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sur 104 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Nous sommes bien loin de « Trône de fer » que j'ai réellement adoré. Mais attention cela ne veut pas dire que je n'ai pas aimé ce bouquin. Mais plutôt que j'ai découvert un autre univers de l'auteur. Et tout aussi prenant que sa fameuse saga à succès.

Les années sixteen, woodstock, le rock pure et dure font un parfait décor de polar cauchemardesque et sanglant dans lequel l'auteur nous envoie plonger sans bouée de sauvetage.

Sandy Blair, romancier actuellement bloqué du syndrome de la page blanche, se voit offrir l'opportunité de revivre une époque qu'il pensait révolue en écrivant un article pour le journal qu'il a conçu avec un ami qui l'a renvoyé depuis bien des années. Mais ce dernier va l'appâter avec une histoire que seul Sandy peut comprendre. Car Sandy connait parfaitement l'époque du fameux groupe de Rock « Les Nazgûl » : il les a suivis et interviewés du temps de leur grandeur dans les fameuses années sixteen, à l'époque de Woodstock. Aujourd'hui ce groupe revient dans les mémoires avec la mort tragique de leur imprésario, Jamie Lynch.

Une mort trop mystérieuse qui fera remonter également la première mort tragique du chanteur du groupe, Patrick Hobbins abattu violemment en plein concert. Mais surtout une mort étrange qui se rapproche un peu trop d'un des textes du groupe. Sandy va alors tout quitter pour se lancer dans cette histoire et essayer de déterrer des cadavres pour comprendre qui est derrière tout ça. Mais il est loin de se douter de ce qui l'attend. Aura-t-il une imagination assez vaste pour assimiler tout ce qui va lui tomber dessus ?

Sandy est un écrivain d'âge mure, qui part à la conquête de son propre passé. Il a évolué en plein Woodstock, avec une vie sans attache, où plaisir valait mieux que devoirs. Aujourd'hui, c'est un homme sans grande passion, avec une compagne, une maison et une vie trop rangée. Et la mort de Jamie Lynch va le plonger dans son propre passé. Parfois très cohérent et parfois complètement immature. On sent une crise de la quarantaine bien tassée. Mais cela le rend également attachant et plutôt sympathique.

L‘écriture du livre est égale à l'auteur. Elle varie parfois de la fluidité à un côté plus brut, plus saccadé, mais sans jamais nous fatiguer. Une bonne dose de rock, de sang, d'angoisse et on obtient une perle de thriller. A recommander chaudement.
Lien : http://www.kerandre.fr/kprec..
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J'étais assez emballée de découvrir si Martin était si imbuvable que ce que j'ai entendu dire. J'ai pas vérifié, mais je pense que les traducteurs diffèrent entre Game of Thrones et Armageddon Rag. Autant le premier semble incompréhensible pour beaucoup, autant le deuxième me semble juste normalement écrit. Pas de style particulier, ce qui ne me dérange absolument pas.

Ca a été long, très long à s'installer… Vraiment long long long… Et d'un intérêt modéré. Le schéma du livre est trop clairement visible à mes yeux, et ça m'a dérangé de comprendre que l'auteur veut d'abord nous faire rencontrer tous les personnages sur 300 pages, ensuite les faire se réunir sur 200 pages et consacrer les 100 dernières à la situation finale (en plus de ça, je m'attendais à un feu d'artifice génial, à la fin, mais non, c'était plat). Les rencontres auraient pu être mieux intégrées à une trame.

Ce que j'ai adoré, par contre, c'est la description des idéaux hippies et du contexte social de la grande époque. Ca c'était génial ! Ainsi que la description de la musique, moi qui suis une grande fan de hard rock, c'était carrément jouissif. J'avais l'impression d'être à un concert de 600 pages. En plus de ça, les Nazgul représentent pour moi un hypothétique Metallica. Un album noir, éponyme, un membre important et charismatique mort brutalement, des chansons avec des débuts hard, des fins hard, et un pont entre les 2 d'une douceur et d'une composition dignes d'un grand morceau de musique classique. Yeah.

Le truc sympa aussi c'est l'hommage évident à Tolkien ainsi qu'à Stephen King. Déjà tout commence dans le Maine… Révélateur, non ? J'avais l'impression d'être à Bangor.

À la fin, je me suis quand même dit : "tout ça pour ça ?". Moyen bof quoi. Je pense que j'ai lu trop de livres ou alors que mon intelligence hors du commun (si je ne me jette pas de fleurs, qui le fera ? C'est plus facile en le disant soi-même, hum hum) m'a définitivement coupée du reste du monde, parce que j'ai tout trouvé prévisible. Non mais franchement, on le voit arriver de loin, le bourreau. Heureusement, je ne m'attendais pas à rencontrer un personnage qui serait sur la liste des personnages que je regroupe dans ma tête pour se faire une petite fête. Tous les personnages de livres, de films, de séries que j'adore seraient invités. Un joyeux bordel, cher Slum.
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Il faut savoir que l'auteur a écrit Armageddon Rag bien avant le trône de fer puisque ce livre a été publié en 1983. L'époque à laquelle le roman a été écrit influence grandement le roman car l'on suit Sandy Blair, la trentaine et représentant d'une génération qui a connu les hippies, a milité contre la guerre au Vietnam, mais s'est maintenant assagie et rangée. Il y a donc une dimension historique assez importante et de nombreuses références à cette époque.

Pour dire un mot sur le genre: le livre a été édité dans la collection Rock & SF des éditions Folio mais je ne l'aurais pas du tout catalogué SF. C'est plus du fantastique que l'on a dans ce livre et disséminé avec parcimonie vers la fin de l'histoire. En ce qui concerne la partie rock, elle est bien là et bien développée avec notamment les Nazgûls, ce groupe de rock autour duquel tourne le livre mais aussi par de nombreuses références faites à des groupes ou chanteurs connus. George R. R. Martin a réussi à faire vivre les Nazgûls, plusieurs extraits de leurs chansons sont écrites dans le livre. J'aurais d'ailleurs apprécié d'avoir ces paroles en anglais plutôt que la traduction.

Tout au long du roman, on suit donc Sandy Blair, un personnage qui m'a un peu laissé indifférente. Il n'est ni super sympathique ni antipathique. On le suit sans trop s'attacher à lui tandis qu'il parcoure les Etats-Unis. Sous prétexte de mener l'enquête, on vit plutôt un retour vers le passé, on rencontre les anciens camarades de Sandy Blair et on voit ce qu'ils sont devenus. Les fantômes du passé ressurgissent aussi bien au travers des Nazgûls que des connaissances de Sandy. Il y a donc une multitude de personnages que l'on rencontre au fil du l'eau tout en gardant une certaine distance avec eux.

Je vous le dit tout de suite, l'enquête est très secondaire. Si au début du roman on a l'impression que Sandy s'y intéresse, on perd vite ce sentiment. le rythme du roman est plutôt lent, on le vit comme un road trip américain qui débouche sur quelque chose de beaucoup plus grand que ce que l'on imaginait. J'ai trouvé que dans ce roman, il y avait un côté très Stephen King notamment lorsque l'on retrouve le thème de la bataille entre le bien et le mal ainsi que le côté vraiment manichéen des personnages.

C'est un roman très différent de ce que j'attendais que j'ai découvert, je pense que c'est le genre de roman sur lequel il faut vraiment se faire son propre avis. Je vous conseillerais d'oublier assez vite par qui ce roman a été écrit car on n'y retrouve absolument rien de ce qui constitue le trône de fer. Ce roman est plutôt une histoire sur les années 60, sur sa musique, ses convictions, ses mouvements politiques.
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Etant un grand fan de ce qu'a fait Monsieur Martin avec la saga Game Of thrones ( et ses spin off) c'est tout naturellement que je me tourne vers ses autres livres pour voir ce qu'il fait à côté.

Ce livre m'a pas mal dérouté, car au début on me l'a présenté comme un polar avec un meurtre et une enquête criminelle faite par un ex-journaliste de rock, mais en fait ce n'est absolument pas le propos du livre.

Certes cela commence bien par le meurtre de l'imprésario d'un groupe de rock, mais cela n'est qu'une excuse pour permettre au journaliste/écrivain en question de revivre ces années folles 60-70 et faire renaître son amour du Rock N Roll, il 'est plus question de la libération sexuelle, du rock, de la drogue et de ce qu'ont été les années 60 /70 pour toute une génération aujourd'hui désabusée que de parler d'une enquête criminelle.

C'est un propos qui aurait pu rester intéressant mais...car malheureusement il y a un mais, cela tourne en surnaturel, en fantastique un peu foireux avec pas mal de morale du style la guerre c'est pas bien, la paix c'est cool, on est pas obligé de mûrir et de devenir sérieux et tout, qui fait que pour moi ( et la pour le coup c'est très personnel) cela tombe très fortement à plat.

Je pense donc que dorénavant je me limiterais à tout ce qui tourne autour de Game Of Thrones pour cet auteur, ce qui n'est il faut bien l'avouer déjà pas si mal.
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