L'échappée est belle, selon l'expression consacrée.
Mais la BD ne m'a pas fait cet effet.
Dire que j'ai lu la BD est un peu exagéré. 226 pages sans paroles, cela se feuillette, se compulse, s'expédie... mais cela ne se lit pas.
Le dessin est poétique. le récit aussi, qui nous montre un quarantenaire qui échappe (d'où le titre) à son métro-boulot-dodo.
Chemin faisant, il decouvre une société idéale, à première vue, mais qui se révèle être une prison dorée. Puis il découvre une raison de vivre, et d'aimer. That's all folks.
Il y a un travail sur la couleur, gris au départ, bleu dans la cité idéale, vert dans la jungle. Amusant, mais téléphoné. Il y a aussi de très belles doubles pages. Mais qui n'arrivent pas à susciter quelque émotion chez moi.
Bref, 15 minutes de feuilletage, mais je suis passé à côté. Peut-être parce que je suis un cinquantenaire qui n'a pas éprouvé le besoin de rompre avec son quotidien.
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