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Alix tome 5 sur 41
EAN : 9782203312029
64 pages
Casterman (04/05/1993)
3.91/5   113 notes
Résumé :
Une série d'attentats mystérieux secoue la ville de Pompéi lors de la visite de nos héros. Les victimes des attentats sont retrouvées paralysées et couvertes d'étranges meurtrissures. Alix parvient à suivre la piste d'un des agresseurs et découvre qu'ils sont menés par un mage aux grands pouvoirs hypnotiques. C'est dans le passé tragique des victimes que se trouve la raison de ces agressions... Et c'est dans l'Afrique lointaine que Alix et Enak pourront trouver l'an... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Le 5ème album des aventures d'Alix s'ouvre sur un paysage dont on aimerait bien faire partie, même avec la silhouette dominante mais endormie du Vésuve en arrière-plan : Pompéi. Mais voilà, la villégiature des romains n'est pas si calme que cela. Leur empire ne leur apporte pas que des épices et des esclaves : des soucis aussi !

À commencer par cette série d'attentats qui viennent rompre le calme de Pompéi. Un mystérieux agresseur paralyse ses victimes grâce au pouvoir d'une étrange griffe noire. Alix découvre l'origine de cette arme et aussi celle de ce qui s'avère être une vengeance, loin d'être aveugle. Sauf lorsque Claudius, le petit-neveu d'un des 5 officiers visés par les attentats, reçoit lui aussi un malencontreux coup de griffe. À la recherche de l'antidote Alix et Enak vont avoir affaire avec un étrange mage, Rafa, dans une course-poursuite qui les conduit près d'un autre volcan éteint, en Afrique...

La Griffe Noire offre un récit linéaire, limpide et haletant, clairement composé de deux parties, situées dans deux lieux différents : l'enquête policière sur les attentats commis à Pompéi, qui met à jour le drame humain et politique à l'origine de cette vengeance. Et l'aventure exotique mais aussi militaire en Afrique noire, à la recherche du contre-poison. le retour final à Pompéi est bref et agit comme la morale finale d'une fable. Les choix de lieu, de ton et les symboles sont forts - on en reparle plus loin - maintenant, et aussi pour ça, on ne s'ennuie pas un instant.

Si Enak prend dans cet album une stature plus importante - il n'est plus le seul gamin à faire une vraie grosse bêtise, suivez mon regard ! - il n'est pas le seul. Alix aussi, qui doit mettre sa ruse à son propre service, pour réparer sa propre faute. Et puis il y a Rafa, un vrai bon méchant, comme on les aime. Bien plus que le mauvais de service. Il a une vraie raison de se venger : sur le fond on ne peut lui en vouloir. Mais les armes redoutables et procédés obscurs qu'il utilise pour arriver à ses fins ne le rendent pas vraiment sympathique. le lecteur est partagé par ce méchant à double tranchant qui enfourche aussi - quand ça l'arrange... - la cause des noirs et par la culpabilité des officiers romains et l'accident pénible causé par Alix. Ce n'est pas du Corneille mais quand même !

Oui, quand même, car il y a bien un dilemme. Celui de la colonisation. Renonçant à décrire comme il l'avait fait dans L'Île Maudite la partie du récit qui aurait pu être une odyssée maritime - à l'aller comme au retour, on a droit en pleine mer à une ligne de gaufrier - Jacques Martin plante son décor d'une part chez les colons, la Rome dominatrice et, pour les officiers objets de la vengeance, oisive à la retraite en bord de mer. D'autre part en pleine jungle africaine, au milieu du peuple noir. On entend la résonnance du contexte posé à l'époque d'Alix, à celle de la sortie de l'album à la fin des années 1950 et à sa (re)lecture aujourd'hui. Si Martin use des mêmes sources qu'Hergé - l'Afrique des musées qu'il visite, celle des cartes et des récits qui le dépaysent ou encore celle de Tintin au Congo et ses hommes-léopards - il pose le sujet de la responsabilité des colons. Si son récit les amène à laver leur linge sale en famille, il punit les coupables, même par accident, évoque clairement les razzia de villages africains et laisse aussi planer en permanence la menace d'une nature - tout court, mais humaine, on a le droit de l'espèrer - reprenant ses droits sur tout excès... même et également humain.

Un album captivant, noir et puissant qui offre aussi avec la 1ère et superbe planche évoquée plus haut, l'une des plus belles couvertures de la série, tant en Lombard que chez Casterman.
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Voici une aventure d'Alix, épique, pleine de rebondissements, de l'action tout du long, complots, voyages, poursuites, batailles, flashbacks... et des textes parfois un peu long, comme d'hab'. La représentation du monde romain est toujours très poussée et documentée. Et cette fois-ci, Alix ira faire un périple en Afrique. Mais il y a trop de chose, trop d'action et les personnages n'ont pas de profondeur, il agissent et c'est tout, Alix réussi tout ce qu'il entreprend et pense toujours juste. Ce qui m'a gêné aussi c'est cette représentation de l'Afrique, pas très loin de Tintin au Congo, le mot "nègre" revient régulièrement... Cette aventure à pris un coup de vieux, il faut dire qu'elle a été écrite en 1959. Sans doute pas le meilleur Alix.
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"Au premier siècle avant J.C., Pompéi rassemble tout ce que les romains ont pu construire d'harmonieux en accord avec une nature prestigieuse.", ainsi commence cette aventure d'Alix dont une partie majoritaire de l'action se situe en Italie, à Pompéi, et trouve son dénouement en Afrique.
De l'action il va y en avoir, étant donné que des notables de Pompéi sont victimes d'attentats et se retrouvent paralysés.
Alix va enquêter sur cette affaire qui ressemble fortement à une vengeance et sera amené à sillonner les mers et l'Afrique pour trouver un antidote.
Du point de vue du scénario, c'est plutôt bien écrit avec des rebondissements, l'intrigue se suit avec un certain plaisir et même si les coupables sont connus avant la fin cela n'a pas amoindri mon intérêt pour l'histoire.
Alix est un personnage que je qualifierai de héros, dans le sens où il se sort systématiquement des situations les plus compliquées sans trop d'égratignures et où je ne lui ai vu aucun défaut mais que des qualités, ce qui en fait à mes yeux un personnage un peu trop lisse et manquant de relief, le rendant trop personnage de la littérature et non avec un côté humain proche du lecteur.
Ce sentiment est certainement dû au fait que j'ai découvert ce personnage avec des yeux adultes, plus jeune je ne me serai pas attachée aux mêmes choses.
Les graphismes sont plaisants tout comme la palette de couleurs utilisée, les paysages sont assez bien représentatifs néanmoins, j'ai eu du mal à reconnaître Pompéi, il n'y a que dans les derniers dessins où je retrouvais les reproductions de ce qu'était cette cité, dans les premières pages je ne me retrouvais pas, il est question des plus belles propriétés sur les hauteurs, la ville est plutôt plate et les belles demeures sont excentrées mais aucunement sur les hauteurs.
J'ai relevé quelques incohérences qui sont un peu venues gâcher ma lecture, la première concerne le Vésuve : "Et, dominant le tout, l'imposante masse du Vésuve, dont plus personne n'écoute les grondements parfois si menaçants.", et la deuxième des hommes "statufiés" ou pétrifiés en Afrique : "Des hommes de pierre ! Probablement une troupe de guerriers surpris par une pluie de cendres, lors d'une éruption du volcan ...".
Concernant la première, il n'existait déjà pas de mot pour désigner un volcan donc les habitants de Pompéi ne savaient pas ce qu'était cette montagne proche d'eux, ensuite que le Vésuve gronde de façon menaçante n'est pas possible, déjà ce n'est pas un chat ronronnant (ou alors je n'ai pas assez tendu l'oreille lorsque j'étais à son sommet), et quand il se réveille il part d'un coup étant précédé de tremblements de terre, d'assèchements des sources d'eau et de rien d'autre (sinon en dehors de ses éruptions dévastatrices il est calme), sans parler du fait qu'à l'époque où se situe l'histoire cela fait quelques centaines d'année qu'il dort (certes d'un oeil, mais il dort).
Mais le plus remarquable vient d'Alix, véritable puits de science, qui détermine que les "hommes de pierre" ont probablement été surpris par une pluie de cendre lors de l'éruption d'un volcan.
Il est très fort Alix, mais très peu de romains à cette époque savait ce qu'était un volcan et ses conséquences, hormis s'il a déjà assisté à une éruption de l'Etna mais il y a peu de chance.
Quant à l'explication de l'état des statues par la pluie de cendre, je n'enterai pas dans les détails techniques mais les moulages de corps obtenus à Pompéi l'ont été par une technique mise au point par Giuseppe Fiorelli au dix-neuvième siècle, il n'est donc pas possible que ces personnes aient été figées ainsi par une pluie de cendre.
Je sais que l'auteur s'est documenté pour créer cette série, d'ailleurs cela se ressent à la lecture, mais je lui reprocherai d'avoir négligé certains petits détails que je n'aurai pas forcément relevés si je ne m'intéressais pas autant à cette région d'Italie et à l'histoire de Pompéi.

"La griffe noire" est une aventure d'Alix assez bien menée et globalement agréable à lire qui marque ma première incursion dans cette série.
Certes, j'ai relevé quelques petites incohérences et le personnage d'Alix est un peu trop parfait à mon goût, néanmoins je lirai d'autres aventures de ce personnage car il y a un travail sérieux derrière cette bande dessinée qui est intéressante à parcourir et à découvrir.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Grâce à Babelio, je retrouve les livres qui ont enchanté ma jeunesse et, en particulier, les grands classiques de la BD comme La Marque Jaune d'E.P. Jacobs, et la Griffe Noire de Jacques Martin.
Car ce titre ne correspond pas seulement à l'enseigne d'une librairie médiatisée de Saint-Maur ....C'est, pour moi, l'un des points d'ancrage de ma jeunesse lointaine, si tant est qu'on a la petite madeleine de Proust qu'on peut...
Surtout, une clé pour comprendre ma passion pour l'histoire de l'Antiquité bien plus efficace que les cours d'histoire dispensés en sixième sur l'Empire romain !
Alix, le blond et lisse héros gaulois adopté par un patricien, aux prises avec un tueur masqué qui lacère ses victimes. Tout ici est tangiblement vrai. On palpite, on tremble dans le noir. Un excellent thriller pour jeunes et moins jeunes, un grand claissique incontournable.
Et, ce qui me surprend, pas encore de critique au jour d'aujourd'hui, sur Babelio. Je me devais d'y remédier .....
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"La Griffe noire" est la cinquième aventure d'Alix. Elle débute à Pompéi 120 ans avant sa destruction. Alix se repose chez un notable cousin depuis son adoption. Très vite, certaines sommités (dont son cousin) se font agresser mystérieusement et deviennent paralysées. L'enquête menée par Alix lui permet d'apprendre que tout cela est une vengeance d'un massacre perpétré des décennies plus tôt et qu'il existe un antidote à la paralysie dans une tribu africaine. En route donc pour l'Afrique pour nos héros qui vont y vivre de nombreuses aventures.
Épisode très rythmé avec des rebondissements et l'exotisme de l'Afrique noire. Pour la première fois, Enak participe vraiment à l'aventure. Pour la première fois également, Arbacès est absent ; serait-il vraiment mort à la fin de "La tiare d'Oribal" ?
Petite remarque : cette histoire datant de la fin des années 50, on peut être désagréablement surpris au XXIe siècle par l'utilisation des termes "nègre" et "négrillon" !
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Mais que le feu du ciel vous tombe sur la tête et vous chasse à jamais de ce lieu ! Que vous sortiez en trainant à terre comme des chiens immondes !
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Des hommes de pierre ! Probablement une troupe de guerriers surpris par une pluie de cendres, lors d'une éruption du volcan ...
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Jamais nous ne nous serions mis d'accord pour décider à qui attribuer cette unique ampoule de contre-poison. En sauvant Claudius, Alix a bien fait. C'était son devoir ; d'abord le plus innocent.
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Revenez ici tout de suite... C'est stupide. Vous ne risquez rien...
Je vais vous le prouver revenez! Mais arrêtez-vous donc!.. Ne me laissez pas seul. Attendez-moi, bande de lâches !..
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Au premier siècle avant J.C., Pompéi rassemble tout ce que les romains ont pu construire d'harmonieux en accord avec une nature prestigieuse.
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Alix 42  Alix Senator 14
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