Les dédicaces

J'attendais beaucoup de ce livre dont le thème m'avait attiré. Je n'ai pourtant pas partagé l'engouement de la plupart des lecteurs.
Claire, le personnage principal, parisienne bobo, n'est pas très sympathique. Les passages avec son ex, Laurent sont assez odieux et la scène de sexe de séparation, un peu gratuite. Nous ne savons pas grand chose de la personnalité de l'écrivain Frédéric Hermelage .
Par contre dans une grande moitié du livre, nous avons droit à de longs discours sur la littérature et notamment l'éternel débat entre littérature et raconteurs d'histoires tels Musso, Lévy et d'autres .
Certains y voient de l'humour, du second degré que je n'ai pas ressenti.
Dans le dernier tiers du livre, l'histoire se précipite sans réussir à vraiment m'intéresser parce que racontée très froidement.
Certes, ce livre est bien écrit avec un style fluide, facile à lire et avec quelques bonnes phrases.
M. Massaroto faites-vous de la littérature ou de l'écriture?

Pour tout vous dire, je n'ai pas été super emballée par l'histoire, les livres n'étant que le vecteur de la rencontre entre la narratrice et un romancier. Personnellement, je pensais que les livres occuperaient une plus grande place et que la thématique des dédicaces serait davantage au centre du roman avec, peut-être, des anecdotes amusantes. 
 
De plus, les jugements des protagonistes qualifiant certains genres littéraires de sous-littérature m'ont une peu heurtés. 
 
Par contre, j'ai beaucoup aimé le fait que ce roman provoque une réflexion très intéressante sur ce qui fait la valeur d'un livre. Est-ce son contenu, l'auteur, la dédicace? 
Lien : https://carnetdelecture1.wor..

Une lecture bien ambivalente que celle-ci ! Si le style, l'intrigue, le ton adopté, l'histoire en général sont plutôt plaisants et se lisent bien, j'ai été en revanche très mal à l'aise avec certains des propos. Ce dénigrement d'une partie de la littérature, je le trouve très moche. Peut-être que toutes les oeuvres ne présentent pas les mêmes qualités et la même finesse (et heureusement d'ailleurs, sans quoi la lecture serait une activité bien monotone), mais il en faut pour tous les goûts ; et descendre certaines de ces lectures me paraît bien insultant.
D'ailleurs, pour avoir lu plusieurs des auteurs qui sont descendus en flamme (il n'y a pas d'autres termes), je me sentais plutôt indignée - mais après tout, peut-être n'ai-je pas la finesse requise pour comprendre l'étendue de cette oeuvre.
Certains diront que ce roman se lit équipé de second degré ; j'avais donc dû oublier le mien ce jour-là.