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3,95

sur 275 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'histoire se passe à la veille de la Révolution, époque dans laquelle les Gaulois étaient considérés comme un peuple barbare, qui était méconnu et dont on a dissimulé l'existence au peuple.

J'ai trouvé le choix de ce thème très intéressant.

L'histoire est prenante, bien écrite, avec de nombreux rebondissements.
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Je suis toujours aussi envoûtée par la plume d'Éric Marchal, qui a le don de nous immerger complètement au sein une époque passée, ici à Lyon en 1777/78.
Dans ce roman, nous sommes plongés au sein d une enquête visant à rétablir les origines gauloises du peuple français. Les protagonistes de cette histoire ont tous un caractère fort et attachant, le récit est très bien documenté, le style d'écriture est très immersif, et l'intrigue plutôt captivante. Après le soleil sous la soie, un autre sans faute de cet auteur selon moi !
Les rendez vous de lecture avec ce roman vont me manquer, tant il a su me plonger dans une autre époque et me captiver au fil des pages...
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Une belle épopée comme sait la racontai Eric Marchal.
La traduction de texte gaulois prouvent que la société était bien structurée et que les francs n'ont pas plus de droit de régner. Une notion très dangereuse pour la royauté qui cherche à étouffer l'affaire.
Rondement mené une belle aventure peu avant la révolution française...
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L'histoire commence en 64 après Jesus Christ à Lugdunum .... Un druide qui travaille aux archives, détourne l'histoire des Romains sur des codices qu'il cache. 1770 Lyon, suite à un accident un tunnel est découvert. M Fabert Avocat, va découvrir les codices dans ce tunnel. Il s'avère qu'ils relatent l'histoire des Gaulois, ce peuple réputé inculte et sauvage auraient été éduqué et instruit. La royauté descendant des Francs au-travers de cette découverte risque une remise en question concernant sa légitimité. Encore un grand roman d'Éric Marchal, qui mérite mieux que d'être comparé à l'excellent Ken Follett.








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Toujours un sans faute, en ce qui me concerne, pour les romans d'Eric Marchal.

Après "Là où rêvent les étoiles", c'est "La part de l'aube" qui m'a séduite.

Plus encore que le premier roman, cette aventure, qui permet de découvrir Lyon, m'a tenu en haleine du début à la fin.

Sous des aspects d'enquête un peu "ésotérique" puisqu'il s'agit d'objectiver le fait que nous descendons des Gaulois, c'est la découverte de la vie à Lyon aux environs de 1770 que raconte Eric Marchal.

J'irais jusqu'à dire qu'il est le Ken Follett français.

C'est toujours un bon moment de lecture et j'en remercie l'auteur.
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Un bon livre, c'est comme le chocolat et, vu que j'ai fini de dévorer celui là lors d'un lundi de Pâque, je dois dire que je n'ai pas souffert d'indigestion, tant la lecture était savoureuse.
J'ai découvert ce pavé (900 pages, j'avais de quoi me nourrir) par hasard (le hasard existe t'il?) et je me suis vite plongé dans l'histoire, dans L Histoire, puisqu'il est question des deux dans ce récit.
Et ce roman est si bien écrit que l'on les lit très vite avec grand plaisir.
Je recommande !
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C'est par "Là où rêvent les étoiles" que je suis entré dans l'univers d'Éric Marchal. J'avais aimé ce livre qui concentrait des choses que j'apprécie : une belle histoire dans un cadre historique, une écriture plaisante avec un vocabulaire recherché, une trame nourrie de multiples références bibliographiques et les notes finales permettant de démêler la fiction des faits avérés.
La lecture de cet autre livre de Monsieur Marchal m'a apporté encore plus de plaisir. Là encore, on se plaît à parcourir une ville qu'on ne connaît pas (ou peu), on s'attache aux personnages et on apprécie le foisonnement de vocabulaire merveilleusement choisi.
Merci à l'auteur pour ce beau voyage dans le temps.
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J'ai adoré ce pavé de près de 900 pages à l'intrigue originale : la découverte d'un trésor gaulois qui met en péril les fondements de la société d'ordres d'Ancien Régime et la monarchie, en 1777, à Lyon.

La plus grande qualité de ce roman est sa capacité à recréer tout un monde. Les personnages sont très nombreux, et tous caractérisés et mis en scène avec un tel foisonnement de détails qu'on s'attend presque à les croiser dans la rue le lendemain : l'avocat Antoine Fabert, le tisserand Marc de Ponsaimpierre, le libraire Aimé de la Roche, son neveu Camille Delauney et sa fiancée Anne Piron, l'historien Antelme de Jussieu… Tous sont rendus de manière très réaliste.

Le contexte historique et la vie quotidienne à la fin du XVIIIe siècle sont également rendus avec minutie, là encore à travers de nombreux détails et scènes annexes. En effet, une scène est souvent introduite par un personnage ou un événement sans importance, mais qui contribue au réalisme du récit. Ce dernier point est une qualité, mais aussi parfois un défaut, car cela rallonge beaucoup le roman, et m'a personnellement lassée au bout d'un certain nombre de fois.

J'ai aussi aimé l'idée de créer une véritable épopée, avec des menaces, des courses-poursuites et autres codes du roman d'aventure, alors que l'intrigue est « intellectuelle » si j'ose dire. Eric Marchal nous donne à lire de nombreux échanges passionnés, notamment entre Antoine et Antelme, au sujet des textes gaulois, de leur traduction, de leur Histoire, de leurs implications philosophiques et politiques…

C'est donc une lecture que je ne peux que conseiller, même s'il faut avoir conscience que l'on s'engage dans plusieurs semaines au milieu de tout un univers !
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La part de l'aube est le premier livre que je lis d'Eric Marchal. Et c'était une bonne découverte !
La part de l'aube raconte l'histoire d'Antoine Fabert, un avocat réputé du barreau lyonnais en 1777, qui découvre chez son père adoptif un coffre avec des textes gaulois. Alors Antoine va s'attaquer à leur traduction, et cela pourrait bien lui coûter la vie…

Ce que j'ai bien aimé, c'est la partie historique du livre, où on se renseigne sur la fondation de Lyon pendant l'Antiquité, le tout mélangé à la vie du XVIIIème siècle. On constate au fur et à mesure des pages (et avec la biblio à la fin du livre !) que l'auteur a fait beaucoup, beaucoup de recherches, et c'est un côté que j'apprécie dans ce genre de livre.

L'histoire est bien racontée, avec pas mal de rebondissements (en même temps, il ne faut pas qu'on s'ennuie en 900 pages), et on ne voit pas les chapitres défiler.

C'est un livre que je conseille, et je vais de ce pas découvrir les autres ouvrages de l'auteur.
Lien : https://www.babelio.com/ajou..
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Je viens juste de rentrer d'un magnifique voyage de 3 semaines à Lyon avec Eric Marchal comme guide de cette fin d'année 1777.
Il n'y a pas seulement 905 pages d'aventures, d'intrigues, de romance, d'épisodes drôles ou dramatiques dans ce roman Il y a aussi une somme considérable de connaissances historiques dans les domaines les plus variés (et la vingtaine de pages de références m'a subjugué), il y a surtout un vocabulaire riche issu de l'époque ayant immédiatement précédé la Révolution, il y a encore des descriptions précises des coutumes et des métiers dans ce Lyon d'autrefois, il y a enfin une richesse intellectuelle époustouflante, une maîtrise du rythme, des moments effervescence, puis de calme, du suspense et de belles émotions.
Et Marchal m'a présenté tous ses amis en ville, ses ennemis aussi, décrivant si intensément leur personnalité qu'il me semble que j'ai vécu à leurs côtés toutes ces aventures.
Avec la Part de l'Aube, je fais aussi la jonction avec mes 2 précédents voyages: avec les araignées Halabes de Madagascar, je complète les connaissances acquises sur le sujet auprès de Fred Vargas et de ses recluses, avec l'Encyclopédie et une entrevue avec Voltaire, je fais un voyage, (statique celui-ci, puisque nous ne sortons pratiquement pas de la ville des Lumières), parallèle à celui dans lequel Arturo Perez Reverte m'avait conviée en allant de Madrid à Paris.
En partant, Eric Marchal nous confie son adresse mail, pour que nous lui fassions part de nos questions ou de nos remarques sur son oeuvre. J'oserai peut être un jour lui adresser mon élogieuse critique.
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