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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cette bédé est comme un vieux film noir des années 50. Tous les ingrédients sont réunis : un bel homme style bad boys, une beauté fatale, des gangsters mafiosi (pléonasme), des armes à feu, des grandes gueules,…

Slick est le bad boy qu'on aimerait croiser dans sa vie. Cheveux blancs, belle gueule, sensuel, qui sait se battre… Et Caprice, la belle rousse, est tout aussi sensuelle que lui. Quel couple ils pourraient former !

Enrico Marini est un excellent dessinateur et si son Slick a des faux airs du Scorpion, il tient la route (jeu de mot foireux avec son prénom).

Les seules notes de couleurs, dans ces deux albums sépia, seront le rouge et le roux. Cela attire l'oeil immédiatement. On a beau être dans une bande dessinée, on pense tout de suite à un vieux film, tant le découpage pourrait être cinématographique.

Le scénario est classique au possible, mais pourtant, il marche du tonnerre. Les personnages sont bien campés, réalistes. Les dialogues font mouches directement et les ambiances des années 50 sont fidèlement rendues.

Oui, ces deux tomes sont des odes aux romans noirs et aux films noirs américains, avec deux personnages qui se tournent autour, qui s'aiment, qui baisent, puis qui se séparent, toujours avec des mots violents.

On a beau se douter de la fin de ces deux tomes, on ne peut s'empêcher de tourner les pages, afin de voir si on a raison ou tort. Si le plat est composé d'ingrédients classiques, Marini a tout de même su en changer la présentation et le goût, parce qu'il n'est pas allé dans la direction que je pensais.

Et puis, le premier album commence presque par la fin… En tout cas, il commence par une scène hautement bourrée de suspense et on a hâte d'arriver au bout pour s'assurer que… Ben oui, on s'attache très vite à Slick et à sa belle petite gueule d'amour.

Une bédé qui fait mouche, autant par son scénario conventionnel qui ne l'est pas tout à fait, que pas ses magnifiques dessins et ses ambiances années 50 superbement rendues dans ces planches sobres, mais qui disent tout ce qu'elles doivent dire.

Un vrai roman noir hard-boiled.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Après un premier tome qui m'avait laissé sur ma faim, voici le second qui sonne la fin.

Et le dessin est toujours aussi parfait, le style « roman/film noir » accompagné de gros bras, maffieux, jolies poupées, scotch, coups de poings, révolvers et carabines est parfaitement respecté ! Il y a du sang !

Alors, certes, il ne faut pas s'attendre à autre chose, mais le dessin est sublimement adapté au genre et Marini signe ici deux tomes de très bonne facture !
Lien : https://www.noid.ch/noir-bur..
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Suite et fin du diptyque.
Ce second tome est dans la lignée du premier avec un grand nombre d'échanges de coups de feu en plus.
Les ingrédients du polar à l'américaine sont toujours bien présents et Marini reste fidèle à ses fondamentaux en saupoudrant le tout d'un érotisme sulfureux.
Le dessin est vraiment l'intérêt principal de cette BD au scénario sans réelle surprise et qui laisse même un certains sentiment d'inachevé...
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Suite et fin de Noir burlesque avec ce tome 2. On retrouve Slick là où on l'avait laissé, entre les mains de Rex, tenu de réaliser pour lui une mission périlleuse: atteindre Don Zizzi, l'ennemi de Rex, au plus intime en lui subtilisant le portrait de sa mère réalisé avec ses propres cendres.

La claque "Noir burlesque" est avant tout esthétique. L'ambiance films noirs américains des années 50 est parfaite. Les cadrages, les malfrats, la mafia, le cabaret et la chanteuse de jazz fatale, tout est fait pour nous immerger dans un univers cinématographique qui nous rappelle forcément des souvenirs.

Une esthétique soignée servie par le dessin de Marini. Tout a déjà été dit mais oui, c'est vraiment somptueux. le trait fin, le fond gris teinté de carmin flamboyant (Les cheveux de Caprice, le sang...), les personnages, les décors...c'est incontestablement très beau !

Et puis il y a le couple Slick-Caprice, un couple défait dont se dégage une sensualité irradiante superbement rendue par Marini.

Le récit est classique, sous forme d'hommage au hard-boiled us, ça nous donne un album qui s'admire plus qu'il ne se lit. Ça suffira à certains, pas à d'autres. Pour ma part, j'y reviendrai sûrement de temps en temps, par pur désir contemplatif !
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Slick est obligé d'accepter le marché de Rex : il doit aller voler un bien précieux chez un concurrent mafieux italien. Mais très vite, cela va mal se passer.

Un deuxième tome dynamique dans les Etats Unis des années 50. Il y a beaucoup de gros bras, de mafieux, de coups bas et d'échanges de coups de feu. Dans ce monde de violence et de testostérone, Caprice essaie de tirer son épingle du jeu.
L'ambiance mais non dénuée d'un tantinet de... burlesque! le tout parfaitement mis en lumière par le don de dessinateur de Marini. Avec cette colorisation en nuances de gris, seulement rehaussé de quelques touches rouge, il y a du caractère dans cette bande dessinée.
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Slick est entre de mauvaises mains. Rex ne lui laisse pas le choix : soit il commet un vol chez Don Zizzi, un rival, soit ses hommes vont rendre visite à sa soeur et son neveu. Ne pouvant refuser, Slick accepte à contre coeur d'aller voler le portrait de la mère du capo. Quand on sait que pour les ritals il n'y a qu'une femme dans leur vie cela en fait tout de suite une pièce de valeur qui pourrait être utile. de plus, ce serait une sorte de porte-bonheur en affaire. Voilà qui pourrait déclencher une guerre des clans en d'échec !

Ce second tome de "Noir burlesque" est digne des plus grands films d'action hollywoodiens à l'ancienne avec des équipes de mafieux un peu cliché dans leur composition (la brute, le cinglé, un incompétent et le "héros"). Cela tire dans tous les sens ! C'est plaisant à suivre de bout en bout. le premier tome était centré sur la belle Caprice. Alors qu'ici on est dans l'action pure mais avec quelques surprises tout de même. le tout est illustré de mains de maître par Marini.
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Après que le premier tome ait planté le décor, ce second tome nous emmène dans la guerre de gangs. Avec toute la violence qu'elle contient, les dommages collatéraux.
Un récit haletant qui ne nous réserve pas beaucoup de surprises mais beaucoup d'action et de petits revirements de situation. le tout fonctionne très bien et on passe un très bon moment.
Les personnages ne sont pas décevants. Un brin stéréotypés entre la femme fatale qui sauve sa peau comme elle peu et le gentil bad boy. de même pour la mafia. Pas manichéens, ils sont du coup attachants et touchants.
Les dessins sont toujours incroyables. Et on voit que Marini prend plaisir à ce qu'il fait avec les pages entières pour nous peindre le décor et l'ambiance. Ils sont très expressifs. Et cette colorisation est vraiment en adéquation avec le récit.
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On est bien dans le.meme univers que le tome 1. On zst pas déçu, cddt efficace les scènes d'action sont digne d'un storyboard pour en faire un film. Les filous adéquat avec ce genre d'histoire. DEB' est sublime. Moi j'ai adoré je l'ai dévoré en quelques minutes.
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Peut être parce que la lecture de ce dyptique de Marini, Noir Burlesque, intervient après celle de Stalner, 13h17 dans la vie de Jonathan Lassiter, l'avis sera mitigé.

En effet nous sommes là aussi en présence d'un roman noir, tendance polar, se déroulant dans les années 50.

Nous suivons une guerre des gangs qui va être plus que meurtrière. Au coeur de tout ceci 2 personnages à la forte personnalité.
Slick le bad boy, le beau gosse, au coeur tendre, mi-justicier, mi-truand.
Caprice, la femme fatale, ambitieuse, manipulatrice.
Qui va tuer qui? Qui va asseoir son pouvoir de mafioso sur la ville? Slick que tout le monde va finir par haïr, va-t-il s'en sortir?

Le problème : le scénario s'essouffle rapidement même si te T2 est un peu plus dense et rythmé que le T1. Les rebondissements sont plus que limités et convenus.

Heureusement Marini nous offre un point de compensation énorme : le dessin. Superbe, tout en noir et blanc avec une touche de rouge pour accentuer le coté fatal de la femme; il allie élégance, précision et réalisme. Les traits des personnages, plus que les dialogues, suffisent à nous donner le ton de l'histoire.

A découvrir pour le plaisir des yeux.
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Digne et logique suite du premier tome. On se replonge dans cette Amérique des années 50 avec des gangsters, de la violence et un brin de sensualité.
Les planches sont toujours aussi magnifiques et le scénario continue de jouer avec les clichés du Film noir.
Pas très surprenant au final mais jouissif. On se délecte des punchlines de Slick et de son côté poseur.
Un intérêt surtout visuel mais l'ensemble reste très bon.
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