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Bésame... Bésame una y otra vez... Embrasse moi, comme on ne m'a jamais embrassée.


La Malecón, les joueurs de dominos en pleine rue, les vendeurs de sandwichs: " pan con lechon"...
Le soleil et les belles américaines... Un vieil homme, un cireur de chaussures se souvient, il s'appelle Chico...
C'était l'âge d'or du jazz cubain à la vieille Havane en 1948!

"Bésame, bésame mucho
Como si fuera este noche la última vez."


Une voix chaude et sensuelle, une peau mordorée et de grands yeux bleus, Rita chante et ensorcelle les spectateurs du club " le Pharaon".
Chico, le meilleur pianiste de Cuba, est sous le charme...

"Guantanamera, ma ville Guantanamera
C'était un homme sincère sans doute".


Un pianiste et une chanteuse...
C'était avant " La la land". Vous vous souvenez de Mia, la jeune actrice et Sébastian, le pianiste dans le film?
Chico & Rita ont du succès, et ne peuvent vivre l'un sans l'autre mais " la Vie sépare ceux qui s'aiment, tout doucement, sans faire de bruit"...


" C'était un homme en déroute
C'était son frère sans doute
Il n'avait ni lieu, ni place
Et sur les sentiers de l'exil..."


Rita prend le bateau pour New York, alors que Chico l'oublie dans les bras d'une autre...

"Qué te importe que te ame
Que n'importe que je t'aime?
Si tú no me quieres ya?
Si tu ne m'aimes pas ?
Buena Social Vista Club. Viente anos.


Vont-ils pouvoir se retrouver? Chico voit la Statue de la Liberté en entrant dans le port de New York...
"Chico & Rita" est un hommage aux musiciens de cette époque, dont Bebo Valdés ( le compositeur de la musique originale du film "Chico et Rita" en 2011.)
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Suis moi je te fuis, fuis-moi je te suis …
… le tout pimentée aux rythmes entrainants de musique cubaine.

Ainsi pourrait-on résumer l'histoire de Chico, jeune pianiste coureur de jupons, et Rita, une chanteuse passionnée pleine de talents mais pas assez pour se sortir de son quartier mal fréquenté.
C'était à La Havane, en 1948, la révolution n'avait pas encore eu lieu et les gens se divertissaient à coups de jazz, be-bop et autres rythmes afro-cubains pour oublier leur misère.

Heureusement, un jour la roue tourne à l'avantage de nos deux amoureux indécis et ils partent vivre leur gloire à la new-yorkaise - en pleine ségrégation ! la classe !! ou presque …
Mais toute enivrante que soit la musique et le succès, le sort continue à s'acharner sur Chico & Rita. Et on repart pour une série de suis-moi je te fuis etc etc etc etc

En bref, une bande dessinée pas particulièrement désagréable à lire, mais pas transcendante non plus. J'avais vu l'adaptation cinématographique lors de sa sortie, et (à mon avis bien sûr..), le petit écran sert bien mieux cette histoire que ne le font les planches.
Le mélange des couleurs chaudes et de la musique avec la vivacité que le cinéma permet donne le relief et la dimension "dramatique" qui manquent à cette bande dessinée.
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Quel bel hommage cette époque cubaine,1948, cette île brillait par son décor de belles voitures américaines, le tempo latino, les salles de concerts, les bars aux lumières colorées de Vegas et puis …
C'est Chico qui fait le narrateur en 2008, la vie est bien triste et il se souvient de son grand amour Rita.
Rita, jeune chanteuse, lui pianiste, ils mélangent les sons latinos avec le jazz. Mais la vie les sépare régulièrement… puis définitivement.

C'est tiré du scénario du film de Chico et Rita. C'est magnifiquement bien adapté en BD. On vit au rythme cubain, les dessins sont d'une grande beauté. Cerné d'un trait noir épais, aux formes langoureuses, on plane devant ses planches multicolores…

Longtemps sur mes étagères de BD, j'ai enfin lu et apprécié ce petit chef-d'oeuvre… au son de la BO du film.

Rita La Belle au micro, un soir de concert :

« La vie des stars noires est vraiment bizarre ! Je suis là-devant vous ce soir, en train de chanter dans ce club fabuleux, cet hôtel merveilleux …. Mais je ne peux pas y dormir , … je dois dormir dans un motel en dehors de la ville. A Miami, ce fut encore pire. On m'a laissée rester, mais on a vidé la piscine pour m'empêcher de m'y baigner. Malgré tout, on ne cesse de me dire que je suis une star. Qu'en pensez-vous ? »
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L'histoire commence en 2008, à la Havane. Ciel bleu, architecture coloniale colorée, mais une décrépitude générale à cause du blocus économique américain.
On suit Chico, un vieux cireur de chaussures, qui après sa journée rentre à pied à son appartement délabré pour y écouter la radio. Puis, la musique suivante est interprétée par lui-même : Chico au piano et Rita au chant, il y a 60 ans de cela... souvenir, souvenir... Retour en 1948 dans les souvenirs de sa jeunesse, lorsque lui et son meilleur ami, Ramon jouaient les playboys avec les Américaines en vacances à Cuba. Et surtout, sa première rencontre avec sa muse, son grand amour qui lui fit tourner la tête, et battre le rythme dans son coeur.

Hélas, ou tant mieux... la belle Rita, attire d'envies les autres hommes pour son physique, mais Chico aimerait qu'elle chante avec lui pour le concours, avec elle, il sait qu'ils pourront gagner.
Entre le chassé-croisé des regards, des voyages, de ces choses qu'on a cru voir, qu'on a cru penser être, et qui l'était ou pas, nous rappel nos propres histoires d'amours...

Chico et Rita vont être confrontés à la réalité, aux barrières créées par ce monde d'humains : les non-dits, la jalousie, l'envie, les obligations, le travail, la richesse, la gloire, la ségrégation, la manipulation... Heureusement les liens qui les unis seront intemporels et immortels.

Un roman dessiné dont j'adore le style graphique et les couleurs utilisées, qui vaut le coup de lire en écoutant la bande-son du film d'animation.
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Cuba, 1948. Chico est un pianiste de génie et Rita une chanteuse à la voix envoûtante. Leur rencontre ne pouvait que déboucher sur une idylle passionnée. Mais leurs carrières respectives ne décollant pas à la même vitesse, les amoureux vont devoir s'éloigner l'un de l'autre, par la force des choses. Les retrouvailles ponctuelles sont aussi "caliente" que tumultueuses et précèdent toujours une nouvelle séparation. Leur histoire n'est faite que de ruptures et de réconciliations, sur fond de jazz et de Be Bop avec, au coeur de leur relation, une sensualité à fleur de peau et des caractères bien trempés. soixante ans plus tard, Chico se souvient…

Il y avait à priori de sacrés bons ingrédients dans ce roman graphique basé sur le film d'animation éponyme : le Cuba des années 50, l'amour fou, la passion, la musique, la chaleur des corps et des nuits tropicales, tout cela était fort alléchant. Oui mais voila, je suis resté de marbre. Limite, je me suis ennuyé.

Pour des amoureux passionnés, Chico et Rita manquent singulièrement d'âme. Difficile de s'attacher à eux, à leur parcours, à leur histoire commune. le récit est lent, contemplatif par moments mais paradoxalement j'ai eu l'impression que tout allait trop vite. La Havane, New York, Hollywood, Paris, Las Vegas, les événements s'enchaînent, se précipitent, s'emballent même, sans jamais m'avoir véritablement embarqué.

Il faut dire que parler de musique en BD, créer l'émotion en mettant la musique au coeur du propos, ce n'est pas évident. N'est pas Renaud Dillies qui veut. Pareil pour le dessin, auquel je n'ai pas accroché une seconde. Trop proche de l'animation, trop froid malgré les couleurs pétantes, manquant singulièrement de personnalité. Et puis là encore, quand on vient de voir la Havane dessinée par Berthet dans Perico, celle de Chico et Rita ne soutient pas la comparaison. Bon, tout n'est pas à jeter, entendons-nous. J'ai aimé par exemple la tirade de Rita devant son public sur sa condition de star noire à Vegas : « Je suis là devant vous ce soir, en train de chanter dans ce club fabuleux, cet hôtel merveilleux mais je ne peux pas y dormir, je dois dormir dans un motel en dehors de la ville. A Miami, ce fut encore pire. On m'a laissée rester, mais on a vidé la piscine pour m'empêcher de m'y baigner ! Malgré tout on ne cesse de me dire que je suis une star. Qu'en pensez-vous ? »

Pour autant, je dois reconnaître que ma rencontre avec Chico et Rita est un rendez-vous manqué, vraiment. J'en suis le premier déçu.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Les dessins et couleurs sont beaux, chauds, sensuels, agrémentés de notes de musique. L'histoire aurait pu être plus approfondie. du ‘Je t'aime moi non plus' entre un pianiste américain et une chanteuse cubaine. La Havane 2008, à la radio, un homme entend la voix de la chanteuse qu'il a accompagné comme pianiste qui leur a valu un prix il y a 60 ans. Retour arrière en 1948. Si l'histoire était à la hauteur du dessin, cette BD aurait pu être une merveille !
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La Havane, 2008. A quatre-vingts ans, Chico se souvient. Des heures de gloire à la fin des années 1940, de sa liaison tumultueuse avec Rita. Il était pianiste et compositeur, elle était chanteuse. Ils s'aimaient, formaient un duo, se déchiraient, se séparaient, souffraient, l'orgueil et la jalousie les dévastaient, mais il se retrouvaient... jusqu'à la rupture suivante.

Histoire sur fond de jazz afro-cubain, déjà j'aurais dû passer mon chemin. Un style musical auquel je n'ai jamais pu adhérer, qui me vrille les nerfs, même. le scénario est répétitif (forcément puisque le couple se défait et se reforme sans cesse). La narration m'a semblé pauvre, m'évoquant une BD d'aventures pour enfants. le graphisme ne m'a pas séduite non plus, hormis les scènes d'amour dans l'obscurité, très chastes, pour le joli bleu sombre et le fin rideau qui vole (cf. couverture). Cela reste bien maigre pour apprécier un album.

A suivre dans un deuxième tome - je m'abstiendrai.
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C'est une belle histoire d'amour faite de tiraillement sur fond de musique cubaine. Il y a toute une atmosphère mélancolique qui nous fait revivre le Cuba d'avant la Révolution quand celle-ci vivait au rythme de la liberté et de la musique. C'est toujours encore le cas mais ce n'est plus pareil. On va voyager également à New-York, Hollywood et Las Vegas : que des destinations de rêve !

On pourra reprocher la longueur de ce récit qui s'étale sur plus de 200 pages dans une course à la gloire pour Chico et Rita. Cependant, le final sera à la hauteur de notre attente. Il manque trout de même quelque chose à cette oeuvre pour l'élever à un rang suprême. On suivra tout de même avec plaisir les aventures sentimentales de ce couple infernal.

Je n'ai pas vu le film d'animation du même nom dont la bd est tirée. C'est un hymne à la gaïté de la musique latino, un hymne au jazz également. L'intrigue rappelle les mélos hollywoodiens. Il y a une scène qui m'a marqué et qui rappelle étrangement ce qui était arrivée à une artiste noire comme Billie Holiday qui triomphait dans les palaces qui refusaient tout de même de les loger à cause la couleur de peau.

Chico et Rita seront séparés par les aléas du succès. Les jeux de l'amour et du hasard se nouent sur un tempo de jazz afro-cubain. Laissez-vous emporter par ce roman graphique langoureux ! A noter d'ailleurs qu'un film d'animation est sorti au cinéma en 2011 remportant un succès d'estime plébiscité par des critiques positives.
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Quand un pianiste rencontre une chanteuse à la Havane à la fin des années 40, il y a des étincelles. Ils sont beaux, ils s'aiment mais ils sont aussi orgueilleux et veulent réussir dans la musique. Ils vont être séparés mais, 47 ans plus tard, ils vont se retrouver à New-York, toujours amoureux, leur amour intact.
Très beau mélo qui me rappelle Cuba. J'avais la musique dans les oreilles en lisant Chico & Rita, la bande dessinée de Javier Mariscal et Fernando Trueba qui ont également réalisé le film d'animation du même nom en 2011.
La bande originale du film est de Bebo Valdès, grand pianiste et compositeur cubain disparu en 2013. Son travail a été capital pour le patrimoine musical cubain. Il a été la star du Tropicana dans La Havane des années 50, dirigeant, composant et arrangeant pour la quasi-totalité des artistes de l'époque. La bande son du film mêle compositions originales et standards, avec une incursion de Stravinsky : on voit Chico remplacer au pied levé le pianiste du big band de Woody Herman, qui interprète l'Ebony, Concerto de l'auteur du Sacre du printemps. Très belle histoire !
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Une très belle bande dessinée qui mêle l'amour et la musique. On est tout de suite transporté par l'histoire des deux principaux personnages Chico et Rita. Tous deux sont faits l'un pour l'autre mais tout les sépare. Cet histoire d'amour est racontée au rythme de la musique cubaine, ce qui fait la force du roman graphique. Les dessins sont magnifiques et l'auteur nous offŕe des paysages merveilleux. Une bande dessinée qui mériterait d'être plus connue !
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