avec lui je pensais que j’allais rire le reste de ma vie. Mais il m’a fait la plus grande face qu’un clown puisse faire : il a disparu.
Ferme les yeux. Écoute ! Nous sommes dans la musique comme les étoiles sont dans le ciel.
La maladie fait partie de l'ordre des choses. Les virus, les bactéries, les parasites. Ce sont des formes de vie. Le tremblement de terre fait aussi partie de l'ordre des choses. Les volcans, les inondations. Pourquoi ? Je ne sais pas, je ne sais pas... Je sais aussi que le soin est dans la nature - la mère, le petit, le blessé - pour que la vie continue... Je sais que des espèces différentes s'entraident... Je sais que nous sommes reliés. Le Soleil, la Terre, la Lune, les océans, les étoiles, tout est relié, je sais. Mais la maladie qui fait souffrir les enfants, je ne sais pas.
On mourra d'avoir trop voulu, ou d'avoir voulu trop. On mourra de se rendre compte qu'on a pas suffisamment aimé pendant qu'on passait sa vie à chercher l'amour. Vouloir être aimé plutôt que d'aimer.
On maquille la vérité pour ne jamais décevoir, pour ne pas être rejeté.
La majorité des êtres humains ignorent ce que signifie l'expression "se connaître". On en parle depuis des millénaires, mais on ne cherche pas dans la bonne direction. On regarde du côté des rêves à réaliser, des désirs à satisfaire, du besoin de réussir, alors qu'il suffit de découvrir ce que veut dire "être là". Une présence a tout ce qui se passe en nous et autour de nous. Plus particulièrement à ces pensées qui nous polluent et mobilisent toute notre attention."
Comment fait elle... A quinze ans ? Un amour préoccupé de l'idéal de l'autre, des rêves de l'autre, du sens que l'autre donne à sa vie.
Aujourd'hui, je sais ce que veut dire l'expression "s'aimer soi-même". C'est quand il n'y a plus de "je" aux prises avec des tourments, du mépris, la peur de disparaître ou d'être oublié.
"On ne voit plus assez les étoiles dans les villes, Maryse, il y a trop de pollution lumineuse. Les étoiles nous rappellent à la fois d’où nous venons et ce que nous sommes. Quand on ne les voit plus, on oublie notre statut de poussière."
Le « qui on pense être » n’a jamais rien à voir avec ce que l’on est en réalité. Jamais ! - page 126