« Nos ancêtres les Gaulois… » Lorsque en 1948 Jacques Martin entame les aventures d’Alix, les images d’Épinal ont encore la vie dure. Tout naturellement, il dessine les Gaulois tels qu’on les imagine alors : hauts en couleurs, forts en gueule, cheveux longs tressés, moustaches tombantes, équipés de lourdes armes en bronze. Au fil des années et des albums, il saura faire évoluer son travail en suivant l’avancée des recherches historiques et archéologiques.
(page 2 du cahier pédagogique)
- Tu vois cette grande ferme ? C’est celle de mon père, le chef Astorix.
- C’est là que tu habites, alors ?
- Non, je vis chez mon oncle Omnios.
- Ah ! Bon. Pourquoi ?
- Parce que chez nous, l’éducation initiatique d’un garçon est confiée au frère de sa mère, de l’enfance à l’âge adulte.
(page 32)
- Alors c’est pour rejoindre ton père que tu as pris le risque de traverser un pays en guerre ?
- C’est une folie, je le sais. Mais je viens de perdre maman d’une cruelle maladie. Et je suis fille unique, il ne me reste que mon père.
- Prendre tous les risques pour retrouver ceux que l’on aime, ce n’est jamais une folie, Flavia.
(page 26)
Les mercenaires germains, des sauvages dont le mode de vie ne peut être comparé à celui des Gaulois, se sont retournés contre ceux qui les avaient chargés de nous attaquer. C’est maintenant un carnage qui menace la Gaule.
(page 11)
Bien se battre et bien parler, deux choses que le Gaulois met au-dessus de tout.
Nous avons été hébergés par un noble romain, le sénateur Marcus Cicéron, sur le Mont Palatin, dans sa villa qui donne sur la place du forum.
- Ce druide lit-il l'avenir dans les entrailles des prisonniers sacrifiés ?
- Quintus, tu me désoles ! Tu évoques une pratique qui s'est perdue dans les temps anciens.
-Prendre tous les risques pour retrouver ceux que l’on aime, ce n’est jamais une folie, Flavia.
Lorsqu’il est monté à la tribune du sénat, Diviciacos a plaidé la cause de notre peuple avec tant d'éloquence que j’avais du mal à traduire sa pensée sans la trahir.