Les ailes de la Sylphide

Voilà le quatrième roman de Pascale Maret que je lis, et encore une fois, je me suis laissée happée par la lecture d'un très beau récit!
Lucie est une jeune fille passionnée de danse, à tel point qu'elle a réussi à intégrer le Conservatoire de Lyon. le directeur propose à ses danseurs de réaliser le ballet de "La Sylphide" et, pour distribuer les rôles, il va procéder à un casting. Pour la frêle Lucie, c'est l'occasion rêvée de se démarquer, de jouer un rôle qui, elle en est sûre, sera celui de sa vie. Commence alors pour elle une période de dur entraînement. Lucie se fond dans le rôle de la sylphide, à tel point qu'elle sent être sur le point de se métamorphoser en l'un de ces elfes des bois dotés d'ailes translucides permettant de voler dans les airs avec tant de grâce...
Que se passe-t-il?
A vous de le découvrir en découvrant ce roman qui se dévore, et dont la fin est vraiment, vraiment inattendue.

Lucie est passionnée de danse classique, quand on lui propose le rôle de la sylphide son univers tout entier est bouleversé, c'est le rôle de sa vie ! Lucie nous entraîne dans ce tourbillon où le fantastique côtoie la réalité jusqu'à la descente aux enfers et la chute subite. Remarquablement bien écrit et mené, l'auteur aborde des sujets durs avec une infini délicatesse. Coup de coeur !
Lien : http://jailu.vefblog.net/Les..

A travers le récit fantastique de Lucie trouvée accidentée et nue en bas de son immeuble, à la police, on découvre ses va et vient entre son quotidien de danseuse en vllle et sa maison familiale près de laquelle elle découvre qu'elle possède des ailes de sylphide et qu'une menace la guette parce qu'un salamandre la désire et est prêt à tout pour arriver à ses fins. Lucie ne sait plus si elle devient folle et comment rester ancrée dans sa vie de danseuse qui est tout pour elle.
A travers cette histoire d'abord assez onirique qui vire peu à peu au cauchemar par le malaise grandissant de Lucie et la violence sous-entendue qui peu à peu s'exprime on comprend dans la seconde partie du livre où Lucie explique ce que signifie réellement son premier récit : le viol par un adulte ayant autorité sur elle parce qu'ami de sa famille et professeur de musique. On comprend ce que vivent certaines victimes qui subissent un effet de déréalité pour se protéger de l'insupportable réalité. Lucie a trouvé une manière d'appeler au secours et la policière qui l'a écouté a eu la présence d'esprit de l'aider à dire ce qu'elle vit pour le faire cesser.
A lire, à lire !
La professeuse documentaliste

A travers le récit fantastique de Lucie trouvée accidentée et nue en bas de son immeuble, à la police, on découvre ses va et vient entre son quotidien de danseuse en vllle et sa maison familiale près de laquelle elle découvre qu'elle possède des ailes de sylphide et qu'une menace la guette parce qu'un salamandre la désire et est prêt à tout pour arriver à ses fins. Lucie ne sait plus si elle devient folle et comment rester ancrée dans sa vie de danseuse qui est tout pour elle.
A travers cette histoire d'abord assez onirique qui vire peu à peu au cauchemar par le malaise grandissant de Lucie et la violence sous-entendue qui peu à peu s'exprime on comprend dans la seconde partie du livre où Lucie explique ce que signifie réellement son premier récit : le viol par un adulte ayant autorité sur elle parce qu'ami de sa famille et professeur de musique. On comprend ce que vivent certaines victimes qui subissent un effet de déréalité pour se protéger de l'insupportable réalité. Lucie a trouvé une manière d'appeler au secours et la policière qui l'a écouté a eu la présence d'esprit de l'aider à dire ce qu'elle vit pour le faire cesser.
A lire, à lire !
La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau

Lucie, jeune danseuse au Conservatoire de Lyon, rêve d'interpréter le rôle-titre du ballet La Sylphide, une créature ailée qui vit des bois. Au fil des entraînements, son corps semble peu à peu se transformer. Elle part alors dans la forêt à la recherche de son identité, et ce n'est pas sans danger.

Le titre a tout de suite capté mon attention, et je suis bien contente d'avoir découvert ce joyau. Les fées, les elfes et les sylphides m'ont toujours fascinée. J'ai adoré l'histoire, du début à la fin. J'ai pleuré. le lecteur fait corps avec Lucie, devine ses peurs, ses peines, ses exigences. L'univers rude et compétitif de la danse, que je ne connais absolument pas, m'a semblé très bien décrit. le fantastique se mêle étrangement bien au réel, on ne distingue pas l'illusion du vrai. La tension est latente, l'écriture légère, fluide, et la chute, brutale, inattendue. Une très belle métaphore que cette métamorphose en sylphide. Ce n'est pas un simple coup de coeur, cette histoire m'a vraiment bouleversée. Je la chérirai longtemps...
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Pascale Maret nous offre un roman fantastique plein de poésie avec Les ailes de la Sylphide.

Lucie, 17 ans, est passionnée de danse classique. Redoublant de travail et de sacrifice, elle est choisie pour incarner La Sylphide, rôle principal du ballet.

Étudiante à Lyon, elle retourne fréquemment chez ses parents le week end.
A cette occasion, elle s'enfonce dans la forêt. le roman prend alors une tournure fantastique : elle rencontre toutes sortes de créatures, dont toutes ne sont pas bienveillantes.
Ces promenades l'amène à de grandes découvertes sur son identité et à des réflexions, sur la place qu'elle s'efforce de trouver, à force d'allers-retours entre deux mondes incompatibles.
Lors de ses retours à la ville et à la vie étudiante, elle doute... les événements fantastiques dont elle a été témoin dans la forêt sont-ils réels ?

Attention spoiler :
Ce roman est fondé sur cette question rhétorique :
Ce monde caché dans les bois, peuplé de créatures fantastiques, est-il réel ou bien est-il le fruit de l'imagination d'une jeune fille en quête d'une vérité trop difficile à accepter ?

A la fin du roman, ces promenades introspectives lui permettent de prendre conscience des abus sexuels dont elle a été victime.
L'auteur fait le choix d'une fin fermée et quitte le lecteur avec une note d'espoir : Lucie, enfin consciente de ce qu'elle a traversé, peut désormais emprunter le chemin de la résilience.

L'écriture à la première personne du singulier sonne très juste. La qualité de l'écriture n'entache en rien la facilité de lecture de ce roman jeunesse, qui se lit d'une traite.

Un roman très touchant, réussissant à aborder des thèmes difficiles avec finesse et poésie.

Lucie est un adolescente qui adore la danse. Elle se sent libre et légère quand elle danse; elle est d'ailleurs choisie pour incarner le rôle de la Sylphide, être féérique et ailé. D'ailleurs, Lucie sent deux bosses étranges dans son dos; quelque chose essaie de sortir de son corps. Lors d'une promenade en forêt, elle découvre le monde des fées dont elle fait partie car elle est mi-humain, mi-fée et peu à peu sa nature féérique prend le dessus. On croit que c'est un roman fantastique, un roman sur la danse et on s'aperçoit qu'il n'en est rien. Lucie transpose dans le monde merveilleux ses peurs et son traumatisme passé. le mâle fée qui la poursuit de ses assiduités existe réellement car la jeune fille a été abusée quelques années plus tôt et cet homme est revenu dans sa vie.
Le texte est beau, parfois poétique, tout en retenue pour exprimer la souffrance refoulée de l'adolescente qui s'évade dans la danse et ce monde imaginaire qu'elle a créé. Cela permet d'évoquer avec pudeur le thème du viol.

A partir de 15 ans