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Drôle de livre:
Thriller psychologique à la limite du fantastique , qui baigne le lecteur dans une atmosphère trouble, pétrie d'inquiétude , diffuse, sans que l'on puisse lâcher cet ouvrage ... Lu d'une traite ...

Le narrateur revoit Luciana dix ans après leur dernière rencontre ...

A l'époque , elle était la secrétaire personnelle d'un célèbre auteur de romans policiers, Kloster.
Aujourd'hui elle n'est plus que l'ombre d'elle même, rien ne subsiste de la jeune fille gaie et séduisante qu'il a connue ...

Elles se raconte : terrifiée , désespérée, elle a vu mourir la plupart de ses proches dans des circonstances étranges : père, mère, frère ....
Alors histoire de vengeance? Vendetta ?
Qui manipule qui?
Qui croire ? le récit de Luciana ou celui de Kloster?

Hasard, manipulation , Destinée ? Crime parfait ? Accidents opportuns ?
Jalousie entre deux écrivains ? Folie ? Morts suspectes ?

Entre Réalité et fantasme, l'enchaînement est diabolique , la logique implacable , l'auteur est mathématicien , il joue avec des probabilités , jeux de go et de hasard...
Ce livre est une réflexion sur la littérature et le châtiment , amoureux des lettres , l'auteur s'étend sur la façon de faire de l'écrivain «  Henry James  »

Un exercice de style, intelligent, à la construction implacable à la fin dramatique et curieuse .
Est ce que la littérature peut influer sur le cours d'une vie ?
Qui a mené le jeu ?
L'écrivain est de nationalité argentine, né à Bahia Blanca en 1962.
«  La réaction à l'imposture est le mépris; au mépris, la haine, à la haine, l'homicide » .
Giacomo Casanova.
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10 ans qu'il n'avait pas vu Luciana et voilà qu'aujourd'hui elle l'appelle, apeurée, effrayée, une question de vie et de mort. Que faire, que dire. Écoute ma belle, t'es bien gentille, on sait peut-être embrassée il y a une décennie mais tu n'avais pas voulu aller plus loin, alors oublie-moi maintenant. Mais non, il l'a écouté jusqu'au bout, ils se sont convenu d'un rendez-vous, autour d'un verre ou d'un café. Et puis elle lui a raconté une histoire abracadabrante comme quoi elle subirait la terrible vengeance de Kloster. Toutes les personnes qu'elles aiment disparaissent autour d'elle. de façon bien étrange et mystérieuse. Mais, Kloster, ce grand écrivain argentin…

Un roman dans le roman. Deux écrivains, une femme qui était belle avant, avec tant de sensualité lorsqu'elle tapait à la machine les phrases de ces deux auteurs, ce chemisier presque transparent que j'avais tant envie d'arracher par cette journée de chaleur. Luciana B. B comme belle. B comme brune. Femme fragile que j'aurais envie de protéger et de croire. Car toute la question est là, dans ce thriller psychologique. Croire au récit de Luciana ou faire confiance à Kloster ? Elle me parle, se confie, me raconte ses dix dernières années, j'ai envie de la croire ; je suis peut-être encore un peu amoureux. Kloster s'explique, sans se démonter de ces accusations gratuites. Il est confiant, sûr de lui, un grand écrivain bien meilleur que moi, une renommée indiscutable. J'ai envie de le croire aussi. Mais ces morts ? Kloster ou un certain hasard ? Qu'en disent les lois de la probabilité ?
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Connaissez-vous la nouvelle "Continuité des parcs" de Julio Cortázar? On y voit un homme assis tranquillement à lire un livre dont un des personnages va en fait le tuer à la fin. le roman de Guillermo Martinez fait penser à ces jeux littéraires que Cortázar et Borges ont poussé au quasi génie. Ne vous attendez donc pas à quelque chose d'émouvant, mais plutôt à quelque chose d'intelligent, d'érudit, de précis, et même s'il s'agit d'un roman, de court. En effet, je ne crois pas qu'il y ait de "gras" dans ce roman de 230 pages.
Quand il commence, le narrateur, un écrivain, revoit Luciana B au bout de dix ans. A l'époque, elle avait été sa secrétaire pendant un mois, celle à qui il dictait son roman, et il s'était enflammé pour elle. Cette attirance était aussi liée au fait qu'elle était la secrétaire personnelle du célèbre auteur de romans policiers Kloster. Luciana servait un peu à se mesurer à lui. Vous avez donc là les trois personnages principaux. Aujourd'hui, il ne reste plus rien de la jeune fille gaie et séduisante qu'il a connue. Pourquoi? Parce qu'elle a successivement perdu son petit ami, ses parents, et son frère. le coupable? D'après elle, Kloster. le roman se divise donc en trois parties. Dans la première, Luciana, à moitié folle de chagrin, raconte sa version au narrateur. Dans la seconde, c'est Kloster qui la lui raconte. Enfin, dans la troisième...on trouvera une partie de la réponse dans Les Carnets d'Henry James et un volume de la Bible.
Guillermo Martinez est mathématicien et ça se sent, dans la mécanique du roman et dans sa réflexion sur le châtiment. C'est aussi un véritable écrivain. Alors qu'il ne se passe pratiquement rien dans le roman, puisque tout a déjà eu lieu, alors qu'il s'agit simplement de personnes qui racontent quelque chose à quelqu'un, et des réflexions de ce dernier, alors qu'aucun personnage n'est tout à fait sympathique, il est difficile de résister à l'effet avalanche de ce roman. Une fois que vous êtes dedans, vous êtes emporté. Je lirai donc d'autres romans de cet étrange Guillermo Martinez.
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La mort lente de Luciana B est un thriller psychologique dont l'auteur est mathématicien. Tout le long du livre, les hypothèses et les probabilités font rages et mettent en difficulté aussi bien le lecteur que le narrateur lui même écrivain.
Luciana est l'ancienne secrétaire du narrateur dont on ne connaîtra jamais l'identité. Après 10 ans absence, elle contacte notre narrateur et lui raconte comment sa vue et sa famille furent anéanties après avoir travaillé avec un autre auteur nommé Kloster. Notre narrateur va mener une enquête afin de faire lumière à la vérité.
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Dix ans se sont écoulés depuis que le narrateur n'a pas revu la belle et insouciante Luciana, dont il était tombé amoureux alors qu'il l'avait engagée pour taper son roman tandis que la jeune fille était déjà la secrétaire personnelle de Kloster, un auteur de romans policiers aussi énigmatique que charismatique.
Lorsque Luciana se présente au domicile du narrateur « pour une question de vie ou de mort », c'est le choc. La (plus toute) jeune femme n'accuse pas seulement le poids des ans, elle apparaît terrifiée, au bord du désespoir car vivant dans l'angoisse permanente qu'un autre de ses proches meure d'une manière accidentelle et violente, mais, selon elle, toujours douteuse. Elle est en effet persuadée que chaque mort est l'oeuvre machiavélique de Kloster qui aurait décidé de se venger d'elle à cause d'une plainte pour harcèlement sexuel qui aura eu pour l'auteur des conséquences inattendues mais tragiques.
Mais tout ceci est il réel, fantasmé, le résultat d'un simple mais malheureux hasard ou bien encore celui d'une puissance supérieure invisible ? La littérature peut elle influer sur le cours d'une vie au point de provoquer une série d'évènements? Troublé, le lecteur- tout comme le narrateur- oscille entre ces différentes versions mais qu'on lise ce roman comme un habile polar, un thriller psychologique ou un récit à la limite du fantastique, ce qui est certain, c'est qu'une fois entamé, il est impossible de lâcher La Mort lente de Luciana B. !
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J'ai beaucoup aimé ce roman pour ses nombreuses facettes, servies par un style dont je me suis régalée. L'auteur nous fait une confidence, on pourrait imaginer son récit entendu accoudé à un bar dans une ville reculée, aussi improbable que la teneur de l'histoire.
Il est donc question de la relation entre un texte, son auteur, son intermédiaire de transcription, la réalité fictionnelle, la psyché et le quotidien. Nous touchons, façon XXIème siècle, le réalisme magique sud-américain, avec, en ce qui me concerne, beaucoup d'efficacité.
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Un livre qui m'a plu davantage que "Mathématique du crime" car l'enchainement est diabolique, logique, implacable : Luciana sert de secrétaire à Kloster, le rend jaloux et l'accuse d'harcèlement sexuel.
Commence alors un calvaire pour Kloster mais aussi pour Luciana...
Tout va s'expliquer mais la fin est un peu bancale, j'ai trouvé.
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Meurtre en série aléatoire.
Déception que cette Mort lente de Luciana B. de l'argentin Guillermo Martinez .
En dépit d'un début prometteur dans le style un peu suranné d'Edgard Poe, la mort lente sera plutôt celle du lecteur.
Deux écrivains, l'un est célèbre, l'autre est jaloux.
Tous deux font dans l'exercice de style et la construction alambiquée : crimes parfaits et probabilités mathématiques, jeux de musiques, de go et de hasard seront au menu.
Entre ces deux hommes, au centre du terrain de jeu, une jeune et jolie femme qui joue les dactylos et les séductrices.
Le plus tordu des trois n'est pas celui qu'on pense ou plus exactement, le lecteur se retrouve bien seul face à trois esprits tordus (sans compter l'auteur, le vrai !).
Alors qui manipule qui ? Qui mène le jeu ? Des trois histoires, des trois points de vue, quel est le délire le plus paranoïaque ? Combien y'a-t-il de 'vérité(s)' ? Mais y'en a-t-il seulement une ?
Malheureusement le livre souffre de la froideur de sa construction même : trois personnages sans chaleur, pas un de plus, une écriture qui s'avère finalement assez plate et un dénouement très en-deçà de ce que l'on avait cru entrevoir.
La savante mise en abyme (j'écris un livre sur un gars qui écrit un livre sur un gars qui écrit un livre sur ...) apparait bien vaine et les réflexions sous-jacentes sur l'écriture et son rapport au réel apparaissent bien nombrilistes.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/s..
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Treizième ouvrage et septième roman de l'argentin Guillermo Martinez, « La mort lente de Luciana B. » est la démonstration la plus probante, à nos yeux, dans toute l'oeuvre de l'auteur, que l'on peut allier le métier de mathématicien et celui d'écrivain de fiction.

D'ailleurs, plus que jamais, Guillermo Martinez nous fait la preuve que tout bon « polar » et/ou « Thriller », ne peut exister sans la rigueur de la science des chiffres, qui est aussi celle de l'ordre et de la Raison par excellence !

Construit en trois parties qui sont les trois versions de l'histoire qui est présentée au narrateur, avec le plus grand sens mathématique (ce qui y inclus une certaine froideur dans le style qui pourrait, il est vrai, rebuter une partie de son lectorat), Guillermo Martinez nous embarque dans un récit (ou trois?) véritablement digne des meilleurs « polars » angoissants du genre.

Et comme si cela n'était pas suffisant, l'auteur nous gratifie d'une fin travaillée à la façon des deux grands auteurs argentins que furent Julio Cortazar et Jorge Luis Borges, dont il se montre le digne descendant littéraire.

Note : 4,5/6 étoiles

(Critique disponible dans le dossier spécial grande rentrée littéraire 2019 - partie 2/2, du numéro d'octobre 2019 de "FemmeS du Monde magazine)
#LaMortdeLucianaB #RobertLafont #GuillermoMartinez #FemmeSduMondeMagazine #ChristianEstevez
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Très bon thriller
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