La Librairie des rêves ensevelis

Un roman qui se passe dans une librairie, qui parle du pouvoir des livres, eux qui parviennent à détourner les gens d'un contexte difficile (le Blitz à Londres et les bombardements incessants), cela ne pouvait que me tenter.

1939 : Grace débarque à Londres avec sa meilleure amie. Contrairement à celle-ci, elle ne sera pas vendeuse dans un magasin chic, mais employée dans une petite librairie au propriétaire bougon. le déclenchement de la guerre va doucher leurs plans de vie animée. Elles participeront chacune à l'effort de guerre et Grace fera découvrir aux londoniens de nombreux livres qu'elle lira pendant les alertes.

Le rendez-vous a été décevant. J'ai trouvé le livre un peu fade et prévisible, avec notamment une héroïne qui manque de relief. J'aurais aimé plus ressentir les tempêtes qu'elle traverse, la sentir plus bouleversée.
J'ai trouvé en revanche la reconstitution du blitz et de la vie quotidienne des anglais à cette époque très intéressante. L'auteure décrit avec précision les difficultés rencontrées, le rationnement, l'envoi des enfants à la campagne, la peur et le danger pendant les bombardements qui arrivent toutes les nuits ou presque.

Un contexte historique habilement restitué pour une intrigue prévisible, et manquant de « peps ».
Il reste malgré tout, et c'est le plus important, l'hommage aux livres et au pouvoir des mots.

Une jeune femme accompagnée d'une amie d'enfance, quitte sa campagne anglaise pour "monter" à la capitale. Hélas, pour elles, ce n'est pas le bon timing, la deuxième guerre mondiale se profile et elles ne vont pas profiter de Londres et ses plaisirs ,très longtemps... Très vite , elles trouvent un boulot de vendeuse, et pour Grace, ce sera une librairie, et très vite, elles s'engageront pour aider les autres. Bombardements, rationnement, abri anti-aérien sont le lot quotidien des anglais, et Grace va faire du bien aux autres en lisant des classiques à voix haute.

Alors si j'ai eu envie de lire ce livre , c'est parce qu'au tout début de la guerre en Ukraine, j'avais vu des images de lectures à voix haute, dans le métro qui servait d'abri contre les bombardements russes. Une façon comme une autre
de résister face à l'ennemi, de passer le temps et surtout de garder le moral, de garder l'idée de civilisation à portée de pensée..
Et donc ce roman qui abordait la deuxième guerre mondiale sous cet angle, me tendait les bras. Je trouvais l'idée originale ces libraires qui sont rentrés en "résistance", qui ont continué à vendre des livres. Histoire de survie psychique et physique, histoire d'entraide, d'amitié et d'amour ( si peu..) , ce roman, en cela, ressemble à beaucoup d'autres, finalement.
On sent le désir de bien faire , mais cela ne suffit pas... l''histoire est un peu palotte et "gentillette", un peu trop pleine de bons sentiments . il manque des descriptions, il manque une centaine de pages, un peu d'intensité pour que la lectrice que je suis vibre vraiment.
Cela pourra séduire les lecteurs qui n'auraient jamais rien lu sur cette période et qui seraient, du coup, moins exigeants. Je vous invite à aller faire un tour du côté de la Saga des Cazalet, qui , sur cinq tomes, raconte la vie d'une famille londonienne , juste avant, pendant et après la guerre (comme ici), ou le chagrin des vivants (qui parle du deuil) , écrit par notre contemporaine, Anna Hope : des livres magnifiques sur cette période .

Imaginons un monde où l'on serait guéri par des lectures à voix haute : c'est un peu ce qui se passe ici.
Grace, se retrouve à Londres, en pleine seconde guerre mondiale à tenir une librairie.
Le gens qu'elle cotoie, terrorisés par la guerre et les bombardements, redemandent et redemandent des lectures lues par Grace pour s'évader et oublier le temps d'un livre la triste réalité.
Des lectures de Charlotte Brontë, d'Alexandre Dumas, ou de Jane Austen ont un effet très bénéfique sur le moral de ces personnes.
Lecture fluide et en somme bon feel good, léger, qui se lit très bien entre deux lectures denses.
Je le verrai bien adapté au cinéma.

A force d en entendre parler je le suis lancée dans la lecture de ce roman inspiré de faits réels.
Et malheureusement je n ai pas apprécié à 100% ma lecture. La première partie était vraiment trop lente, trop niais. A partir de la seconde moitié, le récit c est un peu accéléré et j ai été emporté à ce moment là. Donc pour moi c est une lecture en demi teinte.
Malgré l écriture est fluide et agréable.

Un roman qui me donnait envie depuis un certain temps et que j'ai été très contente de découvrir. Ce n'est pas la lecture de l'année mais j'ai passé un bon moment de lecture.

On y suit l'histoire principalement de Grace Bennet qui se retrouve par un concours de circonstances employée par Mr Evans propriétaire d'une petite librairie londonienne.

Bien que l'histoire m'ait plus, certains détails ont fait que cette lecture ne sera pas dans mon top 2023

La plume de l'auteure est parfois trop simplette, par moment elle nous plonge dans l'histoire et par d'autres moments il y a se relâchement qui ralenti l'engouement de la lecture.

Les événements présents dans le roman s'enchaînent assez rapidement, mais parfois trop vite ce qui fait que certaines scènes qui devraient être émouvantes manquent grandement d'émotions.



Exemple de la mort de Colin ou encore la mort de Mr Evans qui sont passées limite inaperçues alors que les deux personnages étaient importants dans l'histoire.



J'aurai également aimé peut être que le caractère de Grace soit davantage développé.

Pour terminer la relation amoureuse qui va se "développer " au fil de l'histoire était vraiment très faible on passait les statuts très rapidement. Cette relation manque de profondeur et aurait selon moi soit plus poussée soit pas du tout mentionnée.

Il y a tout de même des points positifs à ce roman. La description des bombardements qu'a connu Londres est très bien décrite, les mentions des différents organismes qui viennent en soutien sont vraiment intéressantes, il y a beaucoup de choses que je ne savais pas et j'ai été très contente de les découvrir.

La finalité de ce roman bien que prévisible reste très belle et donne du baume au coeur !

Un livre au dénouement prévisible et au style plat.
C'est facile à lire.
L'héroïne rencontre son prince charmant.
Les grognons sont des gentils qui ont vécu des choses difficiles mais qui grâce à l'héroïne révèlent leur gentillesse.
Les autres personnages sont gentils.
À mon avis la partie la plus intéressante est la description de la vie quotidienne sous les bombardements

Grace, jeune femme originaire de la province anglaise, part s'installer à Londres avec sa cousine Viv pour y démarrer une nouvelle vie.
Cependant, en pleine 2nde Guerre Mondiale, les deux femmes ne pourront pas profiter des joies offertes par la capitale et vont découvrir un certain nombre d'atrocités.

Elles vont faire la connaissance de personnes attachantes telles que leur logeuse Mrs Weatherford et son fils Colin, et d'autres personnages qui vont apporter de la lumière à leur quotidien.

Par ailleurs Grace, l'héroïne principale, va décrocher un poste dans la librairie de Mr Evans et se découvrir une réelle passion pour pour les livres.
En parallèle, la jeune femme va organiser des séances de lecture aux clients désireux de s'échapper temporairement de cette guerre.
Cette initiative va illuminer le quotidien de Londoniens, jusqu'à sauver la vie de certains.

Mon avis:

Si le résumé et le contexte historique avaient tout pour me plaire, mon avis sur cette lecture est cependant mitigé.

Je n'ai malheureusement pas accroché aux personnages qui présentaient pourtant de nombreuses qualités et des traits de caractère intéressants.

Bien que j'aie une vision complète du récit, j'ai l'impression d'avoir survolé ma lecture. Je n'ai pas été happée par l'intrigue.
A mon sens, l'histoire était trop lisse pour susciter mon intérêt, et la fin trop prévisible.

Je regrette toutefois d'avoir un tel avis sur un livre qui relate une triste période de l'histoire et qui met en lumière des personnages intéressants, emplis de bons sentiments.

Je pense avoir moyennement adhéré car je n'ai pu m'empêcher de faire la comparaison avec d'autres romans dont l'histoire se déroulait à la même époque, qui m'ont bien plus captivée (cf 2 chroniques récentes de romans d'autres autrices sur cette période historique).

J'ai enfin lu ce roman historique que je voulais lire depuis sa sortie ! Il me tentait énormément, mais malheureusement, ça ne sera pas le coup de coeur que j'attendais.

Dans ce roman qui se passe en 1939, on fait la connaissance de Grâce Bennett, une jeune femme orpheline, qui débarque pour vivre Londres, avec sa meilleure amie, Viv. Elles sont accueillies par une amie de la mère de Grâce, qui leur propose de vivre avec elle et son fils. Cette femme trouve rapidement un travail à Grace, elle sera vendeuse dans une librairie poussiéreuse, appartenant à un certain Monsieur Evans, bougon et taciturne. Grâce n'aimant absolument pas la lecture, n'est pas franchement ravie. En parallèle de son travail à la librairie, elle nous fait vivre le quotidien des londoniens sous les bombes allemandes.

Sur le papier, l'histoire avait tout pour me plaire. Dans la réalité, c'était moins le cas. L'histoire est creuse, sans consistance, l'intrigue quasiment inexistante. Excepté le quotidien de Grâce, il ne se passe pas grand chose dans ce roman. Certains passages sont denués d'émotions et cela m'a perturbé. Certains passages auraient dû m'arracher quelques larmes mais l'émotion ne transparaît pas.

A côté de cela, en revanche, le côté historique est très développé. On a beaucoup de détails sur la vie londonienne pendant les bombardements et c'est à mon sens, le gros point fort du roman ! On sent que l'autrice est très bien documentée sur le sujet. Autre point qui m'a beaucoup plu : les jolies références littéraires que l'autrice glisse tout au long de l'histoire.

La librairie des rêves ensevelis est donc une lecture en demi teinte pour moi, même si elle m'a permis d'en savoir beaucoup plus sur la deuxieme guerre mondiale à Londres.
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J'ai bien aimé ma lecture mais je ne dirais pas que c'est un coup de coeur. Très jolie lecture cependant qui relate la période, sombre et cruelle, du Blitz à Londres. Une histoire d'amitié, d'amour et de lecture qui se lit vite et bien ! Un livre qui parle d'espoir avec une héroïne qui se découvre plus courageuse qu'elle ne le pensait

Je ne sais pas si un livre peut changer une vie, mais d'après Madeline Martin et bon nombre d'expériences personnelles, il peut largement aider à vivre, à surmonter de lourdes et rudes épreuves, à garder la tête hors de l'eau croupie des vicissitudes de la vie. Comme un ami.
Un ami fidèle, sur lequel on peut compter en toutes circonstances.
Grace et Viv n'ont qu'une envie en cet été 1939 : partir vivre à Londres tout comme on désire « monter » à Paris. Et qu'une ambition : devenir vendeuses dans un Grand Magasin. Mais l'oncle de Grace qui l'employait jusque là ne lui a pas donné un certificat de recommandation, ce sésame qui ouvrait les portes de l'emploi bien avant l'utilisation des CV. Elle doit donc se rabattre sur une place moins prestigieuse que celle obtenue part Viv : une librairie de quartier, un peu miteuse, poussiéreuse et désordonnée tenue par mister Evans, un acariâtre libraire bourru comme on n'en faisait déjà plus à cette époque. Cette place de substitution, elle la doit à une amie de sa mère, récemment disparue, qui loue une chambre aux deux jeunes filles fraichement débarquées à la capitale. Mais la guerre éclate et tout va être remis en question.

L'auteure avoue avoir toujours désiré écrire sur la guerre. Et elle y parvient avec une rare précision, un sens du détail. Elle décrit le blitz par le menu : Londres bombardée chaque nuit, les services de veille citoyenne et de secours, les abris qu'il faut rejoindre coûte que coûte.
Et puis cette librairie qui va devenir le point central de la vie de Grace à tel point que lorsque son contrat de six mois prend fin, elle n'a plus réellement envie de partir. Tout ce qu'elle apporte à cette modeste boutique lui sera rendu au centuple.
Une fois encore, le titre original se prête mieux au sujet : la dernière librairie de Londres. Car c'est bien cela qui va finir par arriver.
L'amour, l'espoir, la ténacité, la foi même. L'écriture est souple et sans chichis. On se laisse porter par les incidents qui émaillent la vie quotidienne de ces londoniens qui, il faut le rappeler, ont réellement connu la guerre dans leur chair et leur sang.