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La nuit porte conseil... ou pas...
J'ai pour habitude de rédiger mes chroniques dès la dernière page de ma lecture tournée. En quelques minutes, les mots me viennent, quelle que soit l'heure, souvent inspiré, parfois moins. J'aime faire ressortir mon ressenti à chaud.
Le problème avec Le meurtre d'Odoul Bridge, c'est... comment parler d'un livre qu'on a aimé simplement parce que c'est un polar classique.
Comment donner envie aux amateurs de littérature policière de découvrir, si ce n'est fait, un livre, une plume, d'un auteur de romans qui travaille dans la droite ligne tracée par les maîtres du genre.
J'avais écrit quelques lignes dans ma nuit de pleine lune bourguignonne. Au réveil j'ai décidé de les reprendre.
Voilà tout à fait le genre de polar que j'aime.
Quand Calvin Tenesson, époux d'une riche femme d'affaires, est retrouvé assassiné, la police, en la personne du francophobe et homophobe Lieutenant Larkin, interroge son french coach de vie, Michaël Ballanger, qui ne comprend pas très bien ce qui lui arrive et décide de mener sa propre enquête.
Avec Le meurtre d'Odoul Bridge, je découvre donc l'écriture de Florent Marotta.
Un roman efficace, sans discours superflus,  qui tient ses promesses et va à l'essentiel, bref, qui nous donne ce qu'on attend d'un polar. Une lecture rapide, addictive. Une enquête, du suspense, de l'action. Un personnage principal qui sort des clichés du classique enquêteur. Ni flic, ni privé,  ni avocat ou journaliste. Un simple "coach de vie", un métier dont, pour ma part, je ne saisis pas trop les subtilités ni l'utilité,  mais qui paraît être en vogue. Il n'y a pas de sot métier paraît-il et puisqu'il y a des clients,  pourquoi pas...
Voilà et puis sinon, il y a des gentils pour qui on tremble, des méchants à qui on n'aimerait pas avoir à faire, et des pourris qui trahissent leurs idéaux, parce que dans notre monde, malheureusement, ça existe aussi.
Les nuits de Michaël Ballanger sont hantées par de terribles cauchemars,  des images d'un passé qu'il ne pourra jamais oublier,  il se pourrait même que ce passé le rattrape,  mais ça... seul Florent Marotta a la réponse, moi, j'ai ma petite idée...



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"Les premiers clients du matin étaient au nombre de trois. Une famille entière. Quand il les vit. Michael ne put s'empêcher de constater à quel point ils étaient différents. le père était énorme, nourri aux hamburgers et à la bière. La mère était, à l'opposée, anorexique. ses os ressortaient sous sa peau et son visage émacié, presque décharnée. La fille était dans la phase où la nature hésitait encore de quel côté de ses géniteurs l'envoyer. La pauvre."

Michael Ballanger est un coach sportif exilé aux States. En France, il a laissé une ex-femme et une fille. le type réussit dans son métier tout en ne ménageant pas ses clients, un peu à la manière d'un Docteur House. Plutôt beau gosse et charismatique, il a un certain succès auprès de la gent féminine.

Une existence idyllique au pays de l'oncle Sam ? Pas vraiment. D'abord, c'est un drame personnel qui l'a poussé à fuir son pays natal et quand un de ses riches clients est retrouvé assassiné, tout se complique sacrément pour lui…

Si San Francisco, où se déroule l'action, est une ville plutôt connue pour sa grande tolérance, il n'en n'est pas de même du Lieutenant Larkin, chargé de l'enquête. Dans le genre gros connard raciste et homophobe, on ne fait pas mieux. En plus, il n'aime pas les français. L'affaire s'annonce compliquée pour le coach ne lui laissant pas d'autre alternative que de mener lui-même l'enquête…

Avec ce personnage de coach, Florent Marotta crée un enquêteur plutôt atypique. le bonhomme est déterminé, tête brûlé et foutrement enclin à se fourrer dans des situations périlleuses, pour ne pas dire merdiques. Il est aussi assez attachant ce qui ne gâche rien. du coup, on a hâte de le voir évoluer dans de prochaines enquêtes notamment pour suivre l'évolution de ses rapports, compliqués, avec sa fille et avec Kim, son amie call-girl.

Si le rythme est un chouia moins tendu que dans le Visage de Satan, cette course à la vérité menée par Florent Marotta, n'en est pas moins prenante et laisse peu de répit au lecteur jusqu'à la résolution de ce Meurtre d'O'Doul Bridge !

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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J'ai eu le plaisir de découvrir la plume de l'auteur avec cet opus au titre évocateur et avec lequel on sait de suite dans quoi le lecteur va être embarqué et cela dès les premières pages, puisque l'on assiste à un assassinat… On entre directement dans le vif du sujet sans perdre de temps.

Je dois dire que l'auteur réussit à faire monter la pression, pour ensuite attaquer un chapitre plus lent avec la présentation de Michael Ballanger, coach de vie… ce qui permet au lecteur de reprendre son souffle… On imagine mal la présence d'un coach de vie dans un thriller, mais l'auteur arrive très bien à construire son personnage. Un homme qui a tout perdu… Et qui pour se reconstruire… Ou se punir… A décidé de partir vivre à San Francisco…

Mais il va se retrouver confronter à ses démons en plongeant dans cette enquête, malgré lui… Au moment de mourir, l'homme a composé un numéro, le sien. C'est plus fort que lui… Il doit comprendre…

C'est un personnage meurtri, très bien construit par l'auteur, mais que j'ai trouvé parfois exaspérant… Tout en étant attachant… L'auteur réussi à l'étoffer et le rendre sympathique… Surtout quand on le voit se démener pour résoudre cette enquête malgré quelques bâtons dans les roues…

Il ira jusqu'au bout… Comme pour exorciser sa culpabilité…

J'ai beaucoup apprécié le personnage du journaliste Sean Pilgrim, complètement parano, et de Kim, call-girl à ses heures qui se destine à devenir psy, qui aimerait bien que leur relation dépasse le stade de l'amitié… Des personnages secondaires construits avec maîtrise, qui étoffent le récit en lui donnant plus de caractère.

Le rythme est dense et avec peu de temps morts… Sauf pour nous livrer les états d'âme de Michael Ballanger, qui se retrouve confronté à ses démons avec l'arrivée de sa fille et cette enquête qui va raviver ses blessures. Ce qui en fin de compte le rend plus humain… Sans cela le personnage m'aurait fait penser à une pub de l'homme parfait…

Le récit se lit vite, bien et avec enthousiasme même si l'on connaît l'identité du tueur bien avant la fin… Ce qui retire quelque peu le suspense que je cherche lorsque je me plonge dans un thriller. Sans retirer, malgré tout, un avis positif lorsque j'ai refermé ce livre en ayant lu un bon bouquin qui regroupe tous les ingrédients pour passer un bon moment : meurtre, mensonges, manipulations…

L'auteur fait succéder le tout avec talent en abordant des sujets qui trouvent écho dans notre quotidien : l'homophobie, les risques d'internet et l'espionnage auquel nous serions confrontés, le racisme….

Je n'ai lu aucun livre de l'auteur, mais j'ai hâte de pouvoir me plonger dans un de ses autres opus.

Je remercie Joël et les Editions Taurnada pour leur confiance et surtout pour m'avoir permis de découvrir un nouvel auteur.
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Quand un coach se prend pour un flic, cela donne un bon bouquin.

Michael Ballanger est un coach de vie français expatrié en Amérique. il mène une vie agréable, fructueuse malgré un passé lugubre. Tout va pour le mieux jusqu'à cette nuit où un de ses clients se fait tuer. Manque de bol pour lui, il est la dernière personne à qui la victime a passé un coup de fil. le flic qui mène l'enquête est le représentant du salop par excellence. Détestant les Français, Michael Ballanger est le suspect idéal.

Les premiers clients du matin étaient au nombre de trois. Une famille entière. Quand il les vit. Michael ne put s'empêcher de constater à quel point ils étaient différents. le père était énorme, nourri aux hamburgers et à la bière. La mère était, à l'opposée, anorexique. Ses os ressortaient sous sa peau et son visage émacié, presque décharné. La fille était dans la phase où la nature hésitait encore de quel côté de ses géniteurs l'envoyer. La pauvre. Et justement, ils venaient pour elle.
Un roman sympathique. L'écriture de Florent Marotta est précise et agréable. Pour ma part, c'est le premier roman que je lis de l'auteur, mais lorsque l'on regarde de plus prêt, on découvre qu'il a un très grand panel puisqu'il passe du thriller à des romans fantasy.

Ici, bien que l'histoire ne soit pas extraordinaire et assez prévisible, il faut reconnaître qu'on se prend au jeu de suivre notre personnage. L'auteur aborde des sujets d'actualité comme l'homosexualité dans la haute société, le cybercriminalité ou l'espionnage par les nouveaux moyens de communication, l'homophobie et le racisme également. Tout se mêle pour donner une toile de fond intéressante.

Je vous laisse juge, essayez ce roman 😉 Il a eu la douloureuse tache de passer après un gros coup de coeur, il faut être honnête j'ai eu beaucoup de mal à m'extraire après Nulle part sur la terre, et il s'en est très bien sorti !

Lien : https://lesciblesdunelectric..
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Le roman dans son ensemble est intéressant à lire.
Malheureusement le style de l'auteur et le fait que certaines choses ne soient pas assez mises en avant ont fait que je n'ai pas pleinement apprécié cette lecture.
L'histoire se déroule à San Francisco. Personnellement l'Amérique ne m'a jamais beaucoup attirée (du moins pour y aller en voyage) mais j'aurais vraiment aimé découvrir cette ville, cette culture et ces gens différents de nous. Malheureusement cela n'a pas été le cas et je n'ai pas quitté le lieu où je lisais le livre… Quand je lis un roman en général j'apprécie l'histoire parce qu'elle m'a fait voyager, là ce n'est pas le cas, c'est donc une petite déception pour moi…

Si les idées sont intéressantes elles ne sont, selon moi, pas bien exploitées. Dans ce roman il y a vraiment des clichés qui gâchent un peu l'histoire. Je ne vous dirais pas lesquels pour ne pas vous spoiler mais dès le début de l'histoire on en découvre déjà certains… Cela me gène la plupart du temps lorsque les clichés sont tellement importants que l'on en devine la fin avant même le milieu du roman, et c'est ce qui est malheureusement arrivé… Je n'avais pas tout découvert bien sûr mais j'avais deviné l'essentiel… J'aurais apprécié être surprise et me rendre compte que je m'étais trompée tout le long.

Les descriptions sont peu présentes, il y en a mais malheureusement pas assez pour que j'arrive à m'imaginer le physique des personnages, les lieux ou même ce qu'ils peuvent ressentir.
J'aurais apprécié que Florent Marotta prenne le temps d'approfondir le caractère et le physique de tous les personnages. Ce qui aurait pu être intéressant aussi c'est de changer de point de vue. Ainsi on aurait pu avoir d'autres visions de l'histoire et non pas une seule comme c'est le cas. Certains protagonistes sont, selon moi, mis trop souvent de côté. J'ai eu l'impression que l'auteur les avait ajoutés après avoir terminé son roman… C'est frustrant de ne pas leur avoir donné plus d'importance.

Ce qui est bien c'est que c'est un livre fait pour tout le monde. En effet c'est un policier mais il n'y a pas de scène gore. Même les lecteurs un peu sensibles aux scènes effrayantes que l'on peut trouver dans les polars peuvent lire ce roman. C'est donc une histoire parfaite pour ceux qui ont envie de découvrir ce genre mais qui n'osent pas. Si par contre, comme moi, vous êtes amateur de sensations fortes, et de scènes d'hémoglobine ce livre vous décevra peut-être...

La fin est dans la lignée du roman, sans réelle surprise. Par contre j'ai beaucoup apprécié l'épilogue qui m'a totalement intriguée. Au final il faut arriver à cette scène pour avoir envie d'en savoir plus, c'est un peu dommage.
En résumé, j'ai un avis mitigé de cette lecture. Je n'ai pas envie de rester sur une mauvais impression et si j'en ai l'occasion je lirai tout de même un autre livre de cet auteur pour peut-être avoir un avis plus positif.
Lien : http://fais-moi-peur.blogspo..
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Le Off de Oph pour Collectif Polar
Alors tout d'abord à mon pote Dav Danakin tu peux continuer de lire les romans de Florent Marotta, c'est de la bombe bébé!
Je te découvre Florent au travers d'un polar qui m'a emporté dès les premières pages. le déclenchement de l'intrigue se fait dès le début du roman et pas une seule fois le rythme n'est retombé. D'ailleurs je n'ai lâché ton livre que pour dormir et le temps d'un brunch (oui oui le lecteur reste un animal sociable).
Au travers d'une enquête captivante, et dans un style fluide mais percutant avec des traits d'humour, j'ai découvert Michael Ballanger le French Coach.
Par la voix de son personnage Florent dénonce le manque de liberté d'une presse soumise au pouvoir et aux politiques.
« Je me suis mis à mon propre compte parce que c'est le meilleur moyen de garder la parole libre. »
Il décrit les relations difficiles pouvant exister entre parents et enfants séparés et la nécessité de s'apprivoiser chaque fois que nécessaire.
« Les enfants. Les êtres les plus difficiles qu'il n'avait jamais eu à affronter. »
Adepte du « fais ce que je dis mais ne fais pas ce que je fais » j'ai aimé certaines fêlures de Michael Bellanger, incapable de s'appliquer les conseils donnés à ses clients: « tu passes la journée à dire à tes clients de se battre et toi… » Florent a su nous livrer un personnage attachant puisque très humain, têtu mais pour des raisons précises que je vous laisse découvrir…
L' histoire, le passé en fil rouge du French coach tout au long du roman m'a pris aux tripes au point de me submerger d'émotions et de verser une larme à la lecture de certains passages.
J'ai adoré détester certains personnages tellement bien décrit qu'ils ont pris vie sans difficulté dans mon esprit… mais j'ai aussi de l'affection pour certains autres, rendus si attachant sous la plume de Florent.
Vous l'aurez compris j'ai pris beaucoup de plaisir à lire « le Meurtre D'O'Doul Bridge » parce qu'outre des personnages attachants et un rythme soutenu au fil des pages, j'ai ressenti beaucoup d'émotions mais aussi ouvert ma réflexion sur le fait que nos passés conditionnent nos avenirs, que nos choix découlent le plus souvent de nos vécus.
En fait, comme le dit si bien notre coach « j'ai la vie que je mérite ».
Il me tarde de retrouver Michael Ballanger maintenant!
« San Francisco, sa baie, son océan, sa population cosmopolite.
C'est dans cette ville de l'Ouest américain que Michael Ballanger a décidé de se reconstruire. Loin de sa famille en lambeaux, loin de la France où un tueur en série mit sa vie en miettes.
Le coach de vie à succès renaît avec difficulté qui suit la perte d'un être cher.
Mais le voilà mêlé au meurtre d'un notable.
Au moment de mourir, l'homme a composé un numéro, le sien. La tourmente l'emporte alors, réveillant les douleurs du passé. »
Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Florent Marotta nous fait rentrer directement dans le vif du sujet. le titre, tout d'abord, de ce roman est on ne peut plus clair. le premier chapitre, ensuite, est consacré exclusivement au meurtre en question. En continuant notre lecture, nous rencontrons très vite le personnage principal, Michael Ballanger, sans présentation à rallonge, tout simplement dans sa vie quotidienne. Même quand on apprend que les raisons qui l'ont fait quitter la France sont bien plus graves qu'un simple désir de voir le monde, rien n'est vraiment dit ; on comprend peu à peu, grâce à des conversations et des souvenirs qui remontent.

J'ai dévoré ce livre d'un bout à l'autre. le style est entraînant, le rythme bien contrôlé. Il y a peu de temps morts et, quand ils arrivent, on sait que tout va reprendre de plus belle par la suite. J'ai surtout apprécié l'équilibre créé entre l'enquête en elle-même et l'histoire du coach de vie ; ce n'est pas un pur roman policier et c'est cela qui m'a aussi plu.

En résumé : un délicieux moment de lecture et un nouveau détective à suivre !
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Après Yzé et le Palimpseste et le Visage de Satan, Florent Marotta revient avec un nouveau personnage. Attention ce n'est pas un flic, non il s'agit d'un coach de vie. Là vous allez me dire, qu'est-ce qu'un coach de vie peut bien fabriquer dans un thriller.

Si Michael Ballanger est venu s'installer à San Fransisco alors qu'il est français 100 % pur jus, c'est parce qu'il traine un sérieux passif en France avec un tueur en série. Il a perdu sa famille et bien encore.

C'est bien mal connaitre le destin qui s'amuse à narguer Michael. Il se trouve (une fois de plus) confronté à la police. Un de ses clients s'est fait assassiné et le dernier numéro composé est le sien. Michael qui aspire maintenant à une vie tranquille va pourtant se prendre au jeu de l'enquête et une fois de plus se mettre en situation périlleuse.

Le personnage de Michael m'a tout de suite plu. Ce n'est pas un ange, loin s'en faut mais il paie encore à l'heure actuelle les erreurs commmises dans le passé. Il éprouve énormément de culpabilité, ne veut pas retomber dans ses travers et pourtant un feu brule en lui qui le pousse à aller inévitablement au devant des ennuis.

Ô joie, les dernières lignes laissent à penser que l'on retrouvera le héros dans une autre enquete et j'ai hate de savoir comment il va s'en sortir.

A noter également une plongée dans la ville de San Fransisco qui est un appel au voyage et au dépaysement.
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Merci à Joël des éditions Taurnada de m'avoir proposé cette lecture. C'est vrai que j'aime beaucoup l'écriture de Florent Marotta et comme à chaque fois j'ai passé un excellent moment de lecture.

Calvin a décidé de changer de vie, il en est décidé mais une course poursuite et une exécution auront raison de lui. Avant de mourir, il tente d'appeler quelqu'un, le hasard fait que c'est Michaël Ballanger qu'il contacte.

Michaël Ballanger, aussi nommé "French Coach" a tout quitté il y a quelques années suite à une affaire qui avait décimé sa famille. Il s'est depuis installé à San Francisco et peu à peu est devenu célèbre. Il anime une émission de radio et en tant que coach aide ses clients à se reconstruire en affrontant la réalité en face, chose paradoxale car brisé par un drame familial, Michaël se gave de somnifères pour échapper à ses cauchemars qui le hantent.

C'est par ses rêves atroces que nous découvrirons peu à peu qui est Michaël et ce qui a ravagé sa famille...

L'approche est très intéressante, le voile se lève peu à peu pour nous permettre de comprendre ses angoisses, les failles du personnage.

Sa fille Karine débarque. Il espère pouvoir renouer avec elle mais bien malgré lui, il va se prendre au jeu et enquêter sur la mort de Calvin poussé par Larcher, un flic médiocre immonde, qui indirecte-ment le met en cause.

Kim , une étudiante en psy, ex-call girl de l'âge de sa fille, viendra pimenter la relation avec Karine. On suivra avec bonheur un journaliste un peu parano Sean Milgram.

Les personnages principaux sont présentés. Que vous dire de plus ? Que c'est un bonheur de parcourir San Francisco, de vivre l'ambiance des quartiers ; Fisherman's Wharf, le Golden Gate, le cable-car, le quartier de Mission, les maisons victoriennes... tout est tellement bien décrit.

Le livre abordera divers thèmes comme l'homophobie, le pouvoir mais aussi la cyber criminalité.

C'est très agréable à lire, fluide, bien rythmé. J'ai passé un excellent moment et pris beaucoup de plaisir. J'espère retrouver bientôt le "French Coach" pour de nouvelles aventures.

Je vous le conseille vivement.

Ma note : 9/10
Lien : https://nathavh49.blogspot.b..
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Jusqu'à présent je n'ai jamais été déçue par un roman de Florent Marotta. Son nouveau policier, le meurtre d'O'Doul Bridge, vient confirmer cette idée. Je l'ai dévoré quasiment d'une traite, emportée dans les rues de San Francisco par son enquêteur improbable, le coach de vie Michael Ballanger.

Michael Ballanger n'est pas un personnage particulièrement attachant, mais son passé dramatique et ses tentatives maladroites pour renouer avec sa fille le rendent plutôt sympathique. Fort en gueule, curieux et obstiné, il se retrouve mêlé par hasard à une affaire de meurtre. Rapidement mis hors de cause, il décide de mener sa propre enquête malgré les dangers qui surgissent sur le chemin de la vérité. le mobile du meurtre et le coupable se devinent rapidement, mais les preuves restent difficiles à trouver, si bien que cet électron libre va user de moyens à la limite de la légalité pour arriver à ses fins.

Comme toujours avec Florent Marotta, l'écriture est fluide et percutante, d'une grande efficacité. le découpage est nerveux, les chapitres sont courts, les pages défilent sans que l'on s'en rende compte. Action, suspense, plongée au coeur de l'enquête, tout est là pour nous faire passer un très bon moment de lecture. Les dernières phrases de l'épilogue laissent présager une suite aux enquêtes du French coach. Je l'espère de tout mon coeur car ces quelques mots m'ont donné la chair de poule, j'ai vraiment envie de retrouver Michael Ballanger et ses acolytes pour le moins originaux.
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