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Voilà un bon moment que je voulais lire "Louis le galoup".
Faute de stock en librairie, j'avais fait une croix sur ce titre.
C'était sans compter sur Babelio, Masse Critique, et les éditions Leha !
Une nouvelle édition, de belle facture, avec belles illustrations et petit vernis sélectif, agrémentée d'une liste de recettes de cuisine du pays et (presque) de l'époque.
Dommage que subsistent quelques fautes d'orthographe...

Mais concernant le roman, qu'en est-il ?
Si l'histoire et le contexte sont intéressants, j'avoue dès maintenant que l'écriture tout en redondances et métaphores, répétitions et description ad nauseam de M. Marcastel a fini par me saouler, littéralement (hips). Mais, je lui reconnais que cette particularité rédactionnelle ne devient vraiment perceptible que sur la fin (besoin de faire des lignes ?) et remplit très bien son office sur les premiers chapitres, nous immergeant totalement dans l'environnement, nous faisant voyager chez et au temps de Louis le galoup.

Au delà de ce défaut, l'histoire est plaisante, les intrigues multiples (la brèche, les galoups, la roussotte, la politique), et l'ambiance bien retranscrite. Un lecteur adulte verra peut-être les grosses ficelles, mais ce récit est estampillé jeunesse, et le mélange loups garous, ambiance médiévale, quête de soi et aventure forme un cocktail qui fonctionne et qui donne envie de connaître la suite.
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Louis vit dans un village, dans un moyen âge revisité, où créatures magiques et politique s'entremêlent. Suite à des événements étranges il découvre dans ce premier tome son identité et une partie de son rôle à venir.
Il doit d'abord se détacher de son enfance et accepter le départ, avec son ami d'enfance dont l'identité et les compétences restent à élucider. Il sera secondé par une sorcière bienveillante et surtout très jolie.

Une entrée prometteuse pour cette série qui transpose l'aventure en pays occitan, nous faisant revister ses lieux et ses légendes. A découvrir
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Premier volet de la saga du « gars loup » (ou galoup, ou garou), LE VILLAGE AU BOUT DU MONDE nous conduit dans la région d'Aurillac pour une uchronie fantastique. Une brèche est apparue au royaume de France : elle change les hommes et les bêtes, les transformant en Malbestes. A Mandaille, petit village isolé, vivent deux frères, Louis et Séverin, qui vont se confronter à la bête monstrueuse, découvrir la vérité sur leurs origines, rencontrer la sorcière la Roussote, etc.
Ecrit dans une langue très vivante, qui use des métaphores et des redondances volontaires, dans une sorte d'ancien français qui joue sur la sonorité des mots, le récit s'apparente à un conte qu'un troubadour aurait pu déclamer au coin du feu. L'intrigue, elle, reprend la formule de l'apprentissage chère à la Fantasy : découverte par le héros de sa marginalité et de ses véritables origines, obligation de quitter son havre de paix pour partir à l'aventure, etc. C'est classique, quelque peu linéaire parfois, mais réussi et fort agréable à lire.
En prenant son temps, Marcastel pose le décor de sa saga, à mi-chemin du roman historique (uchronique), du fantastique et de la Fantasy, le tout à destination d'un large public. Attention toutefois, si le roman se veut « jeunesse », le vocabulaire est soutenu et la langue riche. C'est travaillé, avec ce mélange d'ancien français (plus ou moins authentique), de patois, de termes inventés…tout cela est immersif et bien pensé, quelque peu déstabilisant au début mais rapidement prenant et convaincant. le lecteur entre ainsi dans l'histoire et, en quelque sorte, « écoute » cette légende.
On retrouve aussi dans ce VILLAGE DU BOUT DU MONDE un côté régionaliste car l'auteur veut nous faire découvrir sa région (ce que les notes en fin d'ouvrage nous permettent d'ailleurs) à travers ses spécialités culinaires, etc. Cela change agréablement des Fantasy invariablement situées dans de grandes villes : nous sommes du côté des petits nobliaux et des curés, pas des rois et des évêques.
Bref, un premier tome réjouissant qui donne envie de poursuivre les aventures de ce sympathique Galoup.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Charmée par le talent inouï de Jean-Lus Marcastel pour conter des histoires, je n'ai pu m'empêcher, (lorsque je l'ai rencontré dans un salon du livre) d'acheter le premier volet de sa série déjà célèbre ''Louis le Galoup''.
Pourtant, je n'avais pas envie de me plonger dans une fresque de fantasy-médiévale, dans un titre qui me paraissait un peu trop jeunesse. Et c'est toujours ainsi, que l'on se retrouve bien étonné, bien attrapé, pris au piège de nos propres réticences!
Je n'ai pu lâcher ''Louis le Galoup'' si tôt commencé. En le fermant je n'ai qu'une envie, connaître la suite de ses aventures et m'avaler le reste de la série d'une traite!

Ce roman n'en est pas vraiment un, c'est un conte, une fable. Jean-Luc Marcastel n'est pas un auteur, c'est un conteur. Il est des talents dont on ne peut nier l'évidence, la plume de Jean-Luc Marcastel est trempée dans la plus pure tradition des troubadours...Tout n'est qu'images, bons mots, métaphores filées, "sonnantes et trébuchantes", on s'y croirait. le registre de langue sonne comme de l'ancien Français, et nous transporte réellement dans l'ambiance du récit.
Je me suis ainsi sentie plonger dans un univers d'une autre époque, dans un pays d'Oc envoûtant. J'ai renoué avec tout ce qui forge notre imaginaire d'enfant, des fables mêlant des histoires de loups, de bêtes atroces qui rôdent la nuit, de sorcière du village, de roy usurpé, de gentils chevaliers, de méchants très méchants, et de jeunes héros malgré eux, embarqués dans une quête qui les dépasse...

Ainsi le lecteur fait la connaissance de Louis et Séverin, deux frères inséparables et intrépides. Deux jeunes garçons attachants, mal aimés et malmenés par leur famille. Dans leur village de Mandaille, une malebeste sévit tuant 6 vaches et terrorisant les habitants. Ce n'est que le début du danger. Les deux jeunes frères se retrouvent sur la route de cette affreuse malebeste. En lui tenant tête ils ne se doutaient pas qu'il allaient au devant de leurs destins...

Ce premier tome nous présente la série qui s'annonce, il s'agit bien là d'un volet introductif, qui prend le temps de décrire le décor, de poser le contexte, de nous dévoiler quelques secrets, de donner le ressentis de ses héros... de nous plonger d'une manière détaillée et efficace dans le début d'une aventure, et nous laisser sur un petit suspense bien amené.

Dans cette ambiance médiévale, dans ce pays d'Occitània, aux noms de villes qui nous parlent, l'auteur a remanié l'histoire, de manière à donner ce côté mystérieux et fantasy à son oeuvre. Ainsi, il remanie intelligemment le mythe du loup garou, tout cela sous fond de fresque historique, et de manigances de pouvoir.

Les personnages sont attachants à souhait, les deux garçons seront aidés d'alliés inattendus comme Margaux cette jeune "sorcière" aux boucles rousses (encore une!) ou le père Georges aux réparties bien trempées, ou encore Thierry le vendeur ambulant si affectueux.

Si vous aimez la Fantasy, si vous aimez les romans historiques, si vous aimez les récits de quêtes, si vous aimez les oeuvres jeunesses bien écrites qui imposent un style travaillé, alors ce titre est pour vous!
Moi j'aime tout cela alors c'est vous dire si j'ai été conquise. Mon seul bémol, ce livre est bien trop court, trop introductif, j'aurai aimé en lire un peu plus sur la suite dans la foulée.
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Le thème du loup-garoup revisité en "galoup" pour cette histoire dont le héros, Louis, a tout pour rester dans les mémoires et inciter à lire la suite de la saga. L'auteur a eu la bonne idée, sur un prétexte de Fantasy, de mêler une ambiance médiévale avec celle du terroir cantalien des XVIIIème et XIXème siècles. Et ça marche sacrément bien, d'autant que le langage est bien tourné, poétique, avec des images particulièrement évocatrices, et que l'action ne manque pas. Une atmosphère de conte, donc, où la belle vallée de Mandailles tient aussi son rôle.
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Habitué des salons de l'Imaginaire, Jean-Luc Marcastel est un auteur que je ne connais que trop peu. N'ayant lu de lui que son Dernier hiver – qui m'avait laissée un peu mitigée – j'avais envie de le découvrir dans une saga plus jeunesse et très largement appréciée par les lecteurs, petits et grands.
Si ce premier tome – le Village au bout du monde – se révèle assez introductif et classique dans l'intrigue, il est en revanche particulièrement original dans sa forme. Assez en tout cas pour me donner envie de tenter la lecture du deuxième opus dès que l'occasion se présentera.

Dans ce premier volume, le lecteur fait la connaissance du héros qui donne son nom à la saga : Louis. Jeune adolescent très proche de son frère Séverin avec qui il passe ses journées, Louis n'a pourtant pas la vie facile, entouré de parents tyranniques et de deux autres frères aînés aussi bêtes que cruels. Les travaux aux champs occupent le quotidien des deux plus jeunes frères mais l'atmosphère du village de Mandailles est à l'orage.
Une bête – très certainement une malebeste – décime des troupeaux et les nouvelles apportées par Thierry, le marchand itinérant, ne sont pas bonnes. Pire, Louis sent que quelque chose est en train de changer en lui. Comme si une bête qui sommeillait à l'intérieur depuis toujours ne demandait plus qu'à sortir dorénavant. Réussira-t-il à maîtriser l'animal ?

Je me suis amusée à me demander dans quel univers Jean-Luc Marcastel nous faisait plonger. S'agit-il d'un bon dans le passé, d'une époque médiévale légèrement transformée puisque galoups et malebestes y évoluent ? Ou alors un futur hypothétique dans lequel une brèche serait un beau jour apparue, séparant la France en deux, faisant naître des créatures maléfiques et entraînant ainsi, quelques siècles plus tard, un retour aux temps anciens avec us et coutumes du Moyen Age et emploi d'un français beaucoup plus désuet ? Peu importe la réponse finalement, mais la question m'est apparue naturellement et ce, dès les premières pages.

Parce que oui, l'ambiance qui se dégage de cette histoire est assurément médiévale : petit bourg dirigé par un seigneur, travaux des champs par les villageois, marchand itinérant venant vendre babioles et transmettre les nouvelles du monde, femmes isolées connaissant les simples et donc fatalement accusées de sorcellerie, figure ecclésiastique en poste (ici un curé)… bref, tout sent le Moyen Age !
Et Jean-Luc Marcastel accentue cette atmosphère en utilisant un vocabulaire et des tournures de phrases spécifiques, entre un « ancien » français (bien que le véritable ancien français de Chrétien de Troyes ne soit pas du tout aussi lisible et compréhensible par des lecteurs du XXIe siècle) et un patois auvergnat. Et c'est très clairement cet aspect que j'ai préféré. Dès le premier chapitre le lecteur est prévenu : l'auteur va lui conter une histoire au coin du feu, à la manière d'un troubadour ou d'un ménestrel. C'est désuet, immersif, plein de charme…

Les autres éléments de ce premier tome sont quant à eux beaucoup plus classiques. Les personnages sont sans grande surprise pour le moment et ont tendance à être un peu manichéens ; mais il reste quatre volumes pour apprendre à les connaître mieux et je suis persuadée que Jean-Luc Marcastel leur offre de beaux enrichissements et de belles évolutions.
Le fil rouge emprunté par l'intrigue est lui aussi assez basique. Pour le moment. En fuyant Mandailles et en sentant le conflit intérieur qui menace en lui, je suis sûre que les aventures de Louis vont prendre une tournure un peu plus approfondie et surprenante !

J'ai lu la réédition poche de ce Village au bout du monde. Je n'ai appris qu'ensuite qu'elle était beaucoup moins riche que la première version en grand format qui elle contient de nombreuses annexes permettant de plonger encore plus dans le quotidien de Louis. Je vous invite donc peut-être davantage à vous pencher vers la version d'origine si vous êtes curieux de découvrir l'histoire de Louis le Galoup !

Un jeune garçon qui voit son destin révélé du jour au lendemain et qui, accompagné de figures bien identifiées (le frère, le mentor, la jeune fille…), doit partir sur les routes pour accomplir sa mission. Classique me direz-vous, mais toute l'originalité réside dans le style de Jean-Luc Marcastel, assez inimitable !
Lien : http://bazardelalitterature...
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C'est une histoire de loups-garous qui se passe dans une France alternative médiévale. Une brèche vers les enfers (du moins, c'est comme ça que l'interprêtent les habitants) s'est ouverte entre le nord-est et le sud-ouest, les séparant de façon irréversible et corrompant les habitants locaux, humains et animaux.

L'histoire se passe dans la partie sud-ouest, et il y a quelque chose dans le style d'écriture qui s'inspire des contes d'Occitanie, du parler paysan traditionnel. Quelques expressions locales, beaucoup d'images colorées et originales, des phrases courtes avec des exclamations. Il a un style, on ne peut pas dire le contraire. Les paragraphes, par contre, sont peut-être un peu trop courts à mon goût, en moyenne, un peu trop saccadés, en particulier il y a souvent des paragraphes d'une ligne... Mais au total, le style n'est pas parfait mais j'aime, c'est clairement une des raisons de mon plaisir de lecture.

Ce tome donne vraiment une impression de premier épisode. Les personnages sont présentés (pour l'instant ils sont potentiellement sympathiques mais aussi potentiellement cliché, ça dépend de la direction que prend leur développement), l'univers aussi (du moins la partie qui n'est pas mystérieuse), les méchants aussi (ils sont très méchants), et la plupart des scènes sont plus des moyens de faire cette exposition qu'une histoire qui a déjà commencé. Ce n'est pas au point où c'est totalement prévisible, mais ce n'est pas non plus très novateur. J'espère que les tomes suivants iront plus en profondeur !
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En matière de lecture, il suffit parfois d'une poignée de mots pour savoir que l'on va aimer un livre, qu'il va nous posséder tant et si bien que l'on continuera d'y penser bien après avoir tourner la dernière page. C'est exactement ce que j'ai ressenti avec "Le village au bout du monde" de Jean-Luc Marcastel.
"Il y avait un village, là-haut dans les montagnes. Oh ! Ce n'était pas un grand village, juste quelques maisons agrippées au pied des pentes. Quelques pustules de pierre poussées au milieu de champs rabougris à l'herbe rare et sèche." Ainsi commence le premier tome des aventures de Louis le galoup. En quelques mots, l'auteur dessine un paysage, isolé, mystérieux, austère. On bascule d'ores et déjà dans un univers dont on sait qu'il va nous emmener loin, hors des sentiers battus.
Au gré des chapitres, la fantasy s'invite dans le récit et finit par ne faire plus qu'un avec l'univers moyenâgeux de J.-L. Marcastel. Les paysages qu'il nous décrit se parent d'une aura fantastique menaçante. C'est dans ce cadre que nous faisons la connaissance de Louis et son frère Séverin, deux jeunes gaillards plus soudés que les doigts d'une main. Leur vie prend un tournant des plus étranges lorsque le village est attaqué par une Malebeste.
Dès le premier tome, tous les éléments se mettent en place avec une précision d'horloger. L'atmosphère est là, mystérieuse à souhait. Les personnages se révèlent, leur psychologie évolue déjà et témoigne des profonds bouleversements qui s'opèrent en eux. L'histoire nous happe, fabuleux mélange de conte traditionnel, de récit d'aventures, de fantasy et d'un brin d'horreur. Que dire de la prose de l'auteur... Une merveille. Elle n'a pas son pareil pour nous faire frissonner, vibrer au rythme des aventures de Louis et ses amis. le vocabulaire est riche, foisonnant de détails. Les paysages, tout autant que les personnages et leurs émotions, prennent vie sous nos yeux.
Les textes d'introduction et conclusion témoignent du talent de conteur de J.-L. Marcastel. On a envie de se blottir dans un fauteuil au coin d'un bon feu pour lire ! Bravo aussi à l'illustrateur pour ses incroyables illustrations de galoups. Dommage qu'il n'y en ait pas plus.
Un début de série magistral.
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Il était une fois un royaume nommé Occitania. Louis et son frère Séverin habitent cette contrée lointaine, privés d'amour, ils sont unis par des liens plus fort que les liens du sang. La quatrième de couverture est, je pense, très explicite alors je ne vais pas m'étendre sur l'histoire.

Comme il est indiqué plus haut dans la quatrième de couverture : "C'est l'heure du conteur, c'est l'heure de l'histoire...". Alors, je me suis assise et j'ai écouté cette voix chaude et envoutante et je me suis laissée emporter ladite voix qui sait captiver avec un grand talent son auditoire. Cette histoire de légende où se mêlent quelque touche ici et là de réalisme.
Il est rare de lire un roman en écoutant une histoire et c'est pourtant ce que j'ai ressenti profondément. Une histoire qui nous enchante par la description du paysage, des personnages, une histoire qui fait peur avec des bêtes malfaisantes et d'autres gentilles, une histoire pour enfants, une histoire pour les adultes qui ont gardé une âme d'enfant et qui savent vivre les contes.
Jean-Luc Marcastel m'a époustouflé. C'est un génie de créativité, d'imagination. le plus surprenant est, je me répète mais tant pis, d'avoir cette impression en lisant Louis le galoup d'écouter une histoire. Quelle vivacité d'esprit, quel talent ! Artiste dans l'âme, il n'a rien à envier aux conteurs de jadis qui parcouraient les villages et réunissaient la population.
Humour, créativité... qu'il m'est difficile de parler ce roman tant il se ressent et je n'ai pas le talent de l'auteur pour narrer. Attaché, semble-t-il, aux traditions régionales, il les partage généreusement. Je le remercie. Je le remercie d'avoir, non pas éveiller, mais réveiller mon âme d'enfant, celle qui sait se laisser "embarquer" et vivre les histoires. Je ne sais quoi rajouter... à part peut-être laisser l'adresse du site qui mérite d'être visité et qui vous emmènera, je l'espère, dans un univers à part. Magnifique graphiquement.

Honte à moi ! J'allais oublier de préciser qu'une fois l'histoire contée, le voyage continue grâce au "Petit précis des terres d'Oc à l'usage du voyageur" qui comprend : une description d'Occitania, des descriptions de chaque personnage et des parties du roman talentueusement illustrées, "Le langage fleuri du pays de Louis" et enfin "La cuisine généreuse du pays de Louis" (recette des bourriols, du pounti, de la patranque... et j'en passe).

Les illustrations sont de Jean-Mathias Xavier et je me dois de le saluer également : de saluer son trait de crayon, ses couleurs... son talent tout simplement.
Lien : http://fanyoun.over-blog.net..
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Louis le galoup est un roman initialement édité par 3 épis en 2005, réédité par Nouvel angle Matagot, puis maintenant disponible chez l'éditeur Leha, bien connu des mateurs de littérature de l'imaginaire, dans leur collection jeunesse. C'est une série fantasy composée de 5 tomes, dans un royaume de France moyennageux alternatif. le livre est abondamment illustré en début de chapitre, avec un portfolio en fin de tome, ainsi qu'un lexique, une carte, et une liste de recettes de cuisine…
Ce premier tome dresse un tableau de départ d'une quête que l'on imagine dangereuse et semée d'embuche. On y trouve donc deux frères vivant dans un petit château au fin fond d'une vallée aride du massif central, qui se trouve être non loin du vestige d'un cataclysme ayant séparé le royaume de France en deux. L'histoire se déroule en Occitania, partie sud de l'ancienne France, qui est sous la coupe d'un régent impitoyable, aidé dans sa tache par des alliés monstrueux… Mais bien vite on découvre que ces frères ne sont pas ce que l'on croit, et qu'ils sont voués à une destinée autant grandiose que compliquée.
Dès le début du récit, on découvre donc ces deux ados, Louis et Séverin, confrontés à l'arrivée d'une créature des « enfers » dans leur village. Cela sera le point de départ d'une quête pour en apprendre plus sur ces créatures, mais aussi pour apprendre sur eux-mêmes, car chacun possède une histoire que l'on va découvrir par morceaux, et des capacités qu'ils vont apprendre à maîtriser. Ces deux personnages sont attachants, humbles et courageux. L'aventure vient à eux alors qu'ils n'en voulaient pas… Ils évoluent avec 2 « alliés », Thiérry et la Rousotte, le colporteur et la fille de la rebouteuse du coin, tous deux aussi sympathiques.
L'histoire se lit très bien, le monde créé par Jean-Luc Marcastel est original et permet de mettre en avant la région du sud-ouest, peu utilisée dans ce type de récit. Il y décrit des événements et des créatures originales. La nature est omniprésente dans le texte et l'environnement général très important. le scénario est par contre un peu léger, mais finalement bien pour des lecteurs ados, les habitués par contre devineront beaucoup de choses.
L'écriture de l'auteur est tournée vers la description, poussée parfois jusqu'à l'excès comme après 2 pages pour décrire un grand méchant, et Jean-Luc Marcastel use et abuse des comparatifs et des tournures indirectes, qui deviennent trop lourdes. Surtout, nous avons faire une lecture familiale du livre, et cet aspect est ressortit fortement.

En conclusion, c'est une lecture agréable que l'on a pris plaisir à lire en famille avec un garçon de presque 10 ans. Les illustrations et les annexes ajoutent des éléments très appréciables, qui favorisent l'immersion dans l'univers. Une quête qui ne fait que commencer…
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