En Égypte, les premières représentations picturales de massage sur les pieds et les mains furent retrouvées sur un papyrus dans une tombe d’un certain Ankmahor à Saqqara édifiée vers 2230 avant Jésus-Christ et découverte en 1897. Le docteur William Fitzgerald (1872-1942), médecin américain ORL, est à l’origine de la réflexologie moderne. Il découvre qu’en appliquant des pressions sur certains points placés le long de trajets nerveux, cela soulage des douleurs localement et améliore le fonctionnement de certains organes. Dans le cadre d’interventions chirurgicales bénignes, il peut ainsi se passer de cocaïne, anesthésiant employé à l’époque.
L’effet le plus souvent ressenti après une séance de réflexologie est une sensation de relaxation profonde. Son effet anti-stress n’est plus à démontrer, à ce titre nous pouvons affirmer qu’il s’agit bien d’une technique de bien-être. L’effet anti-douleur, quant à lui, se rencontre souvent, bien que nous ne puissions le garantir.
En cas de stress, les pores de la peau se resserrent ce qui va entraver l’élimination des toxines.
Cette technique fut appelée pressure anesthesia, l’anesthésie par pressions, puis le Docteur Fitzgerald l’appela la thérapie par zones. En utilisant des zones réflexes analgésiques, des cas d’insomnie et de stress furent résolus et des dentistes évitèrent l’emploi d’anesthésiants lors d’extractions dentaires.
Il faut distinguer la thérapie par zones de la réflexologie plantaire. La thérapie par zones repose sur les pressions appliquées sur des lignes longitudinales qui traversent le corps, alors que la réflexologie plantaire repose sur une cartographie reliée à la projection anatomique du corps sur le pied.
La théorie énergétique se rapportant à la réflexologie plantaire appelée aussi réflexologie podale est à différencier de l’acupuncture chinoise. Elle n’est pas basée sur les méridiens mais respecte la cartographie de l’anatomie du corps humain.