Le complexe du chimpanzé, Tome 1 : Paradoxe

2035. Une capsule spatiale est récuperée dans l'Océan Indien par la marine américaine. À son bord, deux survivants qui prétendent être Neil Armstrong et Buzz Aldrin revenant de mission sur la Lune ! Mais alors, si ils sont vraiment ce qu'ils prétendent être... qui sont les hommes qui ont été acclamés en héros en 1969 ?
Paradoxe est la première partie d'une histoire en trois tomes.

L'histoire débute de façon bien intrigante. Je n'ai vraiment aucune idée de la façon dont les choses vont évoluer et je trouve ça assez cool. Au scénario, Richard Marazano fait du bon boulot. Les enjeux sont clairs, et on digère sans mal la masse d'informations. L'auteur prend également le temps de développer la relation entre l'héroïne, Hélène Freeman, astronaute de la Nasa, et sa fille sans que cela n'empiète sur l'histoire principale.

Les dessins de Jean-Michel Ponzio ont un rendu photographique assez froid qui colle très bien au sujet, même si cela donne parfois un côté figé aux expressions faciales. Mais dans l'ensemble, rien de trop génant.

Un premier tome très encourageant pour la suite.
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Hélène est astronaute au milieu du XXIe siècle, elle a toujours rêvé de partir loin de la Terre. Mais les budgets sont serrés et les missions ne se réalisent pas toujours. Alors quand on lui demande de discuter avec deux astronautes tout juste de retour et qu'ils déclarent être les pionniers du voyage sur la Lune, elle croit rêver.
Le "complexe du chimpanzé" décrit cette sensation ressentie par un cobaye suffisamment intelligent pour comprendre qu'il est le sujet d'une expérience, mais incapable de reprendre le contrôle. Ici, les chimpanzés sont les astronautes qui cherchent à comprendre ce qui est arrivé à leurs glorieux prédécesseurs, qui seraient revenus deux fois sur Terre à cent ans d'intervalle.
Les dessins ont de la classe, la relation de l'héroïne à sa petite fille et son acharnement à comprendre sont touchants. C'est une bonne série de bande dessinée, soulevant autant la question de nos choix que des problématiques scientifiques quant au voyage spatial.

Une petite pépite de SF avec une dose de mystère qui s'épaissit à mesure que l'on progresse dans le tome. Voilà ce que proposent Marazano et Ponizo.

La minute philo d'abord... le Complexe du Chimpanzé, c'est la situation dans laquelle l'objet d'étude (un singe, p.ex.) se rend suffisamment compte de sa situation et en conçoit une forme de détresse psychique, de dépression, parce qu'en même temps il comprend qu'il n'a pas les moyens de changer sa situation d'un iota.

Sur l'océan Indien en février 2035, un porte-avions américain repêche une capsule spatiale au large de Zanzibar. Elle est habitée par deux hommes, précisément des astronautes nommés... Neil Armstrong et Buzz Aldrin. Tout indique que la capsule est bien celle d'Apollo XI. Mais alors qui étaient les Neil Armstrong et Buzz Aldrin revenus sur Terre soixante-six ans plus tôt ?
A quelques jours d'une expédition pour mard, les USA vont modifier leurs plans. L'expédition prévue pour mars partira d'abord pour la lune afin de vérifier sur place les restes laissés par Apollo XI.

Mais sur place, le mystère s'épaissit au lieu de s'éclaircir.

Les auteurs, en maîtres ès BD rompus à toutes les techniques et tous les artifices, proposent un récit prenant et intriguant. Découpage au cordeau et scénarisation minutieuse, le tout soutenu par un dessin réaliste. de la bien belle ouvrage. Vivement la suite.

Premier tome d'un triptyque qui ne transforme pas toutes les promesses qu'annonçait le quatrième de couverture.

Non que ce soit une mauvaise bande-dessinée mais je trouve qu'elle manque d'équilibre scénaristique et que le dessin de type « comics » nuit parfois à la lisibilité.
Côté scénario, l'auteur choisit d'ajouter une dimension « drame personnelle » à cette enquête spatiale, un petit aspect « interstellar » qui prend légèrement trop de place par rapport à l'enquête qui, à mon goût, va trop vite. Tout parait un peu bâclé, peu vraisemblable dans l'enchainement chronologique. On aurait aimé un peu plus de détails, de tergiversations, d'analyse scientifique… Tout est un peu superficiel pour privilégier l'objet final qui est le voyage vers ?? …..

A suivre mais peut mieux faire.

J'aime la vraie science-fiction et plus particulièrement ces histoires contant la conquête spatiale. C'est réellement mon genre préféré même si cela ne se reflète pas au volume des bd que j'ai pu lire.

En effet, ce récit traite d'un sujet qui me passionne : les décalages temporels. Visiblement, cela ne va pas s'éterniser sur un nombre impressionnant de volumes, ce qui est appréciable.

Nous avons droit à une héroïne partagée entre sa passion professionnelle (être la première femme à poser ses pas sur la planète Mars) et sa petite fille en mal d'amour. Cela donne un côté un peu humain à un scénario fort complexe qui cultive le mystère.

Le cadrage, les plans rapprochés choisis, un dessin (trop?) sobre, une colorisation froide... tout cela concourt à nous mettre dans une ambiance particulièrement oppressante.

Au bout de deux tomes, on ne ressort pas totalement convaincu. Il va falloir encore un peu attendre pour savoir si cette bd mérite toute l'attention préconisée par une élogieuse préface de Xavier Dorison.

Cependant, cette lecture est intéressante avec une excellente idée de départ.

Voici une nouvelle BD annoncée en 3 volumes, dont 2 sont parus : le complexe du chimpanzé, avec Marazano à la plume (Genetiks, Zéro absolu, ...) et Ponzio au pinceau (Genetiks, ...).
On aime (beaucoup) le dessin quasi photographique de Ponzio, qui rappelle celui de Christophe Bec (qui d'ailleurs était déjà le dessinateur de Marazano dans Zéro absolu) dont on avait déjà parlé avec Sanctuaire. On est donc en terrain connu.
Le scénario de Marazano nous plonge dans un avenir très proche (en 2035), avec juste ce qu'il faut d'anticipation pour rendre crédible le projet de la Nasa d'aller poser le pied sur Mars.
Alors que le Congrès vient de couper les budgets, une mystérieuse capsule amerrit dans l'océan avec à son bord ... Neil Armstrong et Edwin Aldrin ! Apollo 11 est de retour ... à nouveau ?!
Que s'est-il passé en 1969 ? Que faisaient les Russes à cette époque ? Qui sont ces étranges « ersatz » qui reviennent sur Terre 65 ans après ? le mystère ira en s'épaississant au fil de ces deux premiers tomes et permet de revisiter l'histoire de la conquête spatiale.
[...] le complexe du chimpanzé, un phénomène qui a été observé pour la première fois chez les chimpanzés ayant servi de cobayes pour des vols spatiaux. Les chimpanzés sont suffisamment intelligents pour comprendre qu'il sont les sujets d'une expérience qu'ils ne maîtrisent pas ... le stress causé par cette dichotomie entre capacité de comprendre la situation et incapacité à la gérer peut vraiment vous faire péter les plombs.
Sauf que cette fois, les chimpanzés, c'est nous ... !
L'héroïne de cette BD est une astronaute de la Nasa qui a la tête dans les étoiles et donc justement, une seule idée en tête : être la première à poser le pied sur Mars. Quitte à entretenir une relation conflictuelle avec sa fille laissée à elle-même en Floride. Ce qui nous vaut une belle alternance de planches entre l'espace (voir un exemple ici) et le bord de mer (un exemple ici).
Une belle histoire pour tous ceux qui, le 20 juillet 69, comme BMR, avaient la tête en l'air.
Qu'on nous permette de reprendre aussi cette belle phrase du russe Tsiolkovski, le père de l'astronautique, cité en exergue du second album :
[...] La Terre est le berceau de l'humanité.
Mais passe-t-on sa vie entière dans un berceau ?

Premier tome d'une trilogie de SF, « Paradoxe » est un bon volume introductif qui pose les bases de l'intrigue et présente les différents personnages sans paraître long et lourd comme cela peut être le cas parfois. Au contraire, une touche de mystère est posée dès le début et nous tient en haleine jusqu'au twist final qui, évidemment, donne envie de se plonger dans la suite.

En 2035, la capsule spatiale de Neil Armstong et Buzz Aldrin atterrit en plein océan ! Mais qui sont ces deux hommes ? Ou alors qui sont les hommes qui sont revenus en 1969 ?
Voilà bien une énigme extraordinaire pour le premier album de cette trilogie.
L'avantage de ce genre de série de 3 albums, c'est que le rythme est assez soutenu et on ne s'ennuie pas.
Je ne suis par contre pas très fan du dessin, très sombre et peu lisible. Autant pour les scènes spatiales cela peut s'entendre (et encore), autant pour l'ensemble des scènes de l'album, cela devient désagréable.

L'Homme a toujours rêvé d'explorer l'univers.
2035, Hélène, astronaute hors norme voit sa mission sur Mars annulée faute de budget. Très déçue, elle est appelée pour une mission secrète : les américains ont trouvés une capsule échouée au fond de la mer. Une capsule provenant de la mission Apollo11. Une capsule avec deux hommes à l'intérieur : Buzz Aldrin et Neil Armstrong. Cependant, ceux-ci sont revenus de mission quelques dizaines d'années plutôt et sont déjà morts. Quel est donc ce mystère ?
Ce triptyque nous emmène aux confins des mystères de l'univers… L'histoire est servi par un graphisme réaliste et soigné.

Le pitch m'avait très clairement intrigué, et je n'ai pas vraiement été déçu.
Les deux auteurs, Richard Marazano au scénario et Jean-Michel Ponzio au dessin nous proposent une chouette série de science fiction, assez oppressante,  qui reprend les codes du genre à l'image de "Perdus dans l'espace" (pour le côté, ben... perdus dans.l'espace) et ajoutent une petite nuance dramatique (avec les relations familiales en plus, un peu comme pour Interstellar).

Les personnages sont plutôt attachants, notamment Hélène, la protagoniste principale, déchirée entre ses rêves de conquête spatiale et ses obligations terriennes, et Sofia, enfant rebelle et pour causse, qui subit la passion de sa mère.

Cerise sur le gâteau, on a forcément droit à des notions scientifiques. Ici, on parle notamment de la théorie sur la probabilité de présence, notion centrale de l'oeuvre, c'est de la mécanique quantique. Grosso modo, c'est une interprétation probabiliste de la position d'une particule en un point, contrairement à l'interprétation classique qui donne la position exacte de cette même particule à un instant donné. Autrement dit, une particule pourrait être à deux endroits différents, en même temps, mais à des moments différents... oui, je sais!
Sur le même sujet, je vous conseille "L'anomalie", le roman d'Hervé le Tellier que j'avais présenté il y a quelques temps.

Pour être honnête, rien de révolutionnaire dans cette série, mais c'est plaisant, bien maîtrisé, et c'est au final une lecture agréable, avec un petit clin d'oeil utopique à la fin du 3ème tome.