Tellucidar, tome 1

La lecture de ce livre fut une véritable torture. Si l'histoire n'a rien d'originale, c'est toutefois annoncé et voulu, on est prévenu dès le départ. Bon, ok, c'est un choix - ça me fait plutôt fuir, mais le livre étant sélectionné pour le Prix Imaginales des Collégiens 2017, j'ai été jusqu'au bout.
Sauf qu'en plus les situations sont cousus de fils blancs - Et puis, bon sang, il n'y a que moi qui suis blasée de voir ces héros de 14 ans orphelins-dont-le-corps-des-parents-n'a-jamais-été-retrouvé-mais-on-dit-ça-on-dit-rien ????? Tout est hyper prévisible, c'est bourré d'archétypes, c'est manichéen, c'est.... c'est... insupportable !!! Et ces pseudos scènes de suspens dramatiques sont tellement ridicules que ça en devient comique (je pense notamment à la scène où Charles doit traverser le gouffre accroché à un filin "OMG il n'y arrivera paaaaas !", ou encore leur lent étouffement dans la machine qui se vide de son oxygène "OMG on va tous mourir... Ah ben non, tout le monde se relève sans problème et va gambader au dehors, merci").
Ajoutons à cela une écriture hyper descriptive, et insistante, et lourde. Je devenais folle dès le début "OUAIS OK ON A COMPRIS QUE LA FILLE EST BELLE, ET EXOTIQUE, ET BELLE, ET CANON, ET TROP TROP BELLE". Et je ne parle même pas de son compagnon de voyage, qui est drôle, et cocasse, et ridicule,.... Raaah, au bout d'un moment je trouvais ça presque raciste tellement c'était insistant !!! Les termes utilisés sont également d'une lourdeur sans pareil ; combien de fois a-t-on eu droit à "la belle aux cheveux de neige", et autres nullités du même acabit, genre "le mystère au corps de rêve et au visage d'ange" ?! PITIÉ !
Au final je me demande si Jean-Luc Marcastel prend ses lecteurs pour des demeurés... Ou s'il est juste très mauvais.
Bref, en conclusion, j'ai détesté.