Le ladies football club

Quelle aventure !
Onze ouvrières d'une usine d'armement anglaise décident un beau midi de shooter dans une balle échouée au milieu de la cour. de là, elles créent une équipe qui va disputer quelques matchs.
Nous sommes en 1917 et cette initiative est un symbole fort de l'émancipation des femmes qui s'épanouie à l'ombre des hommes absents.
Tout y passe : la tenue de sport avec un short, les cheveux coupés, le qu'en-dira-t-on, la réaction des représentants de l'Église, etc.
L'auteur écrit son récit sous forme de vers en prose. Je dois dire que c'est une technique narrative que je n'apprécie pas. J'ai donc lu en diagonale, un peu agacée par tous ces retours à la ligne.
Cependant à l'exception du style, j'ai vraiment apprécié le ton drôle et enthousiaste de l'auteur qui met en avant cette première expérience de football féminin. Il dépeint chacune des protagonistes avec humour et les rend toutes attachantes.
Une lecture enrichissante et fort sympathique.

Un livre original écrit en vers libres.
C'est l'histoire de la première équipe de foot féminine anglaise née en 1917 pendant la première guerre.
On leur laisse faire des trucs aux femmes pendant que les hommes sont au front ; ouvrière d'accord mais jouer au foot, il ne faut peut être pas exagérer ou alors sans les cheveux au vent, avec des uniforme qui cachent tout et puis il faudrait pas penser à battre une équipe d'hommes même si ce sont des éclopés ou des vieillards.
Tout cela est raconté de manière atypique ; on sourit, on est ému.
Néanmoins, la parti pris du style m'a parfois perdue et j'aurais tellement aimé en savoir plus sur ces femmes à peine décrites dans une écriture décousue.
Un livre sympathique mais finalement frustrant ; cette épopée aurait sans doute valu plus que cela.

Voici un livre bien d'actualité au moment de l'Euro de football féminin. J'ai cependant été assez déçue mais je ne sais pas ce qui m'a déçue. le sujet était porteur, la forme en vers libres, plaisante. le sujet est peut-être traité de manière trop superficielle, il manque de consistance. Il n'en demeure pas moins que ce petit ouvrage est sympathique. Les débuts du football féminin en Angleterre en 1917 n'était aux yeux des hommes qu'un divertissement de femmes dans une usine d'armement alors que leurs hommes sont au front. Il a d'ailleurs été interdit par une loi de décembre 1921. il aura donc fallu un siècle pour que le football féminin commence à s'imposer et que les télévisions retransmettent les matches. Vive les Red Flames. (les Baleliotes belges comprendront).

L'auteur de ce roman a réussi le pari de me faire aimer une histoire qui parle de football ! Les vers libres apportent beaucoup de dynamisme. J'ai aimé l'ancrage historique sur lequel s'appuie le roman. On a souvent parlé de l'émergence du travail des femmes pendant que les hommes étaient à la guerre, un premier pas vers davantage d'indépendance. Ici, on y ajoute un véritable « empowerment » par le football, passe-temps pendant la pause à l'usine qui se charge très vite d'enjeux ! La balle est une bombe. Très symbolique aussi. Bombe désamorcée, certes, mais qui désinhibe les joueuses. J'ai adoré la vigueur et l'humour de ces femmes, passées en revue dans le récit, avec leurs talents et leurs lubies. Les hommes sont à la guerre, les femmes reprennent du terrain !

Comment est né le football féminin en Angleterre ? Vous le saurez en lisant ce court roman à travers différents portraits de femmes.

Un moment de lecture ludique, dont le sujet est traité sans trop de détails. Mais cela permet de découvrir l'histoire de ces ouvrières qui un jour ont décidé de taper dans une balle qui était en fait un prototype dune bombe.

Un style original tout autant que ces femmes. Je suis avide de ce genre de roman qui met en lumière l'histoire de femmes ordinaires. Il peut se découvrir même si vous n'êtes pas une fana du ballon rond.

Une preuve de plus que les bonnes intentions et la défense des grandes causes ne font pas forcément les grands livres. Alors que je suis particulièrement sensibilisé à la cause du football joué par les femmes (je n'ose pas écrire "football féminin") avec ma mon épouse, ma fille et ma soeur qui ont toutes pratiqué ce sport avec tout ce que cela sous-entend en matière d'émancipation, je n'ai guère été transporté par cette histoire. Quant à ce concept de " vers libres" mis en exergue en quatrième de couverture, comment peut-on qualifier de vers la prose la plus banale simplement découpée en segments et ceci au petit bonheur la chance ?

La 4eme de couverture m'a donné envie : en effet on y parle d'émancipation féminine pendant la 1ere guerre mondiale par le biais du football !

Ce roman inspiré de faits réels est construit en vers libres.

Si l'histoire m'intéressait j'ai eu du mal à entrer dans le roman à cause du style. Ce n'est pas tant les vers libres qui m'ont perturbé (j'ai déjà eu l'occasion de lire des romans découpés comme cela) que la plume de l'auteur.

En effet, j'ai eu l'impression de passer à côté de quelque chose de ce côté-là. Et je me suis vite rendue compte que je passais à côté de l'aspect « humoristique » du livre, j'ai bien compris que l'auteur essayait de parsemer son livre de traits d'humour mais je n'y ai pas du tout été sensible !

Ce livre reste tout de même une belle découverte, car il m'a permis de découvrir l'histoire du football féminin pendant la 1ere guerre mondiale, que je ne connaissais pas du tout. Et bonus j'ai aussi découvert une nouvelle maison d'édition : les éditions globe