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Une lecture jubilatoire... très riche, comme tous les ouvrages de Alberto Manguel, ce célèbre féru de l'Ecrit , des livres, de la lecture et des bibliothèques...

"Parce que si toute bibliothèque est autobiographique, son remballage semble avoir quelque chose d'un auto-éloge funèbre. Peut-être ces questions sont-elles le sujet véritable de cette élégie. "(p. 58)

Texte prolixe qui aborde moult sujets, exigeant à mon sens une seconde lecture... pour en apprécier toutes les facettes...

Je démarre cette chronique avec une citation introductive . cette dernière en dit déjà beaucoup du caractère possessif, exclusif de l'auteur vis à vis des livres et de ses bibliothèques successives, s'étant beaucoup déplacé, sa vie durant, à travers le monde !

"J'ai toujours aimé les bibliothèques publiques, mais je dois avouer un paradoxe : je ne m'y sens pas bien pour travailler. (...) Je n'aime pas l'interdiction d'écrire dans les marges des livres que j'emprunte. Je n'aime pas avoir à rendre les livres si je découvre en eux quelque chose de surprenant ou de précieux. Tel un pillard avide, je veux que les livres que je lis m'appartiennent." (p. 21)

Cet érudit du Livre et des bibliothèques [ nommé Directeur de la Bibliothèque Nationale d'Argentine entre 2015 et 2018 ], nous fait part de ses pérégrinations et de celles de ses collections de livres... Ayant vécu plus d'une quinzaine d'années en France,.... il a dû repartir aux Etats Unis puis en Argentine...
Des tas de réflexions passionnantes alternant avec des digressions sur des auteurs,des textes classiques ou non, sur les religions, la philosophie... sur son déchirement de "remballer" , de ré-enfermer sa bibliothèque dans des cartons...un temps indéterminé... pour déménager une einième fois très loin, sur un autre continent... L'occasion d'aborder mille facettes de son amour multiforme pour ses livres, et les Livres, en général...

En dehors de ses ressentis envers "ses multiples enfants-papier ", Alberto Manguel alterne avec diverses digressions sur la Littérature, le Savoir, certains de ses innombrables écrivains préférés [tel Shakespeare, Cervantès, etc], son amour total des dictionnaires, ses missions de Directeur de la Bibliothèque Nationale d'Argentine [ Buenos-Aires ]... et la plus belle histoire de cet opus... reste la magique TRANSMISSION... chaîne du livre, quand on apprend qu'après près de 50 années, Alberto Manguel est revenu , en tant que Directeur, dans la bibliothèque de sa jeunesse, cette fameuse Bibliothèque Nationale où il venait , gamin, chercher le directeur de l'époque, l'écrivain Borges.... Je trouve cette histoire extraordinaire :

"La Bibliothèque nationale que j'avais connue dans les années 1960 était très différente. (...) Borges y avait son bureau au premier étage, après en avoir été nommé directeur en 1955, lorsque "l'ironie de Dieu", comme il disait, lui avait accordé simultanément "les livres et la nuit" : Borges était le quatrième directeur aveugle de la bibliothèque ( une malédiction que j'ai bien l'intention d'éviter ). C'était dans ce bâtiment que pendant plusieurs années j'avais retrouvé Borges en sortant de l'école pour le raccompagner à pied jusque chez lui, où je lui lisais des histoires de Kipling, Henry James, Stevenson. J'associe cette bibliothèque et ces histoires. "(p. 131)

Un très passionnante lecture qui aborde non seulement l'attachement d'Alberto Manguel à sa colossale bibliothèque, aux bibliothèques publiques mais aussi les sujets des religions, de la Perte (sous toutes ses formes), la philosophie, le politique, les devoirs des gouvernements "éclairés"quant au patrimoine écrit universel, aux Droits des Hommes, etc.

"Une bibliothèque nationale doit garantir la liberté de jouir de ces plaisirs-intellectuel, créatif, empathique- afin que quiconque le souhaite puisse être tenté d'aller au-delà de ce qui est offert, de ce qui est apparent, de ce qu'il est convenu de considérer comme bon. Pour atteindre ce but, beaucoup de choses sont nécessaires. Argent, travail, imagination, et un constant dialogue social, et plus encore d'imagination, plus de travail et plus d'argent. Les gouvernements doivent être amenés à comprendre l'importance du rôle que joue une bibliothèque nationale dans le maintien d'une société sous la forme d'une entité cohérente, interactive et résiliente, et fournir les fonds correspondants. Une bibliothèque nationale peut, je crois, être une sorte d'atelier de création et un endroit où sont conservés des documents où les futurs lecteurs pourront trouver des idées afin d'imaginer des mondes meilleurs. "(p. 148)


Alberto Manguel... nous communique ses très nombreux enthousiasmes dont ceux pour les dictionnaires...ainsi que pour certains classiques, dont le "Don Quichotte" dont il parle si bien !!

"Si les livres sont nos comptes rendus d'expériences et les bibliothèques nos dépôts de souvenirs, un dictionnaire est notre talisman contre l'oubli. Ni un mémorial du langage, ce qui sent la tombe, ni un trésor, ce qui implique quelque chose de fermé et inaccessible. Conçu dans l'intention d'enregistrer et de définir, un dictionnaire est en soi un paradoxe : d'un côté, il accumule tout ce qu'une société crée pour sa propre consommation, avec l'espoir d'une compréhension commune du monde; de l'autre, il assure la circulation de ce qu'il amasse afin que les mots nouveaux ne
soient pas abandonnés dans le froid. (p. 117 )

Et... toujours l'Amour des mots , des Livres qui sont les meilleurs intermédiaires de la Civilisation, du savoir et du lien aussi fraternel que citoyen, entre les personnes !!...

"Certes, la littérature peut n'être pas capable de sauver quiconque de l'injustice, ni des tentations de l'avidité, ni des mystères du pouvoir. Mais elle doit avoir quelque chose de périlleusement efficace si tous les dictateurs, tous les gouvernements totalitaires, tous les personnages officiels menacés tentent de s'en débarrasser en brûlant les livres, en imposant les livres, en ne défendant que du bout des lèvres la cause de l'alphabétisation, en insinuant que la lecture est une activité élitiste." (p. 140)
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"D'après mon expérience, ce qui marche parfois (pas toujours), c'est l'exemple d'un lecteur passionné. Parfois l'expérience d'un ami, un parent, un professeur, un bibliothécaire manifestement émus par la lecture d'une certaine page peut inspirer, sinon l'imitation, du moins la curiosité. Et cela, je crois, c'est un bon début. La découverte de l'art de lire est intime, obscure, secrète, presque impossible à expliquer, proche de la naissance d'un élan amoureux, si vous me pardonnez cette expression sentimentale. On l'acquiert à soi seul, comme une sorte d'épiphanie, ou peut-être par contagion, par la confrontation avec d'autres lecteurs.(p145)"

Pour tout(e) amoureu(se)x de lecture, ce livre est à la fois un concentré de ce que sont la littérature, les livres, la lecture, une bibliothèque mais aussi une connaissance immense, infinie de ce que recèlent les livres.

L'auteur a dû, à plusieurs reprises emballer sa bibliothèque, au fil de ses déménagements de France, d'Argentine, du Québec et c'est l'occasion pour lui de revenir sur son bonheur de vivre entouré de ses livres, de la crainte, lors de la mise en cartons de ceux-ci, d'être en manque de leur présence, en se posant la question de leur devenir à chaque voyage mais pas seulement.

Je dois avouer que je me suis sentie bien petite face à cet érudit littéraire par la connaissance qu'il possède dans ce domaine. Toute évocation d'un sujet est l'occasion de l'associer à un livre, un auteur. Cette élégie, comme il l'a nomme, est une déclaration d'amour, ni plus ni moins, à la littérature et donc à la lecture avec, entre chaque chapitre de celle-ci, une digression revenant sur le thème évoqué : rêve, religion, dictionnaire, histoire de l'Argentine etc.... pour en extraire tout ce qu'il évoque en lui au travers de la littérature.

Quel lecteur, précis, studieux, jouissif ! Ce livre que j'avais eu envie de lire suite à un conseil de François Busnel pendant le confinement dans La petite librairie, est une ode également aux écrivains : Borges, dont il prit la succession à la tête de la Bibliothèque nationale d'Argentine, son mentor, Cervantès et bien d'autres (je ne peux pas tous les citer tellement la liste serait longue).

Je me suis retrouvée dans bien des bonheurs décrits en tant que lectrice et amoureuse des livres, des bibliothèques, de me sentir chez moi entourée par ses fidèles compagnons mais je dois avouer que je me suis sentie bien humble face à son érudition, la relation qu'il fait entre les sujets et leurs évocations dans certains ouvrages, parfois très très anciens. Mais cela se lit avec bonheur car chaque page est une déclaration d'amour.

En le refermant j'ai pensé : lis, encore, toujours et reviens le lire dans quelques années le relire, le savourer. Alberto Manguel a ses références littéraires, ses bases, ses socles et je peux comprendre qu'en les enfermant dans des cartons il se sente abandonner, que tout lecteur qui déménage déballe en priorité ses livres quitte à laisser en "chantier" le reste de son logement et la bibliothèque d'Alberto Manguel comporte 40 000 livres et donc trouver le lieu idéal est chose difficile.

Pour être tout à fait franche, certaines évocations sont restées assez obscures pour moi, n'ayant pas toutes les connaissances pour les apprécier mais il démontre avec brio à quel point la littérature sert de support à ses pensées, à ses réflexions et finalement à sa vie.

Coïncidence, il y a 2 ou 3 jours, j'entendais à la radio, qu'Alberto Manguel a trouvé un refuge à Lisbonne au Portugal dans un palais où il va pouvoir enfin libérer ses livres (vous trouverez ICI le lien vers l'article) car nous savons bien que des livres sont faits pour être lus, touchés, vus, sentis et qu'il sont une réserve de bonheur, de réponses et une source inépuisable de connaissances et de réflexion.

"Les livres dans ma bibliothèque me promettaient le réconfort et aussi la possibilité de conversations éclairantes. Ils me faisaient don, chaque fois que j'en tenais un entre mes mains, du souvenir d'amitiés qui n'avaient nul besoin d'introductions, de politesses conventionnelles, de faux-semblants ou d'émotions dissimulées. Je savais que, dans cet espace familier entre les couvertures, je prendrais un soir un volume du Dr Johnson ou De Voltaire que je n'aurais encore jamais ouvert, et découvrirais une phrase qui m'attendait depuis des siècles.(p59-60)"
Lien : Https://mumudanslebocage.wor..
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Conquise ,je suis conquise!
Premier opus que je termine de cet auteur ultra connu Et qui m intimidait un Peu...
Le volumineux « histoire de la lecture » trône et prend la poussière dans ma mini bibliothèque depuis des années j' en avais avalé quelques passages ,vite fait ,me promettant d y revenir plus tard à tête reposée

Ce volume est plus court mais pas moins ambitieux ni moins intéressant .
L auteur (je vous fais l affront de vous le présenter mais j'aime bien parler à tous ,même aux plus jeunes -clin d oeil à mes enfants et leurs copains qui sont sur babelio),
grand lecteur devant l éternel depuis sa plus tendre enfance,est né à Bueno Aires ,parents juifs (une de ses grand-mére ayant fui l Allemagne nazie si j ai bien compris -il devrait écrire l histoire de cette aïeule) -père diplomate .
Alberto a donc vécu son enfance à Tel Aviv (ou son père était en poste ) avant de revenir en Argentine pour émigrer fuyant la dictature ,dans différents pays dont la Polynésie ,et enfin,revenir couler de vieux jours paisibles en France. Il choisira d habiter une charmante maison flanquée d'une grange Dont il fera « sa »bibliothèque .

Suite à des tracasseries fiscales et administratives qu il ne définit pas ,il doit partir vivre aux USA et donc remballer sa bilbliothèque .
Ne soyez pas rebutés par le début de cet essai- :les lamentations d un vieux drogué de livres en papiers (ah ,l odeur ! Ah la vielle couverture !...)presque fétichiste ,ne prêtant ni ne donnant ses livres chéris mais les stockant précieusement selon un ordre connu de lui seul
Le propos s ouvre et l auteur nous gratifie de nombreuses digressions ,j ai bien aimé celle qui parlait de la mythique et élusive bibliothèque d Alexandrie .
Finalement l auteur se voit offrir le poste de directeur général de la bibliotheque de Bueno Aires ,tâche dont il s'acquitte avec passion et dévouement pendant qq années.
Point d obscurité ni de discours élitistes dans cet ouvrage ,
Alberto est conscient que les lecteurs « enragés » constituent une minorité de la population (bien représentée sur babelio :)) et se demande comment communiquer le virus et le plaisir de la lecture au plus grand nombre (par l exemple ,par la passion qu il faut essayer de communiquer nous dit il )
Il est conscient aussi que les bibliothèques publiques doivent être accessibles à tous et non des temples rébarbatifs et austères .. pari gagné ? Qui a vu la bibliothèque de Bueno Aires ?
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Un récit fabuleux qui décrit la passion d'un homme pour les livres. Cet homme possède une quantité gigantesque de livres qu'il doit emmener à chaque fois qu'il déménage.
L'écriture de ce livre est extraordinaire ; à aucun moment on ne s'ennuie dans ce texte qui à première vue peut paraître soporifique.
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En 150 pages, Alberto Manguel dresse, par touches, le portrait de cette magnifique gigantesque bibliothèque qu'il avait installée dans un ancien presbytère de la vallée de la Loire, mais d'où il a dû partir pour Buenos Aires puis New York.

Et entre ces pages remplies de nostalgie, il aborde par des digressions, des histoires comme celle de la Grande bibliothèque d'Alexandrie, les dictionnaires et leurs créateurs, la création litteraire et le lieu commun imposant à tout écrivain d'être triste et sans le sou !

C'est donc un court ouvrage pour les amoureux des mots, empli d'anecdotes de toutes sortes, à picorer de temps en temps, parce que tout d'un coup, ça m'aurait paru roboratif ! 😉
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J'ai relu "Je remballe ma bibliothèque" dans un cheminement qui pourrait expliquer pourquoi j'aime tant Alberto Manguel : la rencontre fortuite de la bibliothèque, le chemin qu'emprunte chaque lecteur dans les allées de la bibliothèque du monde. Il raconte d'ailleurs ses déambulations désordonnées dans les bibliothèques publiques. Bref, un chemin inattendu, inespéré m'a ramené vers ce livre que j'avais lu il y a trois ou quatre ans. Un chemin sur lequel j'ai récemment rencontré les nouvelles exemplaires de Cervantès, le numéro 4 de L'herne consacré à Borges, le broyé du Poitou qui m'est parfois une petite madeleine, et les pensées pour quelqu'un qui m'est très cher, grâce à qui j'ai découvert Manguel. Et finalement, en rangeant ma bibliothèque, j'ai retrouvé ce livre que je ne pensais pas avoir, au point qu'il était sur une de mes listes de livres à trouver un jour...
Voilà ce qu'est Manguel pour moi, dans mon expérience de lecture.
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L'événement, dont on ne connait pas les détails, qui fera en sorte que cet écrivain et penseur exceptionnel remette les 35 000 livres de sa bibliothèque dans des boîtes pour leur trouver un nouveau lieu, une nouvelle alcôve, est en quelque sorte le déclencheur d'une réflexion autour de ces livres, autour de ce qu'ils évoquent, autour de la littérature, de la lecture, des expériences d'écriture. Dans un court texte, Alberto Manguel ne nous lasse pas de ses digressions où il fait référence à son expérience auprès de Borges, où il met à profit son érudition, où il raconte sa relation avec les bibliothèques, où il narre l'histoire de la bibliothèque «qui avait atteint le statut de modèle pour toutes les bibliothèques, celle d'Alexandrie», où il met en scène son rapport aux dictionnaires et aux mots.

C'est un livre de passions livré ici par un maître ès passions, un livre à placer d'office dans la pile des livres à relire.
Lien : https://rivesderives.blogspo..
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Le commentaire de Lynda :

Dans cet essai, Alberto Manguel nous démontre toute la grandeur de son amour pour les écrits, il se livre à nous en démystifiant les bibliothèques, les livres, ce qu'ils stimulent chez lui. Il fait ce constat au moment de mettre en boîte ses livres, il nous explique comment les placer, les répertorier, ainsi que ce qu'ils signifient pour les lecteurs, les amoureux de la littérature, les bibliophiles. C'est le coeur au summum de son émotion qu'il partage la relation avec sa passion, le livre qui nous accompagne en tout lieu, le plaisir de recevoir et de donner des livres, de les lire, les ranger, et la tristesse, de les « emballer », ce qui est le début de ce récit.
L'auteur a inséré dans son récit, dix digressions qui nous raconte des lieux significatifs reliés aux livres, aussi des réflexions sur des écrits classiques.
Ce récit est assez émouvant du côté de la perte, de la réflexion, de la séparation avec nos passions, nos biens. J'ai ressenti beaucoup de connexion avec Alberto Manguel, car moi aussi, je vis avec la passion des livres, des bibliothèques, des reliures, etc. On sent quand même un certain espoir de léguer sa collection pour que d'autres bénéficient de la richesse de ses oeuvres.
J'ai aimé ma lecture, elle m'a fait connaître la passion d'Alberto Manguel et la mutation qu'elle doit subir avec le démantèlement de sa bibliothèque personnelle afin de donner sa collection à une institution culturelle québécoise qui est accessible à tous, il demande que sa collection soit gardée intacte et entière. Mais présentement, sa donation est entreposée puisqu'il y a quelques tracas administratifs et des problèmes de budget aussi.
C'est une lecture intéressante et je ne peux qu'espérer que tout se règle afin de permettre aux Québécois de bénéficier de ce legs. Je vous recommande cet essai afin de bien comprendre la passion qui anime cet homme septuagénaire.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Dans cet ouvrage, Alberto Manguel nous raconte comment, au fil de sa vie, il a dû à plusieurs reprises déménager et se séparer d'une partie de sa bibliothèque personnelle. Il part à la recherche de ses souvenirs, nous livre quelques-unes de ses lectures favorites, nous offre quelques réflexions sur la lecture, le langage, la création littéraire, le rôle de la littérature ..
Un temps directeur de la Bibliothèque Nationale de Buenos Aires, il nous parle des bibliothèques nationales, mais aussi de toutes les bibliothèques, anciennes ou modernes, et de leur rôle en tant que lieu d'expression et de formation à la citoyenneté.
Ce petit essai au charme quelquefois suranné, mais cependant très actuel, nous réconforte et nous enrichit par sa profondeur. Et surtout, l'auteur parvient à nous transmettre sa passion pour la lecture et les livres.
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Un livre qui m'a interpellé à sa sortie et qui faisait partie de ma PAL.
Le sujet avait tout pour me plaire, la passions des livres, des bibliothèques. Mais, j'ai trouvé que ce petit livre est difficile à aborder. le sujet est certes, très travaillé, trop sans doute ! Je me suis perdu dans ces digressions complexes où je n'arrivais pas à concentrer ma lecture.
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