Les ailes de la Sylphide

De moi-même, je n'aurais jamais été vers ce roman. Si je l'ai lu, c'est uniquement dans le cadre d'une formation où il faisait partie des lectures obligatoires.

Honnêtement, quand je me suis retrouvée avec ce roman entre les mains, j'ai cru avoir affaire à un roman jeunesse. La couverture renforce dailleurs cette impression. Je dirais même qu'elle est trompeuse, et pas dans le bon sens du terme...
En effet, avec ses couleurs claires, son personnage féminin ailé et le style enfantin du dessin, on s'attend à lire une histoire d'enfant très certainement fantastique autour des fées. Rien ne laisse présager que l'on va en réalité lire une histoire qui parle non seulement d'anorexie mais aussi de viol... Etant donné la teneur du texte, très dure, je pense que l'éditeur aurait du faire le choix d'une couverture moins enfantine et plus sombre.

Tout ça pour dire que je n'ai pas aimé du tout ce roman. Ce n'est tout simplement pas le genre de livres que j'aime. Les thèmes abordés me mettent mal à l'aise. L'histoire est profondément dérangeante. Il est important que ces thèmes soient abordés, qu'ils ne soient pas tabous, j'en suis convaincue, mais je n'aime pas qu'ils soient au coeur d'un roman, d'une fiction. Quand je lis un roman, ce n'est pas pour être confrontée à ce genre de thèmes mais pour m'évader, vivre des aventures et m'émouvoir. Dans le cas de ce roman, je me suis juste sentie très mal à l'aise et n'ai retiré aucun plaisir de cette lecture.