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Lorsque l'on arrive au tome 5 d'une série, c'est que l'on y trouve son compte. Et pourtant, passée la découverte de l'univers que propose l'auteure (Oxford dans les années 60), je m'ennuyais un tout petit peu... je trouvais que la série patinait, entre la maladie ( Parkinson) du coroner Ryder, et l'envie de ne pas correspondre à ce que la société de l'époque attendait de Miss Loveday ( à savoir, qu'à 20 ans, elle se marie, fasse des gosses, et ne cherche surtout pas à bosser...), tome après tome, on se lasse.
Oui, MAIS, dans ce tome 5, ça pétille , enfin !
Il aura suffit à l'auteure, d'introduire un nouveau personnage, un "bad" personnage (pour l'époque ...), pour qu'il se passe enfin quelque chose, pour que le monde ne tourne pas rond ( le gentil duo d'enquêteurs hyper doués , ,mais personne ne s'en aperçoit ; eux seuls ,contre l'institution policière.)
Cela apporte du piment au niveau "vie sociale", mais qu'en est-il de l'enquête ?
Là aussi , ça fonctionne, et la chute est originale, je n'avais rien vu venir...

A la suite, d'un article de journal, que la police ne peut ignorer, Loveday et Ryder vont enquêter sur une affaire classée comme "accidentelle". Un feu d'artifice familial qui a mal tourné.

Le roman ne fait que 283 pages, personnellement, j'en aurais voulu davantage ! Plus de descriptions sur l'époque, sur Oxford, plus d'introspection des personnages,
Vivement le suivant, j'espère que le nouveau personnage sera récurrent ...
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Cinquième aventure de la jeune policière Trudy Loveday et du coroner Clement Ryder, qui ont déjà enquêté ensemble à plusieurs reprises.
Ce tome n'est pas mon préféré de la série, je l'ai trouvé un peu plat car on n'y assiste pas vraiment à une enquête policière et de plus, la vie privée des personnages principaux est à peine évoquée.
Un homme est décédé, brûlé dans son cabanon de jardin contenant des feux d'artifices, alors que sa famille au grand complet était rassemblée.
Ce décès semble accidentel, mais quelques jours après le drame, un journaliste rédige un article laissant planer le doute sur cet accident et la police se voit obligée de mener des investigations plus poussées, l'homme décédé étant un notable.
C'est la jeune Trudy, qui a terminé sa période de stage mais n'est toutefois pas appréciée par ses chefs qui est choisie pour aller creuser la piste d'un éventuel assassinat, en compagnie de son mentor Clement Ryder.
Nos deux compères vont donc aller poser des questions ici et là, mais j'ai trouvé cela assez mou et je n'ai pas retrouvé le lien qui les unissait dans les précédents volumes.
Un tome un peu décevant.

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Très contente de retrouver l'agent Trudy Loveday et le coroner Clement Ryder dans ce nouvel opus que j'ai plus apprécié que le précédent.

Trudy a quelque peu du mal à se remettre de la dernière enquête où ils ont été mis en danger et ne sait pas comment elle va se comporter s'ils doivent de nouveau enquêter ensemble. Ce qui va être le cas, un journaliste sous-entend que la mort de l'homme d'affaires Thomas Hughes n'est pas un accident et la police doit ouvrir une enquête. L'inspecteur Jennings voit l'occasion de se débarrasser de Trudy qui n'est toujours qu'une femme et tout aussi mal acceptée qu'à son arrivé, malgré ses succès dans ses enquêtes.

C'est intéressant de voir évoluer cette jeune femme très décidée dans ses choix, dans un milieu masculin par excellence et dans le début des années 1960 ! Faith Martin a eu la bonne idée de garder un personnage qui ne sort pas l'ordinaire dans une situation encore extraordinaire à cette époque.

Le duo fonctionne toujours aussi bien, Ryder cachant toujours ses problèmes de santé et Trudy faisant semblant de ne rien voir et accusant l'âge de son co-enquêteur.

Une intrigue intéressante avec une enquête bien menée et qui pose des questions d'éthique une fois résolue ! Les enquêtes sont résolues à partir des informations glanées pendant les interrogatoires et sans fanfaronnades, elles s'intègrent tout à fait à un cadre de vie rurale au milieu du 20ème siècle.

Challenge Mauvais Genre 2022
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C'est tout de même le cinquième volet des enquêtes de l'agent Trudy (Gertrude) Loveday et du coroner Clement Ryder et la relation entre ces deux-là n'évolue pas beaucoup... Trudy n'a toujours pas découvert que Clement cache qu'il souffre de la maladie de Parkinson, malgré des symptômes toujours plus présents.

Ils seront occupés, avec cette nouvelle affaire, dans un noeud de vipères familial. le richissime et tyrannique patriarche d'une famille oxonienne passe de vie à trépas dans un abri de jardin : il y avait entreposé des feux d'artifices pour fêter la nuit de la Conspiration des Poudres. Alors qu'il y est entré, tout explose...

La première enquête du coroner estime que cette mort est accidentelle. Mais un journaliste accrocheur d'un tabloïd a l'air d'en savoir plus sur cette famille et demande que la Police revienne sur cette affaire. Selon lui, il ne peut s'agir d'un simple accident

Trudy prend de l'assurance. Au bout de deux ans, elle est titulaire de son poste. Elle a perdu quelques illusions mais reste globalement la jeune femme qu'elle était avant de se confronter quotidiennement au crime.

Cette enquête est tout entière placée en zone grise : les choses ne sont pas simples et tranchées : chacun aurait ses raisons, parfois excellentes, d'avoir provoqué cette explosion.
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Un cinquième tome très sympa où l'on a plaisir à retrouver le duo Loveday et Rider.
Ils vont devoir faire la lumière sur le décès du patriarche d'une riche famille, suite aux révélations d'un journaliste un peu trop pressant.
La famille se déchire mais un secret est tenu par l'ensemble des protagonistes.
Un bon petit cosy mystery. le seul regret est que la vie personnelle de nos deux enquêteurs et leurs problèmes tourne en rond et n'avance pas.
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En 1605, Guy Fawkes avait foiré son complot visant à faire péter le parlement anglais… Son fantôme ne loupa pas son coup, ce 5 novembre 1961, puisqu'il fit sauter le cabanon de jardin.

Oui, la conspiration des poudres, version 1961, a fait péter une cabane au fond du jardin (♫), réduisant en morceaux son proprio, Thomas Hughes.

Chouette, voici une nouvelle enquête d'un duo que j'apprécie tout particulièrement : la policière Trudy Loveday et le coroner Clement Ryder.

Pourtant, à bien y regarder, ceci n'est pas un meurtre, juste un accident malheureux dû à l'imbécilité humaine : les feux d'artifices pour célébrer la Bonfire Night n'étaient pas conservés dans des caisses métalliques et, à cause des feux de joie allumés, sous grand vent, un brandon a malencontreusement allumé le feu (♪).

Désolée, après vous avoir collé du Laurent Gerra dans la tête, je vous y fourre à présent du Johnny…

Nous sommes en novembre, mais un journaliste décide de nous la faire à la "Oui mais !" (cherchez, vous trouverez). Et ce n'était pas un accident ? Et s'il y avait des squelettes dans les placards de la famille Hugues ?

Avec des "si", on mettrait Paris en bouteille et Loveday & Ryder sur l'affaire.

Ce cinquième tome est un peu plus calme que les précédents, nos deux enquêteurs pensant juste qu'ils sont en train de perdre leur temps à chercher un loup où il n'y en a pas. Oui, la famille Hugues n'est pas exempte de casseroles (eux beaucoup casseroles), mais de là à dire que c'est un meurtre, hein ho, il ne faudrait pas pousser bobonne dans les orties.

Comme dans tous ses autres romans, l'auteur nous dresse un portrait sans concession de la société anglaise des années 60 (fin 50, début 60), ces années où les femmes avaient peu de droit, étaient mères au foyer, ou secrétaires, où les machines à laver commençaient à arriver chez les ménagères et où la phallocratie était reine. Ou "roi", pour ne pas froisser le machisme de certains.

On me signale d'ailleurs que cette maladie, extrêmement contagieuse, est toujours présente dans nos sociétés et qu'il n'existe pas encore de vaccin…

Anybref, ces enquêtes ne sont pas à découvrir pour le tempo du récit, qui n'a rien d'un 24h chrono, notre duo prenant leur temps, explorant plusieurs pistes, ainsi que la personnalité des différents suspects. Ce sont des tranches de vie des années 60 qui se déroulent sous nos yeux, comme si nous regardions une vieille série policière, et moi, j'adore.

J'ai eu beau triturer mes méninges, impossible de déduire ce qui allait se produire lors du final, impossible aussi pour moi de trouver si l'un ou l'autre des interrogés étaient coupables ou innocents, même de savoir à coup sûr si c'était un accident ou bel et bien un meurtre.

Je me suis laissé porter par leurs pérégrinations dans cette famille, assistant à tous les interrogatoires et je n'ai rien vu venir. Ce qui me fait toujours plaisir.

Pour le moment, je n'ai pas été déçue des enquêtes de ce duo atypique, mais qui fonctionne bien et j'ai encore l'intention de suivre leurs aventures.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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J avais été un peu déçu par le Tome 4 de Loveday et Ryder , mais là je retrouve le coroner , de plus en plus Parkinsoner et la fliquette sixties avec plaisir . L' histoire comme d'hab est aimable. le style léger . Trudy sans être totalement naïve représente bien les jeunes filles sages , rangées , romantique de son époque enfin telles qu' on les imaginent (et que j ai connu dans les années 69- début 70 ) Mais attention qu' elle se méfie d 'un sournois personnage plein de mauvaises pensées qui rôde au tour d'elle comme un loup libidineux ( si , si , je vous assure ;)
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J'ai préféré ce tome au précédent, j'ai trouvé l'enquête plus intéressante et Trudy prend davantage d'initiatives. Ne vous attendez pas à beaucoup d'actions, l'intrigue se résout en mettant bout à bout les informations glanées lors des différents interrogatoires.
Je ne m'attendais pas à cette conclusion pour l'enquête et la fin est un peu trop expéditive.
Une lecture agréable cependant.
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C'est Bonfire Night, et la famille Hughes s'apprête, malgré un vent tempétueux, à lancer les feux d'artifice : le patriarche décède lors de l'incendie du cabanon abritant les pétards… le docteur Ryder, chargé de juger l'affaire, la classe comme accident. Mais la presse s'en mêle, suggérant un meurtre, et dès lors, c'est Trudie (à sa grande surprise d'ailleurs !), qui est chargée d'enquêter…
Je suis, une fois de plus, ravie de lire la suite des aventures de Trudie Loveday et Clement Ryder. Pour ce cinquième tome, toutefois, j'ai regretté qu'hormis le caractère protecteur, paternel de du Docteur Ryder envers Trudie, les problématiques liées à leur relation, évoquées précédemment, étaient moins abordées, ou en tout cas, progressaient peu. Par contre, ça y est : l'acceptation d'une femme en tant que policière commence à faire son chemin ! La lecture reste toujours très plaisante, même si l'enquête est un peu simpliste et répétitive, une enquête dont l'intérêt réside d'ailleurs surtout dans le caractère antipathique de la victime, dans les questions posées par le dénouement, et dans l'apparition du personnage « mouche du coche » du journaliste Gillingham…
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j'ai pris comme pour chaque tome, beaucoup de plaisir à retrouver Loveday et Ryder. le duo fonctionne bien et si le coroner continue à se poser des questions sur sa santé, on sent notre jeune policière évoluer au fur et à mesure en gagnant en assurance dans sa vie privée comme dans ses enquêtes.
j'ai bien aimé cette enquête au sein des membres d'une famille suspectée d'avoir tué le patriarche pas si aimé que cela au final. beaucoup de rebondissements et de scénarios possibles avec l'entrée en jeu d'un intrépide journaliste, j'ai lu rapidement ce cinquième tome et je poursuivrai la saga car je ne me lasse pas
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