Les lutins urbains, tome 1 : L'attaque du Pizz' raptor

Des livreurs de pizza sont systématiquement dépouillés de leur cargaison. Un jeune policier, Gustave Flicman, témoin de l'un des vols, décide de tout faire pour résoudre l'enquête. Mais bizarrement, le commissariat ne semble pas vouloir prendre son témoignage de lutin au sérieux...Au contraire, ils arrêtent un vieux farfelu étranger à l'affaire. Ni une ni deux, Gustave décide d'agir ...

Un roman d'aventure humoristique. Les jeux de mots sont présents à chaque phrase et les événements se succèdent avec rapidité. L'auteur prône l'avénement du retour de l'imagination et de la magie des mots. Un bon roman qui gagne à être lu à haute voix pour faire entendre les clochettes en cette période de Noël !

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L'histoire en plus d'être placée sous le signe du farfelu, est racontée de manière un peu spéciale. Par exemple, plutôt que de trouver des astérisques ou des numéros renvoyant à une note en bas de page, on a ici des petits « psitt » (qui donne une p'tit côté confidentiel sympa) qui renvoient vers des mots du narrateur : explication et même quelques conseils. On y croise également d'autres éléments saugrenus comme des nuggets à l'autruche, un reporteur nommé Kevin Jactfort, Peyo (le papa des Schtroumpfs), des proverbes remaniés… C'est un monde un peu futuriste où on croise des personnages rigolos et très loufoques, où la police (les pompiers et encore d'autres) est sponsorisée par… (Je m'autocensure, je préfère vous laisser la surprise. C'est meilleur !).
Texte jeunesse, l'attaque du Pizz'Raptor se situe entre le fantastique, le comique, le roman folklorique…Ou non, en fait c'est plutôt un peu de tout ça et ce mélange marche assez bien car on ne s'ennuie pas un instant (il y a pas mal de surprises) et on sourit souvent. Renaud Marhic nous raconte son histoire avec beaucoup de peps et d'originalité......
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Dès le début, on entre dans le vif du sujet. Un jeune policier avec des idéaux, se retrouve face au voleur de pizza tant recherché, mais aussitôt on part dans un délire façon « cartoon ». je suis tout de suite entrée dans cette imaginaire où la frontière entre réalité et fiction est très ouverte.

Ce que j'ai aimé c'est le mélange de niveau de langue cela va du familier à un niveau plus recherché, ce qui est un atout pour les jeunes lecteurs. L'invention de marques pour sponsoriser les services publics et quelques trouvailles font l'originalité de l'écriture de Renaud Marhic.

Les dialogues sont savoureux.

Le pauvre Gustave, jeune policier qui vit encore chez maman-papa est entouré de cinq soeurs, dont une seule semble comprendre ce qu'il se passe.

Ce qui est amusant ce sont les quelques notes « psiiiiit » où le narrateur interpelle le lecteur pour faire des commentaires. Cela forme des digressions… des diversions.

Les titres et les noms de certains personnages contribuent à nous faire sourire. Car c'est l'humour et un grain de folie qui prédominent dans cette aventure.

On sent le plaisir de l'auteur, cela ressemble à un jeu, mais ne vous y trompez pas, le roman est bien structuré. On se demande comment cette aventure va finir… Par une apothéose !
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Renaud Marhic est un grand amateur de récits folklo­riques et légendaires. Journaliste indépendant, il vit en Bretagne où les traditions les plus populaires étaient celles concernant les nains. Il a déjà publié une quinzaine d'ouvrages et se lance ici dans une nouvelle série sur les Lutins urbains.

Par où commencer ? le début ? hum... avec un ouvrage pareil on pourrait se permettre de le faire à l'envers. Décalé, déjanté, l'auteur met une bonne dose de folie, d'humour, de cynisme et de sarcasme dans ce premier tome.

On ne s'ennuie pas une minute, pas le temps de s'arrêter de peur de se voir écrabouillé par une enclume tombée du ciel ! Les lutins urbains sont partout et attention, plus on y croit, plus il y en a !

Les rebondissements sont abracadabrants, les personnages loufoques, les noms des lieux, objets... tournés en dérision. On sent que l'auteur a pris un malin plaisir à créer un univers futuriste où le sponsoring régentera la vie.

Cette série est destinée selon l'éditeur au 9 - 13 ans et je pense que c'était juste parce qu'il fallait définir une tranche de vente. Il est facilement abordable à partir de 7 ans et les adultes l'apprécieront et rigoleront tout autant, voir même plus. En effet, certains jeux de mots, allusions, clins d'oeil et situations cocasses parleront davantage aux "vieux".

« - Mademoiselle, veuillez prévenir le dénommé "Professeur B."...
- Faites erreur, m'sieur. ... On a un dé à jouer nommé "Double-Six", un dé à coudre nommé "Coud-Coud", mais on n'a pas de dé nommé "Professeur B.", promis juré ! »

Les personnages sont tous important dans cette histoire, tout le monde met la main à la pâte pour faire avancer le schmilblick et même la chienne Margot de Papy caddie apporte la petite touche de tendresse.

Jusque dans les notes de bas de page, l'auteur fait preuve d'originalité. Oubliez les * ou petit numéro, ici vous découvrirez le "Psiiiiit !" Dans ces notes, l'auteur s'adresse directement au lecteur, il joue, blague, interpelle. On en vient à attendre avec impatience ces petits commentaires.

En ce qui concerne la fin, là aussi l'auteur s'amuse, nous annonce une fin, écrit en gros "FIN" et au final change d'avis. Comme un rappel pour un musicien, si, si, il ose et continue pour nous livrer encore une meilleure fin.

Au fil des pages, on découvre des petites illustrations en noir et blanc. Des coups de crayons simples, efficaces qui représentent à merveille les descriptions de l'auteur, rendent encore plus attractif ce livre pour les plus jeunes.

Le titre du tome 2 ainsi que le thème est dévoilé dans la dernière note de page. Ordinateur, console, ... tout bug. Attention à l'arrivée de Bug le Gnome !
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