AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Noir burlesque tome 2 sur 2
EAN : 9782505113997
128 pages
Dargaud (10/11/2022)
4.11/5   91 notes
Résumé :
Pour Slick, les choses ne s'arrangent pas. Jusqu'à présent, il avait affaire aux truands irlandais. Mais cette fois, il change de dimension : le voilà confronté à la mafia italienne. Rex, pour qui il n'avait travaillé qu'une seule fois, lui demande cette fois, sous la menace, de voler une oeuvre d'art. Et pas n'importe laquelle : outre sa très grande valeur, elle appartient à la mafia. Dans un monde idéal, Slick prendrait le large avec Caprice, la femme de sa vie. M... >Voir plus
Que lire après Noir burlesque, tome 2Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
4,11

sur 91 notes
5
5 avis
4
11 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Cette bédé est comme un vieux film noir des années 50. Tous les ingrédients sont réunis : un bel homme style bad boys, une beauté fatale, des gangsters mafiosi (pléonasme), des armes à feu, des grandes gueules,…

Slick est le bad boy qu'on aimerait croiser dans sa vie. Cheveux blancs, belle gueule, sensuel, qui sait se battre… Et Caprice, la belle rousse, est tout aussi sensuelle que lui. Quel couple ils pourraient former !

Enrico Marini est un excellent dessinateur et si son Slick a des faux airs du Scorpion, il tient la route (jeu de mot foireux avec son prénom).

Les seules notes de couleurs, dans ces deux albums sépia, seront le rouge et le roux. Cela attire l'oeil immédiatement. On a beau être dans une bande dessinée, on pense tout de suite à un vieux film, tant le découpage pourrait être cinématographique.

Le scénario est classique au possible, mais pourtant, il marche du tonnerre. Les personnages sont bien campés, réalistes. Les dialogues font mouches directement et les ambiances des années 50 sont fidèlement rendues.

Oui, ces deux tomes sont des odes aux romans noirs et aux films noirs américains, avec deux personnages qui se tournent autour, qui s'aiment, qui baisent, puis qui se séparent, toujours avec des mots violents.

On a beau se douter de la fin de ces deux tomes, on ne peut s'empêcher de tourner les pages, afin de voir si on a raison ou tort. Si le plat est composé d'ingrédients classiques, Marini a tout de même su en changer la présentation et le goût, parce qu'il n'est pas allé dans la direction que je pensais.

Et puis, le premier album commence presque par la fin… En tout cas, il commence par une scène hautement bourrée de suspense et on a hâte d'arriver au bout pour s'assurer que… Ben oui, on s'attache très vite à Slick et à sa belle petite gueule d'amour.

Une bédé qui fait mouche, autant par son scénario conventionnel qui ne l'est pas tout à fait, que pas ses magnifiques dessins et ses ambiances années 50 superbement rendues dans ces planches sobres, mais qui disent tout ce qu'elles doivent dire.

Un vrai roman noir hard-boiled.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          140
Suite et fin de ce récit en deux tomes qui nous plonge dans l'Amérique des années 50.
Ce second tome nous raconte la suite de Slick qui doit récupérer un bien chez un mafieux italien.

Gardant l'esprit de l'excellent précédent tome, le lecteur se laisse entrainer dans cette bataille style film de gangsters avec tout les codes qui le compose tel que le roman noir, enquête, mafia, femmes fatale.

Le style graphique de Enrico Marini rends le tout avec beaucoup de charme où le noir et gris dominent mais est agrémenté par une touche de rouge plus ou moins écarlate selon les situations pour mettre en avant certains détails, notamment avec les belles femmes où ces dernières jouent un rôle fort tel que Caprice, danseuse de cabaret toujours autant femme fatale mais aussi Pearl qui arrive à se jouer des crapules.

Les péripéties s'enchaine au fil de l'histoire et on se lasse porter par le feu de l'action. On aime le côté ténébreux de Slick, le charme envoutant de Caprice, l'audace de Pearl, et les gangsters avec leurs sale têtes.

Un final gagnant rendu par l'auteur pour une belle BD de part son contenu mais aussi pour son esthétique.
Commenter  J’apprécie          100
Touche pas au Zizzi, salope !

Ce n'est pas parce qu'on s'appelle Rex, qu'on se couche facilement. Et le propriétaire du cabaret Burlesque ne plaisantait pas en prévenant Slick de ne pas toucher à sa fiancée.

Mais que voulez-vous, les gens comme Slick n'en font jamais qu'à leur tête et le voici donc en mauvaise posture, contraint sous la menace, d'aller cambrioler Zizzi, un capo de la mafia, et lui dérober un portrait de sa mère qui présente la particularité d'avoir été peint par un célèbre artiste franco-espagnol, avec les cendres de l'ancêtre.

S'en prendre au Zizzi n'est déjà pas simple, mais quand en plus, on est accompagné d'une équipe de tueurs aussi crétins que violents, ça ne peut que tourner au désastre.

Marini poursuit son travail récréatif de recréation. Noir Burlesque est un exercice de style, un récit noir avec tous les éléments attendus : les truands bêtes et méchants, la femme fatale, la petite fille riche, le dur à cuire cynique, le flic tenace...

Le récit en 2 volumes est astucieux et cohérent avec notamment une des scènes finales répondant à la scène d'introduction de la série. L'humour est bien présent également qui ajoute du charme à cet hommage.

J'ai quand même une interrogation et je suis preneur de la réponse.

Le dessin est bien entendu, somptueux, N&B et sépia aquarellés avec juste de légères touches de déclinaison de rouges : la chevelure de Caprice, celle de Butcher, le maquillage de guerre de Crazy Horse, un verre de vin, quelques geysers sanguins...
C'est du Marini classique (jusque dans ses scènes érotiques), de quoi patienter avant une prochaine livraison du Scorpion ou des Aigles de Rome.

Parfait.
Commenter  J’apprécie          60
Suite et fin de Noir burlesque avec ce tome 2. On retrouve Slick là où on l'avait laissé, entre les mains de Rex, tenu de réaliser pour lui une mission périlleuse: atteindre Don Zizzi, l'ennemi de Rex, au plus intime en lui subtilisant le portrait de sa mère réalisé avec ses propres cendres.

La claque "Noir burlesque" est avant tout esthétique. L'ambiance films noirs américains des années 50 est parfaite. Les cadrages, les malfrats, la mafia, le cabaret et la chanteuse de jazz fatale, tout est fait pour nous immerger dans un univers cinématographique qui nous rappelle forcément des souvenirs.

Une esthétique soignée servie par le dessin de Marini. Tout a déjà été dit mais oui, c'est vraiment somptueux. le trait fin, le fond gris teinté de carmin flamboyant (Les cheveux de Caprice, le sang...), les personnages, les décors...c'est incontestablement très beau !

Et puis il y a le couple Slick-Caprice, un couple défait dont se dégage une sensualité irradiante superbement rendue par Marini.

Le récit est classique, sous forme d'hommage au hard-boiled us, ça nous donne un album qui s'admire plus qu'il ne se lit. Ça suffira à certains, pas à d'autres. Pour ma part, j'y reviendrai sûrement de temps en temps, par pur désir contemplatif !
Commenter  J’apprécie          80
Noir Burlesque figure parmi ces livres qui captivent et obsèdent dès la première vue de la couverture. Il associe habilement le noir, le rouge, le brutal et l'humour, évoquant l'univers du film de gangsters avec tous ses codes : roman noir, enquête, mafia et femmes fatales.

L'histoire est un tourbillon d'action, mettant en avant des personnages mémorables comme Slick, Caprice, Pearl et des gangsters peu recommandables. L'esthétique du livre nous plonge dans l'ambiance des films noirs américains des années 50, avec des cadrages soignés, la mafia, le cabaret et la chanteuse de jazz fatale.

Le dessin de Marini est somptueux, avec un trait fin et des nuances de gris teintées de carmin. C'est une expérience à savourer pour les amateurs de l'esthétique des films noirs.

Commenter  J’apprécie          40


critiques presse (4)
Sceneario
03 janvier 2023
Suspense, violence, ambiance, tout est là pour réussir cette deuxième partie et nous offrir un excellent moment de lecture. Marini, grâce à ce dessin noir, blanc, aux teintes grises et dont le rouge ressort, s'amuse avec les codes du polar. C'est vraiment bon. L'intrigue est réussie avec ses gueules de salopards, sa femme fatale canon, et des innocents en danger. Le final est à la hauteur de nos attentes. Marini frappe fort avec cette bande dessinée.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
20 décembre 2022
Enrico Marini pastiche habilement les romans noirs des années 1950 dont il recycle tous les clichés : criminels tirés à quatre épingles, femmes fatales et une abondance de péripéties. Pour tout dire, la trame narrative demeure secondaire dans ce qui se veut avant tout un exercice de style, au demeurant fort bien exécuté.
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
21 novembre 2022
Marini s’empare des codes et des schémas mentaux que nous évoque ce genre pour en jouer avec virtuosité. Ses teintes de gris soulignées de rouge-sang, de rouge-passion, de rouge-amour nous font vivre l’American Way of Life à condition de dégainer plus vite que son ombre...
Lire la critique sur le site : ActuaBD
LigneClaire
09 novembre 2022
Dessin au top évidemment, scénario carré bien qu’un peu téléphoné parfois.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
He suis tombé dans un foutu cartoon de Tom et Jerry.
.
Commenter  J’apprécie          00
La musique s'est arrêtée, Deb!
Commenter  J’apprécie          20
- Il est en train d’étendre son territoire. Ce macaroni pisse dans mon jardin. Il a besoin d’une leçon.
- Tu veux t’en prendre au clan de Zizzi ? Oublie tes noces et commence à organiser ton enterrement.
Commenter  J’apprécie          130
- Tu connais les ritals… Il n’y a qu’une seule femme qui compte pour eux. Leur mère.
Commenter  J’apprécie          211

Lire un extrait
Videos de Enrico Marini (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Enrico Marini
Noir burlesque 1
autres livres classés : pègreVoir plus
Notre sélection Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (151) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
4996 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}