C'est un titre bien évocateur que celui du rêve du papillon. Une petite fille se retrouve devant un arbre fleuri et supplie le ciel de bien vouloir la laisser rentrer chez elle. Ce n'est visiblement pas possible lui explique un chat qui parle tant qu'elle n'aura pas retrouvé ce fameux papillon. Cependant, comment le reconnaître parmi les milliers tous semblables ?
L'auteur dépeint un univers pas aussi féérique que cela à mi-chemin entre songe et réalité. Dans cette ville-prison, elle est obligée de travailler à l'usine chaque jour sans pouvoir déjeuner. C'est un quotidien sombre et tourmenté qui nous est décrit. La ville est gouvernée par un empereur inaccessible qui se fait représenter par divers robots pour ne pas montrer son visage. Il est assisté par une police secrète composée de lapins crétins en habit noir. Cette petite fille ressemble étrangement à celle que l'on retrouve dans l'univers manga de Miyazaki notamment le voyage de Chihiro.
Il y a un mélange de genres qui semble fonctionner entre ce qui relève du fantasque et des aspects néfastes d'une dictature. Au-delà de la fantaisie, on aborde des thèmes sérieux comme la liberté individuelle et la nécessité de combattre toutes les formes de totalitarisme. J'ai bien aimé ce côté décalé entre émerveillement avec ces somptueuses couleurs et ce graphisme tout en beauté et réalisme d'une société confrontée à la précarité et à l'exploitation. En effet, ce monde fantastique qui connaît un hiver éternel est en proie à une véritable révolution industrielle.
On s'abandonne avec délice aux dérives du scénario. L'impact visuel est aussi puissant que la colorisation est belle. C'est une oeuvre singulière d'une remarquable réussite. En conclusion, c'est une histoire poétique avec des mots d'enfants mais pour les grands. C'est un beau voyage en immersion totale dans un univers coloré, magique, poétique et loufoque mais également cruel et émouvant.
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Lors d'une tempête de neige, la jeune Tutu se perd en montagne et se réfugie dans un village étrange, habité d'étranges animaux géants et parlants, et aux lois étrages. En effet, les enfants n'ont pas le droit de marcher dans le boulevard et sont traités comme des pestiférés.
Tutu est donc arrêtée et envoyée au tribunal et jugée coupable d'être une petit fille et étrangère.
Une jolie découverte pour cette série en 4 tomes. le dessin est beau avec peut-être des lignes un peu dure mais avec de très belles couleurs qui font de la lecture un vrai régal pour les yeux.
Le récit en lui-même est agréable avec un petit côté Alice aux pays des merveilles (la faute aux lapins blancs, au village étrange et à l'absurdité de certaines situations). de même, j'ai noté un petit rapprochement avec Miyazaki (Le voyage de Chihiro) avec le village habité d'étranges créatures, le travail forcé et ingrat, et la petite fille qui veut rentrer chez elle.
Un vrai bonheur !
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La couverture a attiré mon attention parmi les autres ouvrages de la médiathèque et le titre m'a convaincue de tenter cette lecture. Au final j'ai passé un bien agréable moment !
Au début une petite fille crie son désespoir à un chat qui lui tient compagnie : elle veut rentrer chez elle. Un flash-back nous permet d'appréhender la situation et nous emporte dans un univers mi-onirique mi-fantastique où les peluches mènent le monde et les petites-filles doivent travailler dur toute la journée à l'usine. Cela semble relever davantage du cauchemar que du rêve.
Sous un air de fable gentillette, l'auteur aborde des thématiques sérieuses et très intéressantes (exploitation ouvrière, dictature, intollérance) et j'avoue avoir hâte de lire la suite pour connaître le fin mot de l'histoire…
J'adore les couleurs chaudes et lumineuses, les visages et expressions sont vraiment réussis, les décors superbes.
Un premier tome très prometteur.
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Je viens juste de terminer ce premier tome, je dois dire que je suis partagée. Il est intrigant ce tome.
L'histoire nous plonge dans une sorte de monde étrange où les animaux contrôlent la ville et les humains doivent rester cacher. J'aime bien cette histoire, elle a une grande part de féerie et d'imagination, mais avec un côté sombre et dérangeant. Tutu est mal traitée et espionnée par ces animaux.
L'histoire m'a embarquée dans son univers très particulier. Les personnages sont sympathiques et mystérieux. Tous ces animaux, notamment les lapins semblent cacher quelque chose. On se demande pourquoi les humains sont mal perçus et l'ont finit par se plonger dans les pensées de Tutu.
Les dessins ont un petit air de Miyazaki, les couleurs sont intéressantes. Les dessins tout comme les couleurs font partis de cet univers poétique et rêveur, on se laisse finalement embarquer dans la vie de Tutu.
C'est en conclusion, un très bon premier tome donnant un début prometteur tout en sachant conserver un certain mystère. C'est une série à découvrir.
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Largement inspiré du "Voyage de Chihiro" on se laisse emporter avec délice dans ce cauchemar magnifique.
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Ce court manga tout en couleurs, chose assez rare pour ce genre littéraire, est une bonne découverte.
Lire la critique sur le site : HistoiresSansFin
"-il y a des centaines de salles comme celle-ci dans chaque usine...
on fait courir les hamsters qui actionnent les roues...avec ça, on chauffe des grandes cuves, et on se sert de la vapeur pour actionner des pompes et produire de l'éléctricité.
-les pauvres bêtes..et nous on fait quoi?
-Nous, on nourrit les hamsters et on remplace ceux qui sont trop fatigués pour courir..."
Quand l'empereur parle, il a toujours raison, même quand il a tort... Ce qui n'arrive jamais puisqu'il a toujours raison, vous saisissez ?
"Hier, j'ai rêvé que j'étais un papillon.
Aujourd'hui je ne sais plus si je suis un homme qui rêve qu'il est papillon, ou un papillon qui rêve qu'il est un homme..."
Tchouang-Tseu
Le plus beau papillon n'est qu'une chenille habillée.
En attendant... Je déclare... ... Que vous êtes coupable d'être une petite fille...
Les 3 fantômes de Tesla 3