elle fut très agréable.
De prime abord, le titre, la couverture peut faire penser à un roman pour ados et même si ces derniers peuvent le lire sans peine, ce roman me semble surtout intergénérationnel. Il aborde avec humour la lutte des classes et des multiples représentations que les uns peuvent avoir sur les autres.
Sean Kinsley, 17 ans, vient vivre sur le territoire français après une enfance à Londres. Au lycée, il est loin de faire partie des plus populaires mais voilà que les élèves de la très select école privée de Douarnenez se mêlent à eux suite à un incendie dans leur lycée. Il n'en faut pas plus pour que la guerre des classes soit déclarée. Sean ne supporte pas que l'on humilie son prochain sous couvert de bonne ou mauvaise fortune et le voilà qu'il réplique à l'attaque. Un défi sportif sera organisé entre les losers et les nantis, sur les sports de prédilection de ces derniers. Ce qui aurait pu rester dans l'enceinte d'un lycée va prendre des proportions gigantesques car sur Douarnenez la colère gronde du côté des habitants. On parle de licenciements, la menace de la délocalisation plane et le combat d'un ado devient le reflet d'un combat plus vaste. Il suffit qu'une personne ouvre la voie pour que d'autres suivent. La théorie du battement d'ailes d'un papillon n'a jamais été aussi bien exploitée que dans ce roman. En tant que lecteur, on se laisse emporter par le ton léger de l'auteur, on plonge dans la tourmente adolescente mais aussi dans tout ce qui fait le sel de l'amitié à cette période charnière de la vie. le personnage principal est un héros malgré lui, ce qui le rend très attachant, d'autant plus qu'il fait preuve de bien plus de maturité qu'il ne le croit.
Ce livre se dévore, il nous fait rire et surtout le plus important: il redonne espoir.

Sean Kinsley a 17 ans. Il vivait à Londres, mais après le divorce de ses parents, ils sont venus habiter en Bretagne. Dans le lycée où il va étudient les élèves des classes ouvrières. Mais alors que les lycéens bourgeois d'à côté sont obligés de partager les locaux, tout commence à déraper. Il rencontre Camille, mais aussi ses prétendants qui se moquent de lui. Énervé, Sean leur propose un défi sportif sur leur terrain de jeux : 3 épreuves : natation, équitation et aviron. Mais bientôt, plus qu'un défi perdu d'avance, cette lutte devient le symbole de la lutte des classes qui agite la petite ville où trois grosses entreprises veulent délocaliser et mettre au chômage des centaines d'employés.

Si la couverture est assortie au titre, elle ne m'a personnellement pas vendu du rêve. Mais le livre m'étant chaudement recommandé, je m'y suis lancée et ça a effectivement été une bonne surprise !

L'histoire est dynamique et intéressante, avec un vrai fond, elle devient fable sociale autant que roman adolescent. Les personnages sont plutôt réalistes, de même que les situations. La lutte des classes sociale parlera certainement aux jeunes pleins d'idéaux, et la façon dont est traité le pari (qui fait un peu film pour ados) est beaucoup moins gnangnan que prévu.

On passe donc un bon moment, à la fois agréable, drôle et qui nous pousse à réfléchir. à mettre dans de nombreuses mains !
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Les « Lucky Losers » ou « perdants chanceux », c'est la team dont Sean Kinsley est le coach.
Elle est composée d'Antoine, de Kevin, et de Rémy. Ces lycéens dont les parents travaillent dans les usines alentours et qui ont un niveau de vie plutôt modeste sont méprisés, humiliés et mis à mal par trois garçons issus de la petite bourgeoisie. Les Lucky Losers leur ont lancé un défi sportif dont l'issue semble jouée d'avance puisqu'ils doivent s'affronter dans trois disciplines que pratiquent régulièrement les « bourges » mais que les « prolos » n'ont jamais pratiquées : équitation, natation, aviron. le pot de terre contre le pot de fer !

Cependant, ce défi, qui n'était au départ qu'une rébellion de lycéens va vite devenir viral et s'étendre à toute la ville de Douarnenez.

Sous couvert de conflit entre étudiants pauvres et étudiants riches, Laurent MALOT nous offre une vraie satyre de la société. Il nous délivre un message fort sur les différences sociales, la lutte des classes, et met également en avant les ravages de la délocalisation, les fermetures d'usines qui laissent nombre de familles sur le carreau dans l'indifférence générale, et les régions sinistrées. Les grèves générales, les syndicats, les patrons pris en otages dans leurs propres bureaux, cela nous rappelle des souvenirs des années 1990 et c'est malheureusement toujours d'actualité.

L'humour est toutefois omniprésent dans cette fable sociale à la « full monty » et même si le sujet de fond est épineux, j'ai souvent éclaté de rire avec le « Che » et son équipe.

Laurent Malot nous offre là un roman grinçant sur la réalité d'un époque, mais également sur l'amitié, la pugnacité, la solidarité, le dépassement de soi et l'engagement.

Mention spéciale pour les personnages de Sean et de Sarah !

Cette histoire est éditée dans la section jeune adulte et j'engage tous les lycéens à la lire, mais même en tant qu'adulte confirmé j'ai pris grand plaisir à lire cette fresque sociale.

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Un savoureux roman qui saura ravir les ados… Comme leurs parents : “Lucky Losers” de Laurent Malot, paru aux éditions Albin Michel.

Le pitch : En dépit de ses déboires familiaux, c'est une nouvelle aventure qui démarre pour Sean Kinsley, 17 ans, lorsqu'il quitte Londres pour débarquer à Douarnenez. Domicilié chez son père tandis que sa soeur vit chez sa mère, Sean a intégré le lycée public et populaire Saint Hilaire au sein duquel il mène une scolarité paisible entouré de ses amis… Mais c'était sans compter l'arrivée des petits bourges du lycée privé Balzac qu'un incendie a chassé de leur établissement huppé et les contraint à se mêler à la populace pour terminer leur année… Il est temps de défier ses gosses de riches en terrain sportif pour leur donner une bonne leçon : Coachés par “Le Che”, les Lucky Losers entrent en action !

Voilà un moment que ce roman patientait dans ma PAL… Et retrouver son auteur à Nemours avant de nous voir confinés m'a poussée à franchir enfin sa couverture puis sa première page… Avec retard, je l'admets ! C'est donc parti pour une lecture tout à la fois truculente et savoureuse, mais moins légère qu'il n'y paraît !

Tout en abordant avec douceur et désinvolture les problèmes faussement futiles que tout adolescent peut un jour rencontrer, l'auteur vise plus large et aborde avec subtilité des questions beaucoup plus sérieuses telles que les inégalités sociales et leurs répercussions au quotidien, sujet d'actualité s'il en est !
Ainsi l'auteur nous déroule une intrigue pleine d'humour mais n'en demeure pas moins finement pensée, menée tambour battant pour de jeunes personnages tout à fait attachants, que l'on se plaît à côtoyer tandis que leur existence se trouve chamboulée par un défi qui franchit largement les grilles du lycée.
Ainsi on suit avec plaisir leurs tribulations servies par une plume fluide, attrayante et soigné, un style empreint de fraîcheur et de dynamisme.

En bref, un roman touchant, plein d'humanité et largement accessible !
(Lu en avril 2020)
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Sean Kinsley est franco-britannique, il est arrivé en début d'année à Douarnenez suite à la séparation de ses parents. Son père ayant eu une liaison avec un homme sa femme l'a quitté et a décidé de retourner en France, pour ne pas perdre le contact avec ses enfants le père a suivi.
Sean se fait quelques amis dans son nouveau lycée mais va malencontreusement lancer un défi à trois jeunes notables du coin en réponse à leurs provocations et à leur mépris. Contre toute attente, alors qu'ils se savent battus d'avance sur ce défi sportif (natation/équitation/aviron), ses copains vont répondre présents. Finalement c'est tout le lycée que Sean embrasera bien malgré lui et cela entrera en résonance avec les luttes locales pour le maintien de l'emploi. Il y aura aussi une histoire d'amour, Sean vivra son « Roméo et Juliette » avec Camille, fille de la propriétaire d'une des usines qui licencie.
Un roman à l'actualité sociale qui fait écho. Sean est un héros bien malgré lui, qui va réussir à mobiliser des gens parfois un peu résignés face à une situation sur laquelle ils ne pensent pas avoir de prises (licenciement/mépris des hautes sphères). Si certains personnages semblent un peu caricaturaux, d'autres sont plus subtils et en tous cas les leçons à tirer le sont. de l'humour et pas de misérabilisme, même si le roman dépeint bien le quotidien difficile de beaucoup de familles. le récit sonne juste et rappelle l'importance des luttes collectives : Sean est un bon orateur, mais sa parole et son rôle sont surtout bien relayés par sa camarade Sarah (future journaliste) et ses amis qui vont se dépasser pour accomplir le défi. Un récit humaniste et assez enthousiasmant, un peu à la façon de « Merci patron », qui montrent que parfois les petits gagnent même si ça paraît improbable. Et ça fait du bien parfois un roman un peu utopiste qui finit bien...

À 17 ans, Sean, anglais par son père, breton par sa mère, a vu sa vie basculer du jour au lendemain.son père a étais surpris dans les bras d'un autre homme.par la mère de Lucky. du coup déménagement de Londres a Douarnenez, une petite ville bretonne. Avec ma soeur dans un logement minable. Inscription au lycée Saint-Hilaire, intégration réussie.
Et puis, et puis...tout bascule.
Envahissement de Saint-Hilaire par les étudiants riches et dédaigneux de l'institut privé Balzac, celui-ci ayant brûlé. Je rencontra vite des amis (Kevin, Rémy et Antoine)puis je tomba «amoureuse » d'une fille qui s'appelle Camille tard des cade du lycée me lance un défi sportif.du coup ont a crée un événement sportif .puis je devenu un des meilleur en nation.
MON AVIS SUR LUCKY LOSERS : sur le livre :ce livre ce lie facilment est il est tres marant .
Je trouvre que ce livre et tres bien pour un ados qui n'aimme pas trops lire
théo