Les dédicaces

Claire est collectionneuse de livres dédicacés entre personnes mais par les auteurs qui écrivent toujours la même chose, quoique cette fois, elle tombe sur celle d'un écrivain peu connu adressée à une certaine Salomé croisée à un salon du livres où il a l'outrance d'y avoir mis son numéro de portable. Ce qui titille sa curiosité. Déjà rencontrer l'écrivain.

Une lecture de détente dont le cheminement est inattendu et donne l'envie au lecteur de tourner les pages pour vite savoir la suite. Certains auteurs en prennent pour leurs grades.
(Critique postée pour remercier Bookycooky de cette lecture piochée dans sa liste.)

Une amusante et distrayante histoire d'amour saupoudrée de littérature, de jalousie et d'intrigue.

Une collectionneuse de dédicaces décide de rencontrer l'auteur de l'une d'elle et en tombe amoureuse tout en devenant jalouse de la dédicataire.

Une histoire d'amour (im)possible ?

Avec des pages très drôles sur la sous-littérature, sur les Levy et Musso, de la part d'un auteur qui pourtant navigue dans des mers guère plus profondes. Non ?
Lien : https://www.noid.ch/les-dedi..

J'ai été interpellée il y a quelques jours par une citation publiée par @ladybirdy, où l'héroïne se désole que les librairies indépendantes soient obligées de vendre à la pelle des Michel Bussi, Virginie Grimaldi et Marc Levy pour survivre (citation du 23 mai 2022).  Ne sachant si c'était du premier degré ou de l'humour caustique, j'ai voulu lire ce roman pour me faire ma propre opinion. 
Eh bien !  Je suis toujours partagée : est-ce un parti pris ?  Une attaque en règle contre la « sous-littérature » ? 
J'ai trouvé la lecture très agréable et drôle, j'ai apprécié de faire un tour dans le monde littéraire.  Les névroses de Claire, son histoire d'amour basée sur le mensonge, tout cela m'a bien amusée. 
J'ai ri, tantôt franchement, tantôt jaune… 
Car, les philippiques sont nombreuses, l'auteur oppose à plusieurs reprises la littérature, où l'écrivain « réécrit dix fois la même phrase, à la recherche de la perfection » à la sous-littérature où « on écrit sa phrase et si elle est intelligible on passe à la suivante : une prise suffit, c'est l'efficacité qui compte. L'efficacité, c'est le contraire de l'art.  La sous-littérature c'est écrire à l'économie dans le but avoué de gagner beaucoup d'argent. » 
L'auteur n'y va pas avec le dos de la cuiller quand il parle des auteurs dont les livres sont en tête de gondole dans les librairies. 
Alors, humour au vitriol ? Premier degré ?  À vous de prendre position en lisant ce roman qui a le mérite de susciter le débat et qui en outre, m'a fait passer un bon moment malgré quelques grincements de dents. 
Merci à @ladybirdy d'avoir éveillé ma curiosité.

Cyril Massarotto est un auteur à succès; il a écrit pas moins de 15 romans. le livre qu’il a écrit en 2020 est fait pour les amoureux de livres. On y parle des auteurs, des éditeurs , des dédicaces, des premières pages ... un récit qui ne laisse pas de marbre car le style est des plus ironique. Il parle du circuit du livre et le monde littéraire y est bien écorché ... de quoi remettre les choses en place ! Avec beaucoup d’humour, l𠆚uteur décortique le livre et ses mécanismes en choisissant un personnage central , Claire, qui est bien plus attaché aux dédicaces qu𠆚ux histoires. C𠆞st un roman qui paraît facile à lire mais qui pousse à l𠆚nalyse à la réflexion et à l’introspection. Original, le roman se lit aisément. La conclusion laisse songeur. C𠆞st un romancier que je ne connaissais pas mais qui a le mérite d𠆞ndosser le rôle féminin central ! Une belle gageure ! C𠆞st aussi un récit qui ne m𠆚 pas réellement touché , l’histoire ne m𠆚 pas transporté. C𠆞st ce que j𠆞n retiens !

Ce roman de Cyril Massarotto est comme la craie qui grince sur le tableau noir.

Je n'inviterais pas quelqu'un à commencer sa découverte de cet auteur par ce roman de peur qu'il ne le prenne pas comme il le faut. Il faut avoir un certain recul en le lisant.
Je n'ai pas aimé les personnages, leur manière de voir, de penser, d'agir, de s'aimer...mais j'aime quand même la plume de l'auteur qui ne cherche pas à plaire.

Son héroïne se prénomme Claire et elle fait une collection de livres dédicacés, mais pas n'importe quelle dédicace et surtout pas celle d'un auteur de Feel Good Book ou d'un auteur trop bien classé dans les ventes de romans. Et ces auteurs sont cités dans le livre ! Jusqu'au jour où elle tombe sur une dédicace qu'elle trouve gonflée de la part de l'auteur et qui va à contresens du roman qu'il a écrit.
Elle compte bien mettre à jour cet homme et en découvrir plus sur cette relation, si elle a eu lieu.

Je ne m'attendais pas à un roman aussi agressif, incisif même. Il est aussi parfois très cru dans les scènes de sexe. Et toute l'histoire est basée sur du mensonge. Un livre très surprenant à plus d'un titre donc.
Vivement le déconfinement et les prochains salons pour rencontrer l'auteur et obtenir LA dédicace !

La narratrice, Claire, est d'emblée sympathique, la quarantaine, belle, sûre d'elle, un bon poste dans le milieu de l'art, libre mais pas particulièrement entourée.
Un amant marié et pas aimant, des collègues de travail dont elle n'est pas particulièrement proche et pas vraiment d'ami.es intimes.
Mais qu'importe elle a une collection de livres dédicacés à des inconnu.es qui la fait vibrer et quand elle se rend à la dédicace de cet auteur qui un jour a laissé son numéro sur l'un des ses ouvrages elle n'y voit d'abord que de la curiosité.
Commence alors un jeu de séduction trouble avec en arrière plan cette Salomé jamais matérialisée dont s'empare Claire pour tester celui dont elle est amoureuse.
C'est bien mené et bien construit avec un certain cynisme sur le milieu littéraire et le monde artistique, mais il y a des scènes trop faciles.
Pourquoi un auteur qui fait dire à sa narratrice que les scènes de sexe sont souvent ratés et superflus dans un roman, se sent-il obligé d'en abuser sans la moindre délicatesse ?
Toutefois cette lecture reste surprenante et l'auteur vaut d'être suivi de près.

Une amie m'avait prêté il y a une dizaine d'années, le premier roman de Cyril Massarotto, "Dieu est un pote à moi", et je me souvenais l'avoir apprécié. Alors quand j'ai vu qu'un jeu permettait de gagner son dernier roman, j'ai participé ... et j'ai gagné "Les dédicaces".

Le roman commençait bien avec la description de Claire, assistante à la Maison européenne de la Photographie, un lieu que j'aime beaucoup, qui collectionne les livres dédicacés.

Mais pas forcément des livres dédicacés par leur auteur, plutôt des livres offerts avec un petit mot d'accompagnement qui, selon elle "ajoute une histoire à l'histoire".

Et pourtant c'est une dédicace d'auteur qui lui fait rencontrer Frédéric Hermelage, ... et en dire davantage serait dévoiler le sujet de ce roman.

Je n'ai pas véritablement adhéré au personnage de Claire, tour à tour, assez fade et extrêmement manipulatrice, à la limite de la perversité. Personnage-clé du roman, qui a tendance à rejeter les autres dans l'ombre, elle m'a peu à peu rebuté et j'ai eu du mal à persister dans ma lecture, heureusement servie par quelques rebondissements dans les derniers chapitres.

Ce que je n'ai pas non plu apprécié, c'est la façon dont l'auteur - sous couvert de ses personnages - s'est mis à dénigrer les auteurs qui font les meilleurs chiffres de vente, leur déniant le titre d'écrivain, car ils produisent trop fréquemment, avec une grande régularité, des textes non polis sur lesquels il n'ont pas souffert ... Un roman est-il le lieu idéal pour lancer une telle polémique ... à plus forte raison quand son propre style n'est pas exemplaire !

Bref, une déception par rapport à son premier roman qui, de mémoire, n'avait rien à envier à certains titres feel-good bien critiqués dans Les dédicaces !

Je remercie La Fondation Orange pour le livre et les Editions Flammarion qui m'ont adressé cet ouvrage, suite à ma participation à un jeu sur Lecteurs.com
Lien : http://les.lectures.de.bill...

Le livre est prenant mais étrangement le personnage est détestable. le cliché de la bobo parisienne qui juge tout le monde mais qui est quand même consciente de ses propres problèmes. Elle vit dans la concurrence féminine tout en s'en défendant. Il y a de bonnes choses dedans mais rien à faire, ma patience s'émousse très vite dès lors qu'on tombe dans la caricature féminine. Elle ne s'épanouit qu'à travers le regard de son mec et de la maternité. Encore un mec/auteur qui pense pouvoir parler pour les femmes mais qui est rempli de clichés : femme jalouse, vaine et obsédée par la maternité. Avec cette superbe citation pour illustrer mes propos : "On devrait avoir des enfants selon son âge : à la jeunesse, l'énergie inépuisable des garçons ; aux autres, la délicatesse exigeante des petites filles." Bref, agréable à lire, la qualité d'écriture est là, mais décevant.

Claire est une passionnée. Elle collectionne les livres dédicacés... pas ceux issus des services de presse ou des séances de dédicaces à la chaîne où chacun reçoit le même livre avec le même mot, sans âme. Non, elle, ce qu'elle aime, ce sont les dédicaces qui racontent une histoire, des dédicaces qui pourraient se passer du roman, des dédicaces qui font à elles seules la valeur du livre.
Alors, quand Claire tombe sur un livre de Frédéric Hermelage "Pour Salomé, la plus belle femme de ce salon du livre, CHARBON DE PAILLE, merci d'illuminer cette grise journée. F.H." et surtout le post scriptum qui va rendre ce livre particulier : l'auteur y a ajouté son numéro de téléphone !
Une quête va alors commencer pour Claire : retrouver Frédéric Hermelage... et c'est le début d'une nouvelle histoire... sera-t-elle à la hauteur de la dédicace ?

Une lecture qui m'aura laissée sur ma faim... J'ai beaucoup apprécié mon escapade dans les coulisses du milieu littéraire (escapade grinçante à souhait ! l'auteur n'épargne pas les têtes de gondole) mais je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. Claire... tantôt parfait cliché de la bobo parisienne... tantôt au bord de la pathologie...

Ce n'est donc pas un chef-d'oeuvre pour moi... il devrait donc avoir un grand succès si l'on en croit Frédéric ;-) !

Première lecture de cet auteur, j'avoue avoir été assez déconcertée. Certes la quatrième de couverture était intéressante et l'histoire également. Mais la sévérité des propos sur la littérature, la Grande versus la sous-littérature m'a quelques peu perturbée. Peut-être n'ai-je pas réussi à prendre suffisamment de recul et comme je ne connais pas l'auteur, j'ai du mal à savoir si c'est du second degré ou non ...
Il est rare que je lise les critiques déjà écrites sur un livre avant d'écrire la mienne car j'évite de me faire embarquer par les sentiments des autres lecteurs mais là j'avoue avoir eu besoin d'en lire quelques-unes afin de me faire une idée. Et j'ai constaté qu'un certain nombre de personnes ont été également déconcertées par ce livre. Peut-être n'était-ce pas le bon pour découvrir l'auteur. Alors je suis tout de même impatiente d'en lire d'autres, notamment son premier roman « Dieu est un pote à moi ». Alors à bientôt Monsieur Cyril Massarotto.