L'Oeuf de dragon : 90 ans avant le Trône de Fer

Cela fait toujours un grand bien de se replonger dans l'histoire de Westeros.
L'oeuf de dragon est un livre court qui se lit d'une traite. C'est, selon moi, le moins intéressant des livres de l'univers du Trône de Fer. Mais il a néanmoins le mérite d'enrichir et de complexifier l'univers de Georges RR Martin même si la trame peut parfois être brouillone et pas toujours facile à suivre.

Ce court roman se rapproche plus d'une nouvelle vu sa longueur et la teneur de l'écrit.

A défaut de continuer les intégrales de Game of Thrones qui m'attendent sagement dans ma PAL, je me suis replongée dans cet univers avec ce texte.

C'est divertissant mais ce n'est pas non plus une histoire des plus palpitantes. Trop de personnages et de lieux qui embrouillent la lecture.
Le point intéressant reste tout de même l'histoire du jeune "Oeuf" Targaryen et le lien entre le chevalier et son écuyer.

Faisant partie du clan des adeptes de la sage Game of Thrones, de George R.R. Martin, je suis comme tous mes congénères dans l'impatience de voir le dernier tome ENFIN publié. En attendant de pouvoir dévorer la corbeille de fruits, je me suis contentée de suçoter le noyau avec ce court roman, préquel de la saga. L'oeuf de dragon nous envoie 90 ans avant le début de la saga, sous le règne d'Aerys 1er de la maison Targaryen. Il est l'occasion de nous présenter le jeune Aegon Targaryen, futur roi des 7 Couronnes, celui qui fera basculer le cours de l'histoire. Il est alors âgé d'une dizaine d'années, écuyer d'un chevalier errant, et plongé au coeur d'une intrigue noire pour ravir le trône occupé par son oncle Aerys.

J'ai trouvé la lecture de L'oeuf de dragon un peu plus âpre que celle du Trône de Fer, certainement en raison de la (trop) grande quantité de personnages cités en si peu de pages, et avec des protagonistes qui portent le même nom, histoire de nous perdre un peu plus dans les méandres gigantesques des généalogies des différents clans. J'ai cependant eu du plaisir à replonger dans cet univers.

La suite du chevalier errant et l'épée litige, on retrouve les aventures de Dunk et de l'Oeuf. J'ai eu un peu de mal avec cette saga sur le prélude de Games of Thrones. Je n'ai vraiment pas adhéré aux personnages et j'étais aussi un peu perdu avec cette histoire. J'ai l'impression que ça tourne un peu en rond. Avec encore une histoire sur un tournoi. Je pense que je vais vite oublier cette histoire.

Lu ce bouquin dans l'univers du Trône de Fer qui se situe chronologiquement, si je ne m'abuse, pas mal de temps avant la saga titre. Un road movie de deux personnages, un chevalier errant et son écuyer, "l'oeuf", qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Ça se lit, mais ça reste de la fantasy quelconque.

"L'Oeuf de Dragon" de George.R.R.Martin aux éditions Pygmalion (@ed_Pygmalion)

Synopsis : 

“ Chevalier sans terres et sans nom, Dunk a choisi la voie de l'errance. Lui et son écuyer, un certain Aegon Targaryen, qui cache son illustre ascendance sous le sobriquet de l'Oeuf, louent leur épée aux causes les plus justes au hasard de leurs pérégrinations. Leurs pas les conduisent cette fois aux noces de Lord Beurpuits, où doit avoir lieu un tournoi rassemblant la fine fleur de la chevalerie, et dont le vainqueur se verra attribuer un trophée sans prix : un oeuf de dragon ! Mais les dés sont pipés, et les deux hommes vont se retrouver malgré eux au coeur d'une conspiration visant les plus hautes instances du royaume”

Voilà après cette brève présentation  passons au coeur du sujet (je voulais partir sur un jeu de mots “Au coeur du Dragon ou Dragon Heart” mais je me suis autocensuré, donc oublions tout ça 😉 ).

Ce prequel, si vous me permettez de la nommer ainsi, relate les aventures de Dunk et de l'Oeuf à travers Westeros, 90 ans avant l'histoire relatée dans le Trône de Fer.

Nous retrouvons donc la bonne ambiance, les bons camarades et ce sentiment de sincérité entre humains qui ont fait le succès de la petite soeur. En effet, nos deux compères vont être propulsés au mariage de Lord Beurpuits, nid d'intrigues et de serpents, afin de jouter pour gagner, non pas le coeur d'une demoiselle en chaleur, mais un sublime oeuf de dragon!

Je n'en dirai pas plus sur l'intrigue car je vous laisse le plaisir de la découvrir par vous-même. Je fais juste une petite diatribe sur les personnages.

Je parlerais ici de trois personnages uniquement, les autres ça sera une surprise pour vous :

- Dunk : vous l'aurez bien compris est l'un des deux personnages principaux de l'histoire. C'est un chevalier errant qui a pour mission de rallier Winterfell (Winter Is Coming, c'était plus fort que moi) avec son écuyer. Il a  participé à la dernière grande bataille qui a vu tomber les rebelles de Deamon Feunoyr. Sa quête est tout autre en fait mais je ne vous parlerai pas plus.

- l'Oeuf : écuyer de notre cher chevalier errant, qui se trouve être en fait, Aegon de la lignée royale actuellement sur le trône. Intrépide et n'ayant pas la langue dans sa poche (ce qui lui vaut de nombreuses taloches) est notre deuxième personnage principal de l'histoire. Bien qu'incognito sur les routes, sa botte (son as dans la manche quoi) pourra soit les sauver, soit les tuer.

- Jehan le Ménétrier : fringant chevalier qui va croiser la route de nos deux héros et qui sera à l'origine de l'invitation les plongeant dans le guêpier que seront les noces de Beurpuits. Au fil de l'histoire, nous comprendrons qu'il n'est pas vraiment celui qu'il dit être mais chut…lisez le livre et tout vous sera expliqué.

Note : 11/20.

Pour conclure, cet ouvrage n'apporte pas sa pierre à l'édifice qu'à créer Monsieur Martin et je trouve qu'il n'a pas grande utilité dans le cycle de Westeros. Cependant, nous retrouvons le style inimitable de l'auteur, toujours aussi plaisant à lire ainsi que l'ambiance caractéristique de cette mythique SAGA!

Comme toujours suivez-moi sur les réseaux sociaux ou directement sur ce blog, pour échanger avec votre serviteur et/ou être les premiers avertis lorsque paraît une nouvelle #chronique. Je viens également d'ouvrir un #insta pour ce blog à retrouver sous le #nametag : yradon4774

See you soon sur les ondes...
Lien : https://wordpress.com/post/y..

Je commençais à peine à découvrir ce roman de George R. R. Martin quand Gregory Da Rosa m'a proposé son excellent Sénéchal, une trilogie, qui a pris le pas ou plutôt le galop sur cette lecture, L'oeuf du dragon fait bien pâle figure à côté mais je ne suis pas une experte en fantasy.
Je reconnais que l'histoire s'étoffe et devient intéressante à partir de l'arrivée aux murs-blancs. le style n'a rien de spécial mais j'ignore si cela vient de l'auteur ou du traducteur.
Pour l'instant, pas de coup de foudre. Il me reste encore le trône de fer volume 1 pour me faire une idée car ces 170 pages sont trop peu pour juger un auteur dont j'aime beaucoup la série, à suivre...

Si L'oeuf de dragon est vendu comme un one-shot, préquelle au Trône de fer, les toutes premières lignes de la nouvelle ne laissent guère de doute quant à l'existence de péripéties précédentes. … de fait, même si l'intrigue se suffit à elle-même, il y a bien eu deux autres histoires la précédant ; les trois textes ayant d'ailleurs été rassemblés dans un recueil...

Bref, quand on attaque L'oeuf de dragon, on est brutalement largué à Westeros, sans contexte, au début d'un voyage. Et rapidement submergé sous une averse de noms jetés en vrac toutes les trois lignes. Peut-être que les habitués du Trône de fer parviendront à s'y retrouver au milieu de tous ces titres et prénoms parfois très similaires, mais le néophyte, lui, n'a d'autre choix que s'accrocher et se référer sans cesse aux listes de personnages et tables généalogiques en début d'ouvrage pour pouvoir suivre. Et encore, on se demande pendant un bon moment où l'auteur veut en venir et à quoi sert tout ce déballage, d'autant qu'à côté de ça, il ne se passe VRAIMENT pas grand-chose pendant au moins la moitié de l'ouvrage. Au moins, force est-il de reconnaître que malgré le format nouvelle, le background est soigné : certes, on parle d'un texte rattaché *au Trône de fer*, reste que toutes les informations données ici, tout le rabâchage fait autour des évènements de Cendregué, ont une utilité, même si celle-ci n'est pas évidente au premier abord.

Bref, passé une introduction lente de 90 pages (dans une nouvelle qui, pour rappel, en fait 181), on passe à un tournoi de chevalerie. Et là, il devient de plus en plus difficile de lâcher le livre. Les joutes s'enchaînent, on se laisse prendre dans leur rythme, puis dans l'intrigue qui décolle enfin. Mais qui décolle peut-être un peu trop rapidement, pour le coup. Les interrogations soulevées ici et là se résolvent pour ainsi dire toutes seules, les adversaires sortant de l'ombre les uns après les autres, pour des raisons plus ou moins bancales. Au moins n'a-t-on pas le sentiment que tout tourne autour de Dunk, plutôt que celui-ci n'a pas d'autre choix que d'être ballotté par les évènements en essayant de s'en sortir vivant. Reste que scénaristiquement, c'est très très léger. Après un plantage de contexte aussi pointu, on s'attendait forcément à plus complexe. Mais non. On traverse donc les 40 dernières pages vitesse grand V, jusqu'au dénouement, très convenu.

Malgré ce début extrêmement lent et pas très palpitant et cette seconde partie carrément expédiée, L'oeuf de dragon n'est pourtant pas une mauvaise lecture, loin de là. Toute la force de la nouvelle réside dans son ambiance, pas dans son histoire. Oui, on se retrouve immergé autour des tables, au milieu des chevaliers errants à moitié bourrés, l'odeur de la viande dans les narines ; puis près des lices, voyant presque des sabots des chevaux raclant la poussière, le bois des lances voler dans tous les sens. le dépaysement est totalement réussi, et rien que pour ça, la nouvelle vaut le coup.

Pour terminer, deux-trois points m'ont chiffonné.e, mais de façon beaucoup plus subjective.
On est abreuvés d'informations historiques permettant de comprendre l'intrigue sans avoir lu l'oeuvre originale ni les nouvelles précédentes, en revanche, en ce qui concerne l'univers, les nouveaux venus sont purement et simplement laissés sur le bord de la route (c'est quoi, les « Fer-nés »?). Dommage.
Ensuite, il y a la traduction... Je ne sais pas pourquoi, j'ai eu un mal fou avec les noms francisés. « Cendregué », « Freuxsanglant », « Enverfeuille », j'ignore à quoi ça ressemblait en VO, mais en français, le plupart de ces mots-valise sonnent très bof, surtout à côté de noms demeurés « anglophones » comme Caswell ou Winterfell. le mélange des deux ne colle pas du tout ; soit on traduit/adapte tout, soit on laisse en l'état, mais le 50/50, clairement, non. Et que dire du nom de l'écuyer, traduit « bêtement » « L'oeuf », perdant ainsi le côté diminutif évident du nom du personnage (Aegon => « Egg ») ? Heureusement que sa coiffure offre une excuse, reste qu'on perd le double sens.

Bref, une petite lecture sympathique, qui, malgré ses petits défauts, possède une atmosphère ensorcelante.

Bon aller ça faisait longtemps, et ne voyant pas la suite arrivé à part en série télé, let's go pour un prequel du trône de fer...
Une nouvelle qui se passe 90 ans avant...

On suit l'aventure de Dunk, un chevalier errant et l'oeuf, son écuyer, qui n'est autre qu'un Targaryen se qui n'est pas rien, au court d'une nouvelle ou la traîtrise est de rigueur.

La première chose notable c'est que le Targaryen n'a pas une imagination débordante sur le choix des prénoms de ça progéniture, Daemon, Daeron, Aegon, Aemon Daemon, faut s'y retrouver la dedans... oui le premier est le même que le dernier sinon c'est pas drôle.

Enfin bon, il s'agit d'une nouvelle très courte (et c'est pas plus mal) ou on n'en sais un tout petit peu plus (vraiment un tout petit peu) sur la révolte des Feunoyr vaguement évoqué dans l'oeuvre originel.

Au final une histoire, et un livre qui n'a que peut d'intérêt devant l'oeuvre de départ, et bien que pas désagréable à lire ne restera pas dans les annales compte tenu du fait que son histoire n'apporte rien ,et que certain anachronisme se font sentir...

Il s'agit de la troisième nouvelle retraçant les aventures de Dunk et l'Oeuf.
Nos deux héros se retrouvent dans un grand Tournoi, donné à l'occasion de noces, autour duquel règne un climat particulier.
Cette histoire, à peine lancée, dans laquelle on vient juste de s'installer, se termine quasiment dans la foulée.
Comme pour les deux aventures précédentes, on retrouve pas mal de références ( ou clins d'oeil) et d'informations par rapport à la Saga principale du Trône de Fer.