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Noir burlesque tome 2 sur 2
EAN : 9782505113997
128 pages
Dargaud (10/11/2022)
4.1/5   111 notes
Résumé :
Pour Slick, les choses ne s'arrangent pas. Jusqu'à présent, il avait affaire aux truands irlandais. Mais cette fois, il change de dimension : le voilà confronté à la mafia italienne. Rex, pour qui il n'avait travaillé qu'une seule fois, lui demande cette fois, sous la menace, de voler une oeuvre d'art. Et pas n'importe laquelle : outre sa très grande valeur, elle appartient à la mafia. Dans un monde idéal, Slick prendrait le large avec Caprice, la femme de sa vie. M... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Marini – Noir Burlesque (2) – Dargaud – 126 pages - Sorti le 10 Novembre 2022 -

Non je n'ai pas commencé par le début.

Les images sont magnifiques et le blanc /noir se dispute au rouge dans une sorte de tri colométrie.

On est loin du côté « enfantin » ou « fou fou » que je lis ou écris d'habitude.

Ils ont l'intention de tuer Slick une fois son travail achevé, la rousse qui chante de belles chansons pour Lui le prévient et lui fait l'amour dans une scène sensuelle mais pas du tout vulgaire…

L'objet du délit est le vol d'un tableau sentimental. Il s'agit d'une vengeance entre deux riches qui fait pas mal de dommages collatéraux.
Fusillades à gogo et thèmes de baston…

Une bonne petite BD !! le rythme et le tempo sont nickels. le suspense et les rebondissements aussi.

J'ai beaucoup aimé le côté gringe et vintage.
Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcgà)
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Avec ce tome 2 de Noir Burlesque, Marini reprend tous les codes du polar noir et les amène un cran plus haut, vers de la démesure, de l'humour et un brin de folie.

Rex propose à Slick une affaire pour solder tous les passifs entre eux... Slick n'est pas dupe, il sait que ses jours sont comptés. le deal, c'est aller chez un parrain de la mafia sicilienne, Zizzi, et lui voler le portrait de sa mère. On raconte que les cendres de la dame ont été intégrés aux pigments. Et qu'un peintre célèbre a peint le portrait. Ils découvrent un portrait cubiste, façon Picasso période "rouge" (because Marini utilise le noir, le blanc et le rouge comme couleurs, comme dans le tome 1).

Les choses vont aller de mal en pis quand Slick se rend compte que les sbires de Rex kidnappe Pearl, la fille de Zizzi. A parti de là, Marini déroule les pelotes de grosses et fines ficelles pour le plus grand plaisir du lecteur. Boîte de jazz, scènes de sexe entre Caprice et Slick, talent de Pearl pour se débarrasser de ses geôliers, règlement de comptes à la sulfateuse, trahison et coups dans le dos, et happy ending... Une belle réussite en ce qui me concerne. le tout dessiné de main de maître.
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Cette bédé est comme un vieux film noir des années 50. Tous les ingrédients sont réunis : un bel homme style bad boys, une beauté fatale, des gangsters mafiosi (pléonasme), des armes à feu, des grandes gueules,…

Slick est le bad boy qu'on aimerait croiser dans sa vie. Cheveux blancs, belle gueule, sensuel, qui sait se battre… Et Caprice, la belle rousse, est tout aussi sensuelle que lui. Quel couple ils pourraient former !

Enrico Marini est un excellent dessinateur et si son Slick a des faux airs du Scorpion, il tient la route (jeu de mot foireux avec son prénom).

Les seules notes de couleurs, dans ces deux albums sépia, seront le rouge et le roux. Cela attire l'oeil immédiatement. On a beau être dans une bande dessinée, on pense tout de suite à un vieux film, tant le découpage pourrait être cinématographique.

Le scénario est classique au possible, mais pourtant, il marche du tonnerre. Les personnages sont bien campés, réalistes. Les dialogues font mouches directement et les ambiances des années 50 sont fidèlement rendues.

Oui, ces deux tomes sont des odes aux romans noirs et aux films noirs américains, avec deux personnages qui se tournent autour, qui s'aiment, qui baisent, puis qui se séparent, toujours avec des mots violents.

On a beau se douter de la fin de ces deux tomes, on ne peut s'empêcher de tourner les pages, afin de voir si on a raison ou tort. Si le plat est composé d'ingrédients classiques, Marini a tout de même su en changer la présentation et le goût, parce qu'il n'est pas allé dans la direction que je pensais.

Et puis, le premier album commence presque par la fin… En tout cas, il commence par une scène hautement bourrée de suspense et on a hâte d'arriver au bout pour s'assurer que… Ben oui, on s'attache très vite à Slick et à sa belle petite gueule d'amour.

Une bédé qui fait mouche, autant par son scénario conventionnel qui ne l'est pas tout à fait, que pas ses magnifiques dessins et ses ambiances années 50 superbement rendues dans ces planches sobres, mais qui disent tout ce qu'elles doivent dire.

Un vrai roman noir hard-boiled.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Suite et fin de ce récit en deux tomes qui nous plonge dans l'Amérique des années 50.
Ce second tome nous raconte la suite de Slick qui doit récupérer un bien chez un mafieux italien.

Gardant l'esprit de l'excellent précédent tome, le lecteur se laisse entrainer dans cette bataille style film de gangsters avec tout les codes qui le compose tel que le roman noir, enquête, mafia, femmes fatale.

Le style graphique de Enrico Marini rends le tout avec beaucoup de charme où le noir et gris dominent mais est agrémenté par une touche de rouge plus ou moins écarlate selon les situations pour mettre en avant certains détails, notamment avec les belles femmes où ces dernières jouent un rôle fort tel que Caprice, danseuse de cabaret toujours autant femme fatale mais aussi Pearl qui arrive à se jouer des crapules.

Les péripéties s'enchaine au fil de l'histoire et on se lasse porter par le feu de l'action. On aime le côté ténébreux de Slick, le charme envoutant de Caprice, l'audace de Pearl, et les gangsters avec leurs sale têtes.

Un final gagnant rendu par l'auteur pour une belle BD de part son contenu mais aussi pour son esthétique.
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Slick, chlack, ratata !
Rex, parrain irlandais à qui Caprice semble sourire veut contrer les velléités expansionnistes du grand Zizzi, redoutable mafieux italien, avec l'aide de Slick, franc-tireur encombrant. Affublé d'abrutis triés sur le volet, Slick doit s'introduire chez Don Zizzi pour lui dérober une toile de maître peinte avec les cendres de sa défunte mère adorée. Slick sait que le forfait accompli, il sera abattu par les hommes de main de Rex. Evoluant dans un nid de serpents à sonnettes remontés comme des coucous suisses, le badass bad boy devra agir avec discernement et détermination s'il veut apprendre le baseball à son neveu.
Plus qu'un simple exercice de style, Enrico Marini s'approprie les codes du polar ultra référencé des années 1950 et les mouline à sa guise pour concocter une histoire qui tient la route et concentre son savoir-faire scénaristique et sa maestria graphique qui trouve à s'exprimer pleinement dans les planches de "Noir burlesque" où le nombre restreint de cases autorise les débordements et la liberté du trait. L'auteur suisse sait construire son récit en le suspendant à une détonation puis en déroulant une partie serrée et trépidante entre des personnages bien campés avec des règlements de compte à tous les étages. Les virevoltes et les ellipses tendent les relations, activent le suspense. Les femmes dégagent une belle sensualité. L'humour rehausse l'ensemble. Enrico Marini est plein de ressources et bourré de talent. Il peut faire cavalier solitaire. Il faudrait qu'un jour proche les éditions Bonelli le contacte pour lui proposer la réalisation d'un album de Tex Willer. Il y ferait des merveilles.
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critiques presse (4)
Sceneario
03 janvier 2023
Suspense, violence, ambiance, tout est là pour réussir cette deuxième partie et nous offrir un excellent moment de lecture. Marini, grâce à ce dessin noir, blanc, aux teintes grises et dont le rouge ressort, s'amuse avec les codes du polar. C'est vraiment bon. L'intrigue est réussie avec ses gueules de salopards, sa femme fatale canon, et des innocents en danger. Le final est à la hauteur de nos attentes. Marini frappe fort avec cette bande dessinée.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
20 décembre 2022
Enrico Marini pastiche habilement les romans noirs des années 1950 dont il recycle tous les clichés : criminels tirés à quatre épingles, femmes fatales et une abondance de péripéties. Pour tout dire, la trame narrative demeure secondaire dans ce qui se veut avant tout un exercice de style, au demeurant fort bien exécuté.
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
21 novembre 2022
Marini s’empare des codes et des schémas mentaux que nous évoque ce genre pour en jouer avec virtuosité. Ses teintes de gris soulignées de rouge-sang, de rouge-passion, de rouge-amour nous font vivre l’American Way of Life à condition de dégainer plus vite que son ombre...
Lire la critique sur le site : ActuaBD
LigneClaire
09 novembre 2022
Dessin au top évidemment, scénario carré bien qu’un peu téléphoné parfois.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Il est en train d’étendre son territoire. Ce macaroni pisse dans mon jardin. Il a besoin d’une leçon.
- Tu veux t’en prendre au clan de Zizzi ? Oublie tes noces et commence à organiser ton enterrement.
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- Tu connais les ritals… Il n’y a qu’une seule femme qui compte pour eux. Leur mère.
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La musique s'est arrêtée, Deb!
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He suis tombé dans un foutu cartoon de Tom et Jerry.
.
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Vidéo de Enrico Marini
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