Quel plaisir que de retrouver cet univers, ces personnages, ces paysages ! J'avais eu un énorme coup de coeur pour
Yeruldelgger et j'ai pourtant mis deux ans avant de lire ce second tome.
Je vais commencer par les aspects plutôt négatifs car même si j'ai beaucoup aimé ce roman, je ne peux m'empêcher de comparer mon sentiment d'après-lecture avec celui du premier tome.
Malgré des personnages charismatiques et une intrigue plutôt prenante je n'ai, en effet, pas autant apprécié cette deuxième lecture. J'ai souvent eu le sentiment que l'on me présentait une vitrine : voici la Mongolie, avec ses nombreuses spécialités culinaires ; voici la France, avec ses nombreuses spécialités culinaires ; plaçons telle marque ici, telle autre par-là ; euh... j'ai un peu du mal à comprendre ce genre de procédés, en fait, je pense que le roman ne perdrais rien à ne pas avoir autant d'éléments "publicitaires".
Autre petit aspect qui m'a gênée dans ma lecture, je me suis retrouvée parfois embrouillée au milieu de l'intrigue, à ne plus très bien savoir qui parle à qui, ou bien où l'on se trouve.
Cependant, ce roman reste un bon moment de lecture. Les pages se tournent les unes après les autres sans que l'on ne s'en rende vraiment compte. Les chapitres sont courts donc le rythme est soutenu, c'est souvent quelque chose que j'apprécie dans un roman. Rares sont les romans qui ont des chapitres longs et qui arrivent malgré tout à avoir un rythme qui ne s'essouffle pas.
Et puis ces personnages... on ne peut nier qu'ils sont charismatiques et attachants, malgré leurs défauts, qui sont parfois peut-être un poil exagérés, exacerbés, dans ce second opus.
La plume de
Ian Manook est toujours aussi agréable à lire, elle nous emporte avec elle pour un voyage tumultueux. Pour ceux qui ont aimé
Yeruldelgger, je ne peux que conseiller de lire
Les Temps Sauvages.