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Anne Boleyn est morte. Henri VIII va pouvoir épouser la douce, placide et sage (???) Jane Seymour. Malheureusement, celle-ci meurt en mettant au monde le fils tant désiré.
La couronne a enfin un fils légitime pour succéder au roi.
Henri VIII, inconsolable, charge très vite Cromwell de lui trouver une perle rare qu'il pourra épouser. Oui, oui, il est inconsolable mais il fait don de sa personne.
Thomas Cromwell, élevé lord, va donc une nouvelle fois évoluer au coeur des intrigues européennes, cherchant à brouiller François 1er et Charles Quint un peu trop amis au goût du roi, au coeur des conflits religieux, au coeur des complots des vieilles familles nobles qui aimeraient se débarrasser des Tudors et lui-même doit déjouer les conspirations qui visent à lui nuire. On a vraiment le sentiment que toutes les querelles convergent vers sa seule personne. Il faut aussi ajouter qu'au milieu de tout ce cirque il tente de satisfaire les caprices de son roi.
Cela fait beaucoup pour un seul homme, mais quel homme !
On a beau connaître l'issue du destin de ce bourreau de travail, maître es intrigues, j'ai adoré découvrir les dessous de son élimination du paysage politique anglais. On sent l'étau se resserrer autour de lui et on se prend à espérer malgré tout qu'il s'en sorte.
Fidèle au roi jusqu'au bout, il avait même entrepris la rédaction d'un « miroir des princes » fait de remarques inspirées de son expérience auprès du versatile Henri VIII.
Hilary Mantel a dressé un portrait formidable de cet homme décidément hors du commun, n'en déplaise aux nobles bien en cour.
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Voilà j'ai fini la trilogie de Hilary Mantel sur Cromwell.
Vraiment passionnante cette histoire , si vous aimez les romans historiques allez y ....vous apprendrez des choses , serez peut être surpris mais pas indifférent .
Le troisième tome m'a donné un peu de mal pour des raisons futiles je pense
D'abord le livre était neuf avec des pages au papier très fin ( n'importe quoi l'excuse ) et sa longueur 998 pages
J'aime les pavés mais là je ne m'en sortais pas ...peut être des longueurs dans ce 3eme tome
Et puis d'un coup la lecture est devenue addictive
Je retiens deux choses : d'un côté un roi Henri VIII pénible avec tous ces mariages , son indécision , sa mollesse
De l'autre le conseiller du roi qui devient de plus en plus important Cromwell
Qui gère pratiquement tout , les conflits larvés avec François 1er et Charles Quint .....la recherche d'épouses pour le freluquet pénible !!!
Il a un côté très humain Cromwell à prendre dans ses différentes demeures de jeunes apprentis , pour les sortir de la misère et leur apprendre un métier
De l'autre un conseiller très malin , froid , habile mais de basse naissance
Et les nobles anglais ne lui pardonneront jamais ça qu'un être "inférieur " se hisse à leur niveau .
Sa chute est incroyable
Les manigances de Stephen Gardiner ( évêque de Winchester et son ennemi juré )pour l'accuser de torts irréels
Les aristocrates et courtisans jaloux
Le roi ( alors celui là il m'est sorti par les trous de nez si je puis dire !!!! ) qui n'a aucun courage qui n'affronte pas ses problèmes conjugaux , qui fait zigouiller plusieurs de ses épouses
Oh mon dieu elles ont commis l'adultère et lui ce pignouf a eu plusieurs maîtresses mais bon hein !!!
La condition des femmes de cette époque n'en parlons même pas !!!
Les dernières pages m'ont rendu triste , triste de laisser Cromwell sur l'échafaud , triste de quitter ce personnage que je lis depuis plus d'un mois
En regardant la biographie de Hilary Mantel j'ai lu qu'elle est décédée en Septembre 2022............touchant et émouvant ; cette femme était très talentueuse et cette trilogie est un monument .
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Cela fait quelques années déjà que je souhaite lire la trilogie "Le Conseiller" d'Hilary Mantel sans pour autant passer à l'acte et le Grand Prix des Lecteurs Pocket 2024 m'a finalement forcé la main avec le troisième tome ; mais pas de panique, la lecture des deux premiers tomes n'est pas indispensable pour suivre l'histoire monumentale qui nous est contée ! Je dis "histoire monumentale" et je pèse mes mots tant cette oeuvre est prodigieuse, complexe, riche et révèle un incroyable travail de documentation puis de mise en récit !

Le sang d'Anne Boleyn est encore chaud sur l'échafaud où elle a été décapitée lorsque débute le roman. Nous sommes le 19 mai 1536 et toute l'Europe remet en question l'Eglise d'Angleterre, créée par Henri VIII après l'annulation de ses deux premiers mariages. Au fil des 1 216 pages suivantes, nous devenons l'ombre de Thomas Cromwell, un homme parti de rien qui s'est élevé jusqu'aux plus hautes sphères jusqu'à sa mort en 1540 qui marque aussi la fin du livre.

J'ai beaucoup aimé cette lecture exigeante qui multiplie les protagonistes et les intrigues mais également facile car l'autrice déploie devant nous une vie colorée par sa cuisine, ses vêtements, son art… Plutôt qu'une biographie de Cromwell, cette oeuvre est une illustration du pouvoir. Différentes factions se positionnent et misent sur un pion plus que sur un autre : Marie, la fille du premier lit d'Henri, ou son fils illégitime Fitzroy, à moins que le plus sûr soit encore un autre souverain européen tant ils sont nombreux à lorgner sur l'Angleterre ! Sur cet échiquier où la moindre erreur est synonyme de mort, lord Cromwell trace son chemin avec une rigueur, une détermination et une ingéniosité qui forcent le respect.
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Angleterre 1536, Henri VII prépare son mariage avec Jane Seymour. Anne Boleyn vient d'être décapitée, deuxième épouse du roi. Thomas Cromwell, lord du sceau privé, atteint fièrement le sommet de sa gloire. Mais sa joie est de courte durée car il attaqué de toutes parts. Beaucoup veulent sa chute, mais le plus grand danger vient du roi, homme versatile et capricieux.
C'est un livre extrêmement documenté.
J'ai voulu lire ce livre car j'avais vraiment beaucoup aimé la série télévisée les Tudors et je voulait en savoir plus sur cette famille.
Il est écrit au présent, ce qui est déconcertant pour un roman historique. le lecteur est dans la tête de Cromwell, c'est pourquoi parfois on saute d'une idée à une autre sans vraiment de transition et parfois ça m'a perdue.
Il y a de longues descriptions, de ce qui se passe à la cour, des usages, du passé de certains personnages, du quotidien du roi...
C'est très intéressant. Mais c'est une lecture pour laquelle, il faut être bien alerte et réveillé car elle est assez ardue.
Cromwell a eut une vie incroyable et un destin sans pareil. Homme de confiance du roi, il est le mieux placé pour parler de cet homme instable, certain d'être au-dessus des hommes tout en étant manipulable et versatile. Il me reste pourtant le sentiment que ce roi était sincère dans sa folie.
Bref, c'est un roman qui ravira les amateurs de cette période de l'histoire d'Angleterre.
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Ce tome est principalement centré sur la vie et la mort de Thomas Cromwell, conseillé du roi d'Angleterre Henri VIII.
Une fresque magnifique au 16éme siècle. Une foule infinie de protagonistes.
1216 pages qui foisonnent d'intrigues, de manigances, de conspirations, de coups montés, d'indivision, de mariages, de guerres, de morts et j'en passe.
J'avoue avoir survolé pas mal de page à partir de la 4ème partie, parce que trop de monde, trop d'intervenants, trop de recommencement...
La vie à la cour du roi Henri VIII était tout sauf un Havre de paix.
Je tire mon chapeau à l'autrice pour le travail qu'elle a réalisée, les recherches qu'elle a menée. Pour ensuite écrire les 3 tomes qui constituent cette fresque historique de l'histoire de l'Angleterre.
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👑 le conseiller - Tome 3 - le miroir et la lumière - Hilary Mantel 👑
Traduction : Fabrice Pointeau

Résumé :
Angleterre, 1536. Tandis qu'Henri VIII prépare son mariage avec Jane Seymour, Thomas Cromwell assiste à l'exécution d'Anne Boleyn, l'ancienne épouse du roi. Nommé plus proche conseiller d'Henri, il peut désormais se consacrer aux affaires du royaume et à l'ascension sociale de sa propre famille. Mais son triomphe est de courte durée : à travers toute l'Angleterre et jusqu'aux confins de l'Europe, dans les grandes maisons comme chez les paysans, on prononce son nom avec mépris, et nombreux sont ceux qui voudraient précipiter sa chute. Attaqué de toutes parts, Cromwell entame un périlleux jeu d'équilibre : il sait qu'aucun danger ne vaut celui d'être l'homme de confiance d'un roi capricieux et versatile.

Troisième et dernier tome de la trilogie, c'est aussi le plus volumineux et pour cause il se passe beaucoup de choses!
Le roi a évidemment eu gain de cause concernant la fin de son mariage avec Anne (même si son image en a pris un coup) et peut convoler en justes noces avec la réservée Jane Seymour.
Cromwell est au faît de sa carrière, il est l'homme le plus puissant d'Angleterre mais ce pouvoir lui attire le mépris des grands et des petits, lui simple fils de forgeron ne mérite pas cette place. On dit que le roi est sa marionnette, les mères menacent leurs enfants indisciplinés de faire venir Cromwell pour les punir comme on ferait appel à un monstre, les grandes familles complotent à sa chute tout en lui demandant de l'aide quand elles ont besoin de lui, les papistes le considèrent comme un hérétique et guettent le moment propice pour le faire chuter.
Quand on est arrivé au plus haut il n'y a plus qu'une possibilité...
J'ai beaucoup aimé ce dernier tome qui clôture une trilogie impressionnante en érudition et en rebondissements (ma conclusion : rien n'est plus inconstant et capricieux qu'un roi). le seul bémol que je ferai est la redondance des souvenirs d'enfance de Cromwell qui ont un peu trop alourdi le récit par moment. Je suis impressionnée par le travail de l'auteur et je compte lire sa duologie sur la Révolution.
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WOW , absolument extraordinaire, ça fait 3 fois que je les relis touts les 3, et à chaque fois je me délecte ! bon, c'est vrai que le style est un peu déroutant, faut parfois relire les phrases pour savoir qui parle et qui répond ... mais alors, quel régal ! pauvre Cromwell, il a dédié sa vie à cet abruti sanguinaire d'Henry VIII , et ça s'est mal terminé pour lui !
mais quand même, il est parti de moins que rien et il est arrivé tout au sommet ... grâce à sa seule intelligence ! c'est pas pour dire, mais j'aurais bien aimé connaître ce mec là !
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Le dernier livre d'Hillary Mantel, morte toute récemment. Un tome final pour le conseiller et je remercie les Editions Sonatine et NetGalley de m'avoir permis de le lire. Les deux précédents étaient fascinants et orne ma bibliothèque saturée..
Un livre qui nous conte la fin de l'histoire entre Henri le VIIIème, de la famille des Tudor (l'enfant roi, car il ressemblait étrangement sur sa fin de vie à un gros bébé trop nourri et à la jambe gâtée par une blessure) et Thomas Cromwell, le bras droit du roi, fils brutalisé d'un forgeron, soldat, marchand, apprenant plus vite que son ombre, s'adaptant à toutes les situations avec aisance, mais surtout énormément de réflexion.
Le texte commence et finit par une décapitation : une tradition du roi joufflu. J'y ai noté l'amour du travail bien fait de la part du bourreau français pour Anne Boleyn : la qualité française, c'est important. J'ai eu quelques incompréhensions surtout quand il s'agit de faire appel aux qualités de la femme qui sont celles qui sont malheureusement inchangées dans beaucoup de pays pour certains hommes : beauté, calme, sérénité, faire bonne figure, bonne reproductrice de mâles. L'étonnement aussi que manifeste les hommes face à la cruauté de l'autre sexe, me laisse pantoise : en quoi différons-nous physiologiquement et humainement parlant des hommes ? Notre appareil reproducteur est différent, mais nous sommes équipés de poitrine tous les deux. la haine et l'envie de tuer est commune aux deux sexes. Nous ne parlerons donc pas du futur et de Mary Stuart dite Bloody Mary et d'Elisabeth Ière, qui en digne fille de son père, la décapita. Elizabeth qui ne se maria jamais : les hommes pensaient au mariage comme un remède pour empêcher une femme de penser : intéressant Diafoirus ! L'animal tue si il a peur si on pénètre sur son territoire ou pour se nourrir. le plaisir de tuer est très humain. J'ai retrouvé aussi les HA-AH : Henri-Anne qu'il fallut faire disparaître rapidement de tous les endroits au Royaume pas encore très unis et qui désigne aussi une belle vue sur un paysage (Henri et Anne formait un beau couple). le roi est devenu le représentant de l'Eglise où les Evangiles doivent être traduits en anglais pour être compris par le peuple. C'est donc un autocrate qui gouverne, enfin plutôt un aigle à deux têtes et celle de Cromwell est toujours menacée. On retrouve beaucoup de références bibliques bien sûr dont celle de Caïn et Abel pour les rapports entre frères.. Il va falloir qu'on m'explique la différence entre des gens éduqués et des luthériens : qu'est ce que l'éducation ? connaissance, respect des rites ? La question de la survie du roi et d'un potentiel empoisonnement m'a fait sourire, car il est tellement facile de tuer avec des plantes anodines glissées en poudre au dernier moment dans le plat d'Henri VIII. le lierre qui s'attache grâce à ces crampons aux maisons, les abîme lentement. Evidemment, il y a de la chasse à courre : le sport des anglais et la croix entre les bois du cerf pour St Hubert.
La discussion sur les divinités m'a aussi fait sourire : aujourd'hui aussi certains ont leurs petites divinités : réseaux, portable ... L'histoire de Dédale me fait dire qu'il n'est pas responsable de la chute.de son fils. C'est Icare qui s'est voulu l'égal du soleil. Les références à Saint Luc qui est ébréché m'ont inquiété : quand la lumière est ébréchée, l'obscurité s'installe. Etre intelligent est dangereux pour certains qui ne pensent pas et écoutent le dernier chien coiffé qui passe.
Un fort beau texte qui rend hommage à l'homme qu'était Cromwell, qui aimait son roi et les évangiles, mais qui pour certains naviguaient dans des eaux troubles, dont ils ne pouvaient saisir l'importance pour l'avenir de l'Angleterre. le miroir s'est brisé et la lumière s'est éteinte.
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Extraordinaire! C'est le seul mot qui me vient pour parler du travail d'Hillary Mantel. Cette femme était un génie :faire revivre, incarner ces personnages si éloignés de nous dans le temps avec un tel génie qu'à la fin de la lecture vous êtes persuadé de les avoir connus intimement. Depuis Robert Merle je n'avais jamais plus vu une telle virtuosité. C'est tellement mieux qu'un livre d'histoire ! Si vous voulez apprendre l'histoire, lisez des romans !
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