Il semble, en effet, que le druidisme soit bel et bien mort, enfoui dans les ténèbres, ou fondu dans un christianisme très spécifique qui a été celui des Irlandais et des Bretons. Cependant, comme les religions ne disparaissent jamais complètement, il en reste quelque chose, et particulièrement dans la façon donc les Occidentaux, surtout les ruraux, vivent leur spiritualité.
Le Druidisme s'est dilué dans le christianisme des premiers âges.
L'attitude individuelle n'y a aucun sens si elle n'est pas intégrée à l'activité du groupe.
Les dieux ne meurent jamais. Ils se transforment.
De plus, si les druides ne sont pas, au témoignage de César, soumis au service militaire, rien ne leur interdit de faire la guerre, à condition que ce soit de leur plein gré. Le druide éduen Diviciacos, partisan convaincu de l’alliance avec Rome, ne s’en prive pas. Le druide épique des Ulates, Cathbad, père du roi Conchobar, est présenté comme étant à la fois druide et guerrier. Il épouse d’ailleurs une femme-guerrière. Quant au druide mythique Mog Ruith, héros du Siège de Druim Damhgaire, même si ses combats sont magiques, il n’en mène pas moins une guerre acharnée contre les druides de ses ennemis.