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Jimmie est un ouvrier américain mais surtout un militant socialiste sincère. Il espère une grève générale si la guerre éclate. Mais voilà qu’il se retrouve néanmoins pris dans le tourbillon guerrier… Fresque incroyable de ce que peut être une société en guerre et comme elle transforme incidieusement les gens. (Roman malheureusement très dur à trouver car plus édité depuis les années 1920.)

Ici on suit un jeune garçon de 12 ans avec ses questionnements de jeune ado. Par ses yeux on vit le déclenchement de la Première Guerre mondiale jusqu’à 1917. Similaire à Jimmie Higgins quant à la justesse des portraits, on voit dans ce roman comment la guerre contamine tout un chacun, la puissance abrutissante de l’euphorie guerrière… Et la gueule de bois qui amène des questionnements salvateurs. Véritable témoignage de l’auteur sur ce qu’il a lui même vécu. (Livre malheureusement dur à trouver car plus édité depuis très longtemps.)

Que dire ? Un classique sur l’horreur de la guerre qui mérite vraiment d’être lu – et même si on a déjà vu le film de Kubrick ! On y voit l’abject révoltant des classes dirigeantes prêtes à envoyer sans ménagement des gens au casse-pipe et comment elles réagissent lorsque ceux-là se rebiffent.

Des jeunes dont on a bourré le crâne de patriotisme à l’école hier se retrouvent aujourd’hui dans l’enfer des tranchées. Une histoire saisissante, juste et un classique du pacifisme.

Un petit recueil de nouvelles qui est un bon complément à À l’ouest rien de nouveau. La nouvelle qui a donné son nom à cet ouvrage est incroyable : je ne peux pas en dire plus !

Comment la guerre a pris fin sur le front de l’ouest ? Par une mutinerie générale qui s’est transformée en révolution ! Dans ce roman historique captivant, on vit la révolution allemande de 1918. On découvre aussi le rôle contre-révolutionnaire des social-démocrates.

La Paix est la suite direct de Classe 22. ici on vit la fin de la guerre mais on y découvre surtout ce qui en est la cause : la révolution en Allemagne. Mais contrairement à la Russie cette révolution est vite trahie, étouffée… Au fil du roman on découvre à quel point cet échec porte en germe la future montée du péril fasciste – c’est d’ailleurs dans cette optique que ce livre a été écrit.

Les femmes étaient exploitées dans les usines bien avant la Première Guerre mondiale… mais la guerre a été l’occasion pour des ouvrières d’occuper le premier plan grâce à leur talent de footballeuses. Une émancipation et un engouement si fulgurants que la Football Association a décidé d’interdire le football féminin. Ce roman poétique contemporain propose de revenir – avec certaines libertés – historiques sur l’histoire des footballeuses de Preston.

Une fois la guerre finie, que devient-on ? Dans ce roman de Rabon, on suit la vie d’un jeune démobilisé perdu par la guerre qui cherche son chemin, errant dans les rues de Lodz en Pologne. De rencontre en rencontre, il croise d’autres gens écorchés par cette société capitaliste : parfois à cause de la guerre, parfois pour d’autres raisons.