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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Marini – Noir Burlesque (2) – Dargaud – 126 pages - Sorti le 10 Novembre 2022 -

Non je n'ai pas commencé par le début.

Les images sont magnifiques et le blanc /noir se dispute au rouge dans une sorte de tri colométrie.

On est loin du côté « enfantin » ou « fou fou » que je lis ou écris d'habitude.

Ils ont l'intention de tuer Slick une fois son travail achevé, la rousse qui chante de belles chansons pour Lui le prévient et lui fait l'amour dans une scène sensuelle mais pas du tout vulgaire…

L'objet du délit est le vol d'un tableau sentimental. Il s'agit d'une vengeance entre deux riches qui fait pas mal de dommages collatéraux.
Fusillades à gogo et thèmes de baston…

Une bonne petite BD !! le rythme et le tempo sont nickels. le suspense et les rebondissements aussi.

J'ai beaucoup aimé le côté gringe et vintage.
Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcgà)
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Avec ce tome 2 de Noir Burlesque, Marini reprend tous les codes du polar noir et les amène un cran plus haut, vers de la démesure, de l'humour et un brin de folie.

Rex propose à Slick une affaire pour solder tous les passifs entre eux... Slick n'est pas dupe, il sait que ses jours sont comptés. le deal, c'est aller chez un parrain de la mafia sicilienne, Zizzi, et lui voler le portrait de sa mère. On raconte que les cendres de la dame ont été intégrés aux pigments. Et qu'un peintre célèbre a peint le portrait. Ils découvrent un portrait cubiste, façon Picasso période "rouge" (because Marini utilise le noir, le blanc et le rouge comme couleurs, comme dans le tome 1).

Les choses vont aller de mal en pis quand Slick se rend compte que les sbires de Rex kidnappe Pearl, la fille de Zizzi. A parti de là, Marini déroule les pelotes de grosses et fines ficelles pour le plus grand plaisir du lecteur. Boîte de jazz, scènes de sexe entre Caprice et Slick, talent de Pearl pour se débarrasser de ses geôliers, règlement de comptes à la sulfateuse, trahison et coups dans le dos, et happy ending... Une belle réussite en ce qui me concerne. le tout dessiné de main de maître.
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Encore plus noir que le 1er tome.
Encore plus de traîtres.
Encore plus de morts.
Encore du noir et du rouge, la nuit et le sang.
Encore une dernière danse, une dernière chanson.

🎶
You Said
Babe , come play with me
Come burn with me
You played with Fire…
🎶

On meurt à la hache
On vole un tableau
On kidnappe un gros lot
On bastonne à gogo

On s'embrasse
On se quitte
Une dernière batte
Une dernière balle …

Plus juteux et rapide, le dessin est toujours aussi excellent, du vrai Marini.
C'est burlesque, sans concession et c'est bon.
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Suite et fin de ce récit en deux tomes qui nous plonge dans l'Amérique des années 50.
Ce second tome nous raconte la suite de Slick qui doit récupérer un bien chez un mafieux italien.

Gardant l'esprit de l'excellent précédent tome, le lecteur se laisse entrainer dans cette bataille style film de gangsters avec tout les codes qui le compose tel que le roman noir, enquête, mafia, femmes fatale.

Le style graphique de Enrico Marini rends le tout avec beaucoup de charme où le noir et gris dominent mais est agrémenté par une touche de rouge plus ou moins écarlate selon les situations pour mettre en avant certains détails, notamment avec les belles femmes où ces dernières jouent un rôle fort tel que Caprice, danseuse de cabaret toujours autant femme fatale mais aussi Pearl qui arrive à se jouer des crapules.

Les péripéties s'enchaine au fil de l'histoire et on se lasse porter par le feu de l'action. On aime le côté ténébreux de Slick, le charme envoutant de Caprice, l'audace de Pearl, et les gangsters avec leurs sale têtes.

Un final gagnant rendu par l'auteur pour une belle BD de part son contenu mais aussi pour son esthétique.
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Slick, chlack, ratata !
Rex, parrain irlandais à qui Caprice semble sourire veut contrer les velléités expansionnistes du grand Zizzi, redoutable mafieux italien, avec l'aide de Slick, franc-tireur encombrant. Affublé d'abrutis triés sur le volet, Slick doit s'introduire chez Don Zizzi pour lui dérober une toile de maître peinte avec les cendres de sa défunte mère adorée. Slick sait que le forfait accompli, il sera abattu par les hommes de main de Rex. Evoluant dans un nid de serpents à sonnettes remontés comme des coucous suisses, le badass bad boy devra agir avec discernement et détermination s'il veut apprendre le baseball à son neveu.
Plus qu'un simple exercice de style, Enrico Marini s'approprie les codes du polar ultra référencé des années 1950 et les mouline à sa guise pour concocter une histoire qui tient la route et concentre son savoir-faire scénaristique et sa maestria graphique qui trouve à s'exprimer pleinement dans les planches de "Noir burlesque" où le nombre restreint de cases autorise les débordements et la liberté du trait. L'auteur suisse sait construire son récit en le suspendant à une détonation puis en déroulant une partie serrée et trépidante entre des personnages bien campés avec des règlements de compte à tous les étages. Les virevoltes et les ellipses tendent les relations, activent le suspense. Les femmes dégagent une belle sensualité. L'humour rehausse l'ensemble. Enrico Marini est plein de ressources et bourré de talent. Il peut faire cavalier solitaire. Il faudrait qu'un jour proche les éditions Bonelli le contacte pour lui proposer la réalisation d'un album de Tex Willer. Il y ferait des merveilles.
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Touche pas au Zizzi, salope !

Ce n'est pas parce qu'on s'appelle Rex, qu'on se couche facilement. Et le propriétaire du cabaret Burlesque ne plaisantait pas en prévenant Slick de ne pas toucher à sa fiancée.

Mais que voulez-vous, les gens comme Slick n'en font jamais qu'à leur tête et le voici donc en mauvaise posture, contraint sous la menace, d'aller cambrioler Zizzi, un capo de la mafia, et lui dérober un portrait de sa mère qui présente la particularité d'avoir été peint par un célèbre artiste franco-espagnol, avec les cendres de l'ancêtre.

S'en prendre au Zizzi n'est déjà pas simple, mais quand en plus, on est accompagné d'une équipe de tueurs aussi crétins que violents, ça ne peut que tourner au désastre.

Marini poursuit son travail récréatif de recréation. Noir Burlesque est un exercice de style, un récit noir avec tous les éléments attendus : les truands bêtes et méchants, la femme fatale, la petite fille riche, le dur à cuire cynique, le flic tenace...

Le récit en 2 volumes est astucieux et cohérent avec notamment une des scènes finales répondant à la scène d'introduction de la série. L'humour est bien présent également qui ajoute du charme à cet hommage.

J'ai quand même une interrogation et je suis preneur de la réponse.

Le dessin est bien entendu, somptueux, N&B et sépia aquarellés avec juste de légères touches de déclinaison de rouges : la chevelure de Caprice, celle de Butcher, le maquillage de guerre de Crazy Horse, un verre de vin, quelques geysers sanguins...
C'est du Marini classique (jusque dans ses scènes érotiques), de quoi patienter avant une prochaine livraison du Scorpion ou des Aigles de Rome.

Parfait.
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Noir Burlesque figure parmi ces livres qui captivent et obsèdent dès la première vue de la couverture. Il associe habilement le noir, le rouge, le brutal et l'humour, évoquant l'univers du film de gangsters avec tous ses codes : roman noir, enquête, mafia et femmes fatales.

L'histoire est un tourbillon d'action, mettant en avant des personnages mémorables comme Slick, Caprice, Pearl et des gangsters peu recommandables. L'esthétique du livre nous plonge dans l'ambiance des films noirs américains des années 50, avec des cadrages soignés, la mafia, le cabaret et la chanteuse de jazz fatale.

Le dessin de Marini est somptueux, avec un trait fin et des nuances de gris teintées de carmin. C'est une expérience à savourer pour les amateurs de l'esthétique des films noirs.

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Suite de l'histoire de Slick, Caprice et Rex. Slick contraint de rembourser sa dette envers Rex sous peine de représailles envers sa famille, on y découvre ici un autre trait de caractère de notre protagoniste à savoir le sens de la famille.
Ce deuxième volet est du même acabit que le précédent, Marini montre encore une fois l'étendue de son talent.
Ouvrage qui conclut en beauté cette aventure en laissant entrouvert la possibilité de revoir bientôt le héros et les mafiosi.
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