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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est avec plaisir que j'ai retrouvé les personnages de L'oiseau bleu d'Erzeroum, Agop, Haïgaz, Araxie, Haïganouch, comme on retrouve de vieux amis.
Contrairement au premier opus qui démarrait incroyablement fort pour s'essouffler ensuite, c'est ici un démarrage poussif, puis un tempo qui s'accélère en deuxième partie avec un sprint final des plus inattendu.
J'ai retrouvé dans ce récit les mêmes ingrédients de réussite et de déception que dans le premier tome.
La réussite, c'est Ian Mook qui nous en apprend encore davantage sur l'histoire des Arméniens, largement inconnue des Français il me semble (enfin de moi en tout cas). Dans les années 50, l'URSS fait miroiter des lendemains qui chantent aux exilés Arméniens en leur promettant un retour aux sources sur leur terre natale pour un nouveau départ. Agop si attaché à son Arménie, décide de quitter sa famille et la France. Il se laisse appâter par les belles promesses, et se rassure, ainsi que ses proches, en cas de désillusion, il sera vite de retour. Cependant, avant même d'avoir posé le pied sur le sol arménien, il a compris sa terrible erreur, il est piégé, sans retour possible, transformé en main d'oeuvre bon marché pour les grands chantiers russes qui manquent de bras au sortir de la guerre. Gare à ceux qui sortent du rang, les délateurs veillent, et au premier mot de travers, c'est le camp de travail qui les attend. Mais ce n'est là que le début des déconvenues, le pire est à venir, Agop va devenir un zek.
Les travers du récit, ce sont d'énormes invraisemblances avec des personnages qui n'arrêtent pas de se croiser. Ian Manook use et abuse des heureux hasards et coïncidences à en donner le tournis au lecteur, et cela m'a agacée encore plus que dans le premier tome tant les invraisemblances sont légion, ce qui a gâché mon plaisir de lecture et fait perdre en crédibilité au récit.
Cependant, une fois de plus, Ian Manook réussit son pari de nous faire découvrir un nouveau pan de l'histoire du peuple arménien en nous emmenant dans les pas d'Agop. D'Erevan à la Sibérie, il nous raconte la peur, les camps, et les destins des uns et des autres se mêlent entre la France, l'Arménie, la Sibérie.
L'auteur donne un brusque coup d'accélérateur à la fin du roman, les évènements se bousculent et certains dénouements tant attendus sont pour finir très vite expédiés, j'en ai été déçue après l'interminable démarrage du début. La fin appelle clairement un troisième tome, je ne suis pas certaine de suivre cette fois…
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