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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'avais été plutôt conquise par le premier volume de cette série qui se déroule en Inde sous domination britannique dans les années 1920. le personnage principal est une avocate indienne, ce qui lui avait permis dans la précédente intrigue, d'accéder à des veuves qui pratiquaient la purdah afin de les aider dans la succession de leur défunt époux.

Cette fois-ci elle est missionnée par les anglais pour déterminer quelle éducation va devoir recevoir un prince héritier d'un petit royaume. Même situation que précédemment avec la pratique de la purdah mais en plus avec la mère du défunt maharadjah, absolument antipathique et haineuse. Cette situation a pris beaucoup de place dans le récit, un peu trop même car rien n'évoluait et Perveen avait peu l'occasion de remplir sa tâche.

En pleine jungle et loin de tout, sans réel intérêt juridique, il n'y a pas eu non plus grand-chose au niveau de sa vie personnelle, à part un petit soupçon d'amorce de romance ! Je lirais le volume suivant pour voir s'il y a une évolution positive, personnelle ou professionnelle, voire les deux !
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La Malédiction de Satapur est le deuxième volume des aventures de Perveen Mistry, la jeune avocate indienne dont on a fait la connaissance dans Les Veuves de Malabar Hill.

Dans un petit royaume - fictif - des Ghats, un jeune maharajah de 13 ans vient de mourir, tué par un tigre lors d'une partie de chasse. Son propre père était mort du choléra deux ans plus tôt, et c'est un enfant encore plus jeune - dix ans à peine - qui est désormais le maharajah en titre, même si il ne règne pas encore officiellement.

Dans cette Inde du tout début des années 1920, le pouvoir britannique s'inquiète de ces morts rapprochées et du très jeune âge du nouveau maharajah. D'autant plus que la mère de l'enfant - la maharani - et sa grand-mère - la maharani douairière - ont des opinions divergentes quant à l'éducation que doit recevoir le jeune prince.

La première souhaite qu'il aille étudier en Angleterre - l'éloignant ainsi, par la même occasion, des intrigues du palais et de leurs dangers - tandis que la seconde souhaite qu'il reste en Inde, et soit éduqué uniquement à l'intérieur du palais par le même précepteur qui s'est déjà occupé de l'éducation de son père et de son grand-père.

Bien qu'hindoues, ces deux femmes de très haut rang vivent également sous la loi du purdah - du rideau - qui leur interdit de se montrer à des hommes qui ne font pas partie de leurs proches.

L'administration britannique fait donc appel à Perveen pour que celle-ci trouve une solution à l'épineux problème de l'éducation de l''enfant tout en assurant sa sécurité.

Une fois encore, ce roman de Sujata Massey rappelle ceux d'Abir Mukherjee, plus précisément Les Princes de Sambalpur. Mais plus qu'une véritable enquête comme dans les livres d'Abir Mukherjee, il s'agit plutôt là d'un roman à suspense. Cependant, le charme opère et on se surprend à être totalement incapable de lâcher le livre et à en poursuivre la lecture très tard dans la nuit (dans mon cas jusqu'à ce que Moprhée ait finalement raison de moi).

Ce volume donne une seconde fois à Sujata Massey l'occasion de présenter la condition de ka femme en Inde, il y a un siècle de cela, avec toutes ses facettes - celle des domestiques comme celle des ranis - et leurs ressemblances troublantes malgré les différences de classes et de castes.
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Inde 1922.
Perveen, avocate est missionnée par les Anglais pour se rendre au palais royal de Satapur afin de protéger l'héritier du trône, car le maharadjah et son fils aîné sont mort subitement !
J'ai trouvé l'intrigue et l'enquête très longue à se mettre en place. Beaucoup de longueurs Heureusement, il y avait le cadre et l'époque pour me faire voyager dans ce pays riche de coutumes et traditions. J'ai découvert que c'était un tome 2, mais cela ne m'a pas gênée dans ma lecture.
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J'avais adoré « Les veuves de Malabar Hill », j'attendais donc avec impatience ce nouveau Sujata Massey. Si la plume de l'autrice est toujours aussi agréable, et la plongée dans la société indienne toujours autant fascinante, j'ai trouvé quelques longueurs à ce cosy mystery. Beaucoup d'allers-retours dans la jungle, de discussions un peu inutile, l'intrigue avance lentement et j'avoue m'être un peu ennuyée. Toutefois, le livre dévoile la misérable place qu'occupent les femmes dans cette société patriarcale à l'excès et les haines recuites qui bouillonnent dans les couloirs obscurs des palais.

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Perveen Mistry est avocate et travaille dans le cabinet de son père. Dans l'Inde des années 1920, Perveen fait figure de jeune femme libre et indépendante : ayant fait des études à Oxford, première femme avocate d'Inde, séparée (mais non divorcée) de son mari, elle bouscule les codes de la société. Perveen se retrouve mandatée par le gouvernement britannique pour se rendre au palais de Satapur où la famille royale a été victime de deux morts tragiques, celles du maharajah et de son fils aîné. Perveen se retrouve chargée de mettre le fils cadet, et héritier du trône, à l'abri. Pour cela elle devra rencontrer la grand-mère et la mère de l'enfant ainsi que tous ceux qui gravitent autour de lui et qui pourraient souhaiter attenter à sa vie.

Ce livre fait suite à celui intitulé Les veuves de Malabar Hill qui mettait déjà en scène Perveen Mistry. Mais nul besoin d'avoir lu ce premier opus pour suivre les nouvelles aventures de la jeune avocate.

L'auteure plonge son lecteur dans l'Inde des années 20 et mêle enquête et histoire politique à travers cette époque où l'Inde est encore sous domination anglaise. On en apprend ainsi énormément sur l'Inde, les différentes castes, les traditions, les religions qui cohabitent, les relations entre Indiens et Britanniques, le fonctionnement des palais princiers. C'est riche et très intéressant et notamment en ce qui concerne le rôle des femmes dans l'Inde du début du XXème siècle.

Du côté de l'enquête, cela reste assez classique et simple. On devine bien avant la fin qui est responsable des morts du palais mais l'intrigue est plutôt bien menée et se lit avec plaisir. D'autant que ce personnage de Perveen est véritablement attachant dans ses contradictions de femme indépendante qui cherche à concilier tradition et modernité. Une belle lecture d'été, sans aucun doute.
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J'avais bien aimé le premier tome de cette série mettant en scène une jeune avocate en Inde dans les années 1920.
Ce tome 2 m'a un peu déçue.
J'ai trouvé l'intrigue un peu longue car l'histoire se situe en pleine jungle où il ne se passe pas grand chose car on est dans un huis-clos.
Je perseverai quand même et lirai le tome 3.
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Une enquête en Inde 🇮🇳
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Ce roman nous invite au coeur d'un voyage initiatique en pleine Inde. Nous sommes invités à nous pencher sur une culture étrangère, où il sera question d'héritage et de succession 👑
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Ce récit nous ouvre les portes tels les mille et une nuits, où l'on découvre en profondeur le rôle des femmes, la puissance de la famille et l'importance de la tradition. 👫
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Sujata combine deux genres littéraires au coeur d'un roman, on y apprend plus en détail la place des femmes au début XXe siècle, et la différence de modes de vie entre notre pays et l'Inde en 1922. 👩🏻
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Suivez Perveen, qui travaille dans un cabinet d'avocat, la toute première femme avocate en Inde 🇮🇳 une malediction frappe la famille de Satapur, et elle est la seule à pouvoir mener l'enquête.
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J'aurai cependant aimé lire le premier tome avant de commencer par celui ci, mais par faute de temps je n'ai pas pu. Alors pour mieux saisir toutes les subtilités de cette enquête, je vous conseille le premier tome d'abord.
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Alors que j'avais adoré le premier tome, celui-ci m'a déçue. L'intrigue est intéressante mais le rythme vraiment lent et j'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans ma lecture. J'ai tout de même appris beaucoup de faits historiques notamment à propos de la manière dont le Royaume-Uni avait les pleins pouvoirs sur le sol Indien à cette époque – mais j'aurais aimé avoir plus de contexte et en apprendre plus. Je ne manquerai pas de me renseigner par moi-même !
Le personnage de Perveen n'évolue pas beaucoup par rapport au premier tome et l'enquête ne m'a pas rendue curieuse du tout.
De plus, hors du manque d'évolution du personnage de Perveen, je l'ai trouvé dans le jugement constamment. En effet, l'héroïne se veut tolérante et ouverte, mais à plusieurs reprises ses remarques démontrent d'une certaine fermeture d'esprit qui m'ont rendues son personnage bien moins appréciable que dans le premier tome.
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1922, la famille royale de Satapur, petit Etat princier indien, semble être touché par une malédiction. En effet, le maharadjah et son fils aîné sont décédés dans d'étranges circonstances. Perveen Mistry, première femme avocate en Inde, est missionnée par les Anglais de se rendre sur place, au palais, afin de découvrir ce qui s'est passé. En effet, les femmes qui y vivent pratiquent la purdah (la séparation stricte des hommes et des femmes), ce qui empêche l'intervention de la police. Perveen est bien décidée à trouver l'identité du coupable mais aussi à protéger les enfants royaux et notamment le futur héritier qui semble être l'objet de toutes les attentions au travers de son éducation en devenir. L'épouse du maharadjah ainsi que sa belle-fille se disputent d'ailleurs le contrôle à ce sujet.



J'ai apprécié retrouver Perveen dans ce second tome qui reprend les codes du premier avec le côté historique et l'enquête, la purdah, les secrets de famille et les meurtres. le décor change cette fois puisque nous avons quitté la belle demeure de Malabar Hill pour le palais de Satapur et on découvre comment vivaient ces familles royales lorsque l'Inde était encore britannique. C'était non seulement très intéressant mais aussi dépaysant ! L'enquête est cette fois encore très bien ficelée et j'ai réussi à deviner la fin je suis fière de moi 😃



Cependant comme pour le premier tome j'ai ressenti un rythme très inégal entre des moments passionnants et haletants ou il était impossible de lâcher le livre car on voulait savoir ce qui allait se produire et des moments très (trop) calmes qui venaient casser le rythme et qui n'avaient plus grand chose à voir avec la malédiction. Sans compter que le vocabulaire qui ne m'est évidement pas familier me ralentissait aussi par moments le temps que je me souvienne des définitions ... Mais je lirai tout de même le tome trois !
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« Les Veuves de Malabar Hill » était le premier roman que j'avais lu l'année dernière en tant que Lectrice Charleston. Il narrait les aventures de Perveen Mistry. Nous faisions connaissance avec cette jeune Indienne qui souhaitait devenir avocate dans le cabinet de son père et nous la suivions dans sa première affaire.

C'est donc avec plaisir que je la retrouve dans ce nouveau tome paru le 15 juin dernier aux éditions Charleston. L'action se situe en 1921, soit un an après les Veuves. Perveen est missionnée par le gouvernement britannique pour enquêter sur l'éducation du futur maharadjah de Satapur, un état de l'Inde. Aidée de Colin, un officier anglais en charge de la protection des enfants, Perveen découvre que deux maharadjahs sont morts en peu de temps. Et le dernier était le futur héritier du trône. Les deux morts étaient-elles accidentelles ? Ou quelqu'un en veut-il aux héritiers ? Une nouvelle fois, Perveen est bien décidée à résoudre ce mystère.

J'ai trouvé que l'intrigue mettait du temps à s'installer. Il faut attendre près de 100 pages avant que Perveen se rende au Palais. C'est seulement à partir de là que le récit s'accélère et devient intéressant. Nous en apprenons plus sur les deux maharanis (veuves de maharadjahs), la douairière, l'aînée et la plus jeune. Deux femmes qui ont une vision totalement opposée pour le futur de l'héritier….

Dans ce nouveau récit, Sujata Massey met l'accent sur le statut des femmes dans l'Inde impériale. Que ce soit à travers Perveen ou à travers les deux maharanis, les femmes sont toujours considérées comme inférieures aux hommes et dépendantes d'eux. Pourtant, plusieurs d'entre elles tendent à s'émanciper. Et c'est ce que tend à nous démontrer l'auteure à Satapur, état imaginaire où les hommes disparaissent et où seules les femmes survivent.

Je conseille?

J'ai trouvé ce deuxième tome d'un niveau en dessous du premier. Même si l'histoire concernant la disparition des maharajas de Satapur m'a intéressée, j'ai été déçue que la vie personnelle de Perveen soit restée à l'abandon et absolument pas abordée. J'ai trouvé que la jeune avocate était plus terne et plus effacée que dans le premier roman et que l'histoire était plutôt plate.
Lien : https://ladybookss.wordpress..
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